La correction en islam
Al-Manawi a dit :
« Il vaut mieux corriger son enfant ayant un âge qui lui permet de supporter la correction, dans le but de l’éduquer dans les mœurs qui caractérisent les pieux et dans le but de l’empêcher de fréquenter les pervers, de lui apprendre le Coran, la littérature et la langue arabe et de lui faire entendre les pratiques enseignées par la Sunna et les paroles des anciens et de lui apprendre les dispositions indispensables de la religion, pourvu de le menacer avant de le frapper pour l’obliger à observer la prière. Ceci est mieux que de donner en aumône l’équivalent d’un saa (2 kg) de céréales. En effet, si l’on éduque bien son enfant, ses bons actes seront considérés comme des aumônes permanentes du père. Car l’aumône consistant à donner (aux pauvres) l’équivalent d’un saa génère une récompense limitée tandis que m’aumône que constitue les actes de l’enfant durera aussi longtemps que leur auteur vivra. La bonne conduite nourrit l’âme et la prépare pour la vie future : « Préservez vos personnes et vos familles, d' un Feu. » (Coran, 66 : 6).