Layla demande pardon à Allah
Maman et Layla partent faire les courses au magasin. Layla a vu un paquet de bonbons qu'elle adore, alors Layla demande à Maman de lui en acheter.
Mais Maman n'est pas d'accord! Elle dit à Layla:
"Non, benti, il y a déjà des bonbons à la maison, on ne va pas en racheter, il faut d'abord finir les bonbons de la maison!"
Alors Layla, qui veut beaucoup ses bonbons, se met très en colère.
Elle crie, se roule par terre, et frappe Maman!
Sobhan'Allah, c'est très mal de frapper sa Oummi!
Layla et Maman finissent les courses et rentrent à la maison. Layla s'est calmée et elle demande pardon à Maman. Maman lui répond :
"Je te pardonne ma chérie, mais tu sais, quand tu fais une bêtise, il faut avant tout que tu demandes pardon à Allah. Répètes après moi : As-ta-ghfi-ru-Llah" (faire répéter à l'enfant)
Layla répète : "AstaghfiruLlah" Maman est contente, elle sourit à Layla et lui dit :
"Al HamdouliLlah, maintenant Allah est très fier de toi."
Ahmed et le ciel
Cet après-midi, Papa et Maman ont déposé Ahmed chez Mamie Fatima. Mamie Fatima est très contente de voir Ahmed, elle l'aime beaucoup et adore lui raconter des histoires et lui apprendre tout plein de choses. Ahmed fait un bisou à Mamie Fatima en arrivant, et il s'en va jouer dehors dans le jardin, avec son ballon.
Pendant ce temps, Mamie Fatima prépare un bon tajine de poulet! Miam miam!
Plus tard, Ahmed s'ennuie et rentre voir Mamie Fatima. Justement, le repas est prêt! Mamie Fatima et Ahmed commencent à manger, mais avant, ils disent BismiLlah!
-Mamie, c'est vraiment très bon! Je me régale! dis Ahmed.
-C'est gentil wouldi, ca me fait plaisir, répond Mamie Fatima.
A la fin du repas, ils disent "AlhamdouliLlah", merci à Dieu qui nous a donné à manger. En plus c'était trop bon!
Ahmed part s'assoir sur le canapé et il commence à dessiner. Soudain, Mamie Fatima l'appelle:
-Ahmed! Ahmed, viens voir mon chéri!
Curieux, Ahmed se lève et s'en va près de Mamie Fatima, qui est assise près de la fenêtre. Mamie hisse Ahmed sur ses genoux et pointe son doigt vers le ciel:
-Regarde Ahmed, dit-elle, la nuit commence à tomber, le ciel est tout rose.
-Waouh ! crie Ahmed, comme c'est beau!
-C'est la création d'Allah, tout à l'heure le ciel était bleu, maintenant il est rose! Sobhan'Allah! Dis-le toi aussi : sobhan'Allah (faire dire a l'enfant)
-Soban'Hallah! répète Ahmed.
-Haha ! Non Ahmed, c'est sobhan'Allah! corrige Mamie Fatima. Ca veut dire gloire à Allah! Il peut créer tout ce qu'il veut, et rendre le ciel rose alors qu'il était bleu!
-Allah est vraiment fort ! s'exclame Ahmed. C'est le plus grand de tous! Allahu akbar!
Fatima et la pluie
Tous les jours depuis des mois, la petite Fatima prie pour qu'il fasse beau le jour de l'aid, ce qui fait bien rire ses camarades de classe, qui pour la
plupart n'ont pas été éduqués dans l'Islam ou autre religion.
Le jour venu, il pleut très fort toute la journée! Une pluie qui ne s'arrête pas et continue toute la journée..
Ses camarades, moqueurs, lui disent :
"Tu vois, Fatima, on dirait que Dieu ne t'a pas entendu!!"
"Oh si, répond Fatima. Il m'a entendu! Mais, tu vois, Il a dit NON!"...
Moralité de cette courte histoire : ALLAH ne réalise pas tout ce que l'on souhaite! Pas par ce qu'Il n'a pas entendu, ou parce que ce que tu demandes ne l'intéresse pas! Simplement car Il sait ce qu'il y a de mieux pour nous! A nous d'accepter ce qu'ALLAH décide!
Viens voler avec moi!
Bébé oiseau vient d'apprendre à voler! Mais voler tout seul, c'est pas très rigolo... Il s'en va donc chercher des copains pour voler avec lui.
Bébé oiseau demande au poisson dans la mare :
"Veux-tu voler avec moi?"
Le poisson répond :
"Je ne sais pas voler, bébé oiseau, je n'ai pas d'ailes. Je sais seulement nager. Al HamdouliLlah, Dieu m'a donné des nageoires pour nager."
Bébé oiseau demande a la grenouille dans la mare :
"Veux-tu voler avec moi?"
La grenouille répond :
"Je ne sais pas voler, bébé oiseau, je n'ai pas d'ailes. Je sais seulement sauter. Al HamdouliLlah, Dieu m'a donné de grandes pattes pour sauter."
Bébé oiseau demande au petit ver dans son trou :
"Veux tu voler avec moi?"
Le petit ver repond : "Je ne sais pas voler, bebe oiseau, je n'ai pas d'ailes. Je sais seulement ramper. Al HamdouliLlah, Dieu m'a donné un ventre pour ramper."
Bébé oiseau demande au cerf dans la foret:
"Veux tu voler avec moi?"
Le cerf répond :
"Je ne sais pas voler, bébé oiseau, je n'ai pas d'aile. Je sais seulement gambader. Al HamdouliLlah, Dieu m'a donné 4 pattes pour gambader."
Bébé oiseau demande au petit garçon dans son jardin:
"Veux tu voler avec moi?"
Le petit garçon répond:
"Je ne sais pas voler bébé oiseau, je sais seulement marcher. Al HamdouliLlah, Dieu m'a donné 2 jambes pour marcher."
Bébé oiseau demande a la chenille sur la feuille :
"Veux tu voler avec moi?"
La chenille répond:
"Je ne sais pas voler, bébé oiseau, je n'ai pas d'ailes, je sais seulement ramper. Al HamdouliLlah, Dieu m'a donné de petites pattes pour ramper."
Bébé oiseau est tout triste, il n'a pas d'amis pour voler avec lui. Sans ailes, les animaux et les insectes ne peuvent pas voler.
Quelques jours plus tard, bébé oiseau part a nouveau a la recherche de la chenille. Mais la chenille n'est pas la. Que lui est il arrivé?
Tout ce que bébé oiseau trouve, c'est un magnifique papillon posé sur une fleur...
Bébé oiseau demande au petit garcon :
"Tu n'a pas vu la chenille qui était sur la feuille?"
Le petit garcon repond:
"La chenille est devenue un magnifique papillon. Dieu Tout-Puissant lui a donné des ailes pour voler."
Bébé oiseau, tout content, demande au papillon :
"Veux tu voler avec moi?"
Le papillon répond:
"Oui bébé oiseau, je veux bien voler avec toi. Al HamdouliLlah, Dieu m'a donné des ailes pour voler."
Bébé oiseau et le papillon s'envolent alors joyeusement ensemble dans le jardin.
Wa Allahu Khalaqa Kulla Dabbatin Min Ma'in Faminhum Man Yamshi `Ala Batnihi Wa Minhum Man Yamshi `Ala Rijlayni Wa Minhum Man Yamshi `Ala 'Arba`in Yakhluqu Allahu Ma Yasha'o 'Inna Allaha `Ala Kulli Shay'in Qadirun
"et Dieu a créé tout animal a partir d'eau. Il y en a qui marchent sur le ventre, d'autres marchent sur deux pattes et d'autres sur 4. Dieu crée ce qu'il veut : Dieu a pouvoir sur toute chose."
sourate an nour, la lumiere, verset 45
Le sacrifice d'Ali (aid al adha)
Voici une courte histoire pour expliquer aux enfants le sacrifice de l'aid !!!
" Là! J'ai trouvé la lune " dit Ali, six ans, à son père.
" Où ? " demanda le grand frère d'Ali, Abdallah.
" Tu vois ce grand arbre? Elle est juste à côté " répondit Ali.
Les garçons essayaient d'apercevoir le croissant de la nouvelle lune marquant le début du mois islamique de Dhou l-hijja. La fête de l'Aïd aurait lieu dix jours après l'apparition de la nouvelle lune.
" Oh, je la vois maintenant ", dit Abdallah.
" Papa, on peut aller acheter un mouton demain ? " demanda Ali.
" Bien sûr, nous irons après la prière de Dhouhor ", répondit leur père.
Le lendemain, les enfants montèrent en voiture avec leur père. Ils allaient à la ferme acheter un mouton pour l'égorger le jour de l'Aïd, en souvenir de ce qu'avait fait le Prophète Ibrahim (Abraham), la paix soit sur lui.
" Cette fois-ci, on va ramener le mouton à la maison ", dit leur père, " alors vous allez devoir vous en occuper et le nourrir. Vous pourrez aussi jouer avec lui. "
" Youpi ! " s'exclama Ali. " Je vais même lui apprendre des tours !
Les garçons et leur père choisirent un mouton et le ramenèrent à la maison. Le lendemain, Ali se réveilla très tôt, bien avant l'heure où il se levait d'habitude. Il se lava et s'habilla, puis sortit pour jouer avec le mouton. Ses frères Othman et Abdallah étaient déjà dehors près du mouton.
" Assalamou alaykoum, " dirent-ils ensemble.
" Wa-alaykoum as-salam, " répondit Ali.
" Nous avons décidé de nourrir le mouton à tour de rôle. Chacun de nous s'occupera du mouton pendant une journée. Tu peux commencer si tu veux, " dit Abdallah.
" D'accord, " dit Ali. " Où est la nourriture ? "
" Là, " répondit Abdallah, montrant la botte de paille dans un coin.
Après la prière de l'Aïd, le jour de la fête du sacrifice, la famille rentra à la maison. Le moment était venu d'égorger le mouton.
" P-p-papa, p-p-pourquoi tu vas t-t-tuer le mouton ? " demanda Ali, au bord des larmes, tandis que son père aiguisait son couteau.
" Nous devons le tuer, parce que Dieu nous l'a ordonné ", répondit son père. " Chaque année, lors de Aïd al-adha, les musulmans dans le monde entier, s'ils en ont les moyens, égorgent un mouton, ou une chèvre, une vache ou un chameau. Voici pourquoi : Dieu avait ordonné au Prophète Ibrahim, la paix soit sur lui, d'égorger son fils, pour le mettre à l'épreuve. Il s'apprêtait à obéir parce que c'était un ordre de Dieu. Mais Dieu lui a donné à la place un bélier à égorger et Ibrahim, la paix soit sur lui, a égorgé le bélier. Pour commémorer cet immense sacrifice, il est demandé aux musulmans d'égorger un animal, puis de donner une partie de la viande. Vous aussi, vous devrez le faire quand vous serez grands. "
Ali ne répondit pas. Il regarda son père égorger le mouton. Puis il s'enfuit dans la maison parce qu'il ne pouvait pas supporter de regarder le mouton mourir.
Abdallah vint le rejoindre et lui expliqua à nouveau ce que son père lui avait dit. Ali finit par comprendre, mais il avait encore l'air triste.
Ensuite, les garçons aidèrent leur père à faire le reste du travail. En réfléchissant à ce qui s'était passé, Ali comprit qu'il venait d'apprendre le sens du mot sacrifice : renoncer à quelque chose qu'on aime pour un but plus important. Il était heureux maintenant, parce qu'il savait qu'ils avaient tué le mouton pour obéir à l'ordre de Dieu. Il entra alors dans la maison pour aider sa maman à nettoyer la viande.