Les coiffeurs existent-ils?
Un homme va chez le coiffeur pour se faire couper les cheveux et la barbe comme d'habitude. Il commence une bonne conversation avec le barbier qui l'attendait. Ils parlent de divers sujets. Soudain, ils touchent le sujet de Dieu.
Le barbier dit: "Écoutez monsieur, je ne crois pas en l'existence de Dieu comme vous le dites."
"Pourquoi ?" demande le client.
"Et bien, c'est très facile, vous n'avez qu'à sortir dans la rue pour réaliser que Dieu n'existe pas, s'exclame le barbier. Oh, dite moi, si Dieu existait, y aurait-il tant de personnes malades, y aurait-il des enfants abandonnés ? Si Dieu existait, il n'y aurait pas de souffrances ni de peines. Je ne peux pas croire à un Dieu qui permet toutes ces choses."
Le client arrêta un moment pour penser mais il ne voulait pas répondre afin d'empêcher d'autres arguments. Le barbier finit son travail et le client sortit.
Juste après avoir quitté le coiffeur, il vit un homme dans la rue avec de long cheveux et une longue barbe (il semblait qu'il y avait longtemps qu'il
n'avait pas été chez le coiffeur et il avait l'air hirsute).
Alors le client retourna chez le coiffeur et dit au barbier : "Vous savez quoi ? Les coiffeurs n'existent pas."
"Comment ça ils n'existent pas?" répondit le barbier. Et bien, je suis là et je suis un barbier."
"Non!" s'exclama le client. "Ils n'existent pas, parce que si ils existaient il n'y aurait pas de personnes avec de longs cheveux et de longues barbes comme cet homme qui marche dans la rue."
"Ah, les barbiers existent, ce qui ce passe c'est que les gens ne viennent pas chez moi." répondit le barbier.
"Exactement !" affirma le client. Dieu existe, ce qui ce passe c'est que les gens ne vont pas vers Lui et ne Le cherche pas, c'est pourquoi il y a tant de peines et de souffrances dans le monde. Si les gens revenaient à Lui, Il apaiserait leurs peines."
Les 3 questions
C'est l'histoire d'un jeune homme qui étudia à l'étranger pour quelques années.
De retour chez lui, il demanda à ses parents de lui trouver un savant religieux ou n'importe quel expert qui serait capable de répondre à 3 de ses questions. Finalement, ses parents ont pu trouver un savant Musulman.
Jeune homme: Qui es-tu? Serais-tu capable de répondre à mes questions?
Savant: Je suis un serviteur d'Allah (Subhana Wa Ta'ala) et insha-Allah (si Dieu le veut), je serais capable de répondre à tes questions.
Jeune homme: Es-tu sûr? Beaucoup de professeurs et d'experts n'ont pas pu me répondre convenablement.
Savant: Je ferais mon possible avec l'aide d'Allah (qu'il soit Exalté).
Jeune homme: J'ai 3 questions:
1. Est-ce que Dieu existe? Si oui, montre moi sa forme.
2. Qu'est- ce que le takdir (destiné) ?
3. Si le chaitan (Satan) a été créé de feu, pourquoi au Jour Dernier il sera jeter en enfer qui est aussi créé de feu. Certainement il n'aura pas mal du tout, puisque Satan et l'enfer ont été tous les deux créés de feu. Est-ce que Dieu n'aurait pas pensé à ça à ce moment là ?
Soudainement, le Savant donna une gifle sévère sur la face droite du jeune homme.
Jeune homme (douloureusement): Pourquoi tu t'es fâché après moi ?
Savant: Je ne suis pas fâché. Cette gifle est la réponse à tes trois questions.
Jeune homme: Je ne comprends vraiment pas.
Savant: Comment tu t'es senti après que je t'ai frappé ?
Jeune homme: J'ai senti de la douleur bien sûr.
Savant: Alors crois-tu que cette douleur existe?
Jeune homme: Oui.
Savant: Montre moi la forme de la douleur !
Jeune homme: Je ne peux pas.
Savant: Ça répond à ta première question. Nous sentons tous l'existence de Dieu sans toutefois être capable de voir sa forme. La nuit dernière, as-tu rêvé que tu recevras une gifle de moi ?
Jeune homme: Non.
Savant: As-tu jamais pensé que tu recevras une gifle de moi, aujourd'hui ?
Jeune homme: Non.
Savant: C'est ce que le takdir (destiné).
Savant: La main que j'ai utilisé pour te frapper, de quelle matière a-t-elle été créé?
Jeune homme: Elle a été créé de peau.
Savant: Et ta face, de quelle matière a-t-elle été créé?
Jeune homme: De peau.
Savant: Et comment tu t'es senti après que je t'ai frappé?
Jeune homme: Douloureux.
Savant: Même si chaitan (Satan) et aussi l'enfer ont été créés de feu, si Allah le veut, insha-Allah, l'enfer deviendra un endroit extrêmement douloureux pour Satan.
Le vieil homme qui cherchait sa place
Un jour, dans une gare, alors que le train s'apprêter à partir, après que tous les voyageurs eurent gagnés leurs places, un Vieil homme réussi au dernier moment à monter juste avant la fermeture des portes.
Sur son visage éclatant apparaissait une grande sagesse et une bonté infinie bordé de clémence et de tendresse.
Ce vieil homme heureux d'avoir pu rattraper le train cherchait maintenant une place pour s'asseoir.
Dans la première cabine, il trouva des jeunes enfants qui certes étaient très heureux de le voir car il avait une bonne tête comme ils disent, mais quand il leur demanda s'il pouvait s'asseoir avec eux, ils lui répondirent :
"Nous serions heureux de vous accueillir parmi nous mais vous savez, nous sommes des enfants et nous ne pensons qu'à jouer et s'amuser, on craint que nos cris et nos rires ne vous dérangent, mais allez à la prochaine cabine, nous sommes sur que vous trouverez une bonne compagnie"
Alors le vieil homme suivie le conseil des enfants et alla à la prochaine cabine, où il trouva trois jeunes hommes. Sûrement des étudiants en train de préparer leurs examens, car ils ne parlaient que de fonctions et de graphes tout en tenant leurs calculatrices dernier cris dans la main.
Il les salua et leur demanda la permission de prendre le siège vide.
Les jeunes été très contents de le voir car il leur rappelait leurs grand-père et comme ils disent, il avait l'air d'être cool et sympathique, mais ils répondirent :
"Ô, vieil homme nous aurions été heureux de partager avec toi notre cabine mais comme vous le voyez nous sommes en pleine révision et nous craignons que nos longues discussions de math et de physique ne vous ennuie, allez plutôt voir à la prochaine cabine nous sommes sur que vous y trouverez une bonne place"
De ce pas, le vieil homme alla à la prochaine cabine. Il y trouva un jeune couple ce tenant par la main et s'échangeant des regards complices.
Le vieil homme les salua et leur demanda s'il pouvait prendre l'un des deux sièges libre de leur cabine, ils lui répondirent :
"Ô, vieil homme nous aurions été ravi de faire le voyage avec vous mais comme vous le voyez nous sommes un jeune couple qui vient de se marier et nous sommes en lune de miel et nous préférons restez tranquille, mais je suis sur que vous trouverez une bonne place dans la cabine suivante"
Le vieil homme continua donc son périple jusqu'à la prochaine cabine ou il trouva un groupe d'hommes d'une trentaine d'années, téléphone à la main et ordinateur portable sur les genoux échangeant entre eux les dernières cotations boursières.
Il les salua et demanda si il pouvait se joindre à eux mais ils lui répondirent :
"Nous serions heureux de profiter de ta compagnie et de ta sagesse mais nous sommes trop occupés à gérer nos actions et nos projets et parfois nos voix s'élèvent et nous ne voudrions pas vous déranger ; allez plutôt voir la cabine d'à coté, ils nous semblent avoir vu des gens sympathique tout comme vous"
Alors le vieil homme alla vers cette cabine et là effectivement il vit une famille fort sympathique, composée du papa, de la maman et de leurs deux enfants. Il les salua et leur demanda s'il pouvait faire le reste du voyage avec eux et là ils lui répondirent :
"Quel honneur et quelle chance nous avons de pouvoir partager notre cabine avec un sage comme vous, bien sur, venez vous asseoir près de nous, nous sommes sur que vous avez plein de chose à nous apprendre"
Et là le père demanda à ses enfants :
"Lève toi mon fils Ahmad s'il te plait et va sur les genoux de ta chère maman, et toi ma petite Wafa viens sur mes genoux pour laisser la place à ce brave homme"
Et là le vieil homme pu enfin s'asseoir et partager un agréable moment avec cette famille.
Cette famille profita donc de la précieuse compagnie de ce vieil homme et de ces connaissances pour lui demander de les aider à comprendre les choses de la vie et répondre à toutes leurs interrogations sur leur appartenance et sur leur destinée.
Ainsi que toutes les questions existentielles que peut se poser un être humain aujourd'hui .
Grâce à sa grande sagesse il pu apporter une réponse convaincante à chacune de leurs interrogations et les rassurer sur leur avenir et l'avenir de leurs enfants en leur garantissant que si ils suivaient tous ses conseils, ils seraient à jamais une famille comblée et heureuse.
Le train arriva à l'heure à son terminus. La gare était noire de monde avec des décorations partout et des gardes en uniforme dans tous les coins. Le sol était tapissé jusqu'à l'horizon d'un tapis d'une valeur inestimable et les murs recouverts de pierres précieuses et tissus de grande valeur.
Les voyageurs n'en revenaient pas, ils croyaient rêver mais c'était bien la réalité.
A ce moment là un des officiers monta à bord du train, et ordonna à tout le monde de ne pas bouger.
Il se mit à chercher dans toutes les cabines le vieil homme, et bien sur il le trouva dans celle de la famille qui l'avait si bien accueilli.
Et l'officier dit :
"Ô vieil homme, le Maître m'envoie te chercher pour te ramener près de lui"
Les passagers restèrent ébahis par ce qu'il voyaient. Ils se demandaient : tout ça pour ce vieil homme ?? Mais qui est-il donc ?
Et le vieil homme répondit :
"Comme je te l'ai promis cher garde, le voyage est fini et je te suis avec plaisir mais à condition que cette famille qui m'a accepté viennent avec nous"
et l'officier répondit :
"Oui Ô brave homme ! de grandes récompenses vous attendent, vous et tous ceux qui vous ont suivi"
Le vieil homme et la famille se levèrent donc, et descendirent du train pour monter dans une voiture luxueuse qui les emmena vers un avenir prometteur pendant que les passagers qui avaient refusé la compagnie du vieil homme se mordaient les doigts en disant : pourquoi n'avons-nous pas accepté cette homme ; pourquoi avons-nous été si égoïste!!
Malheureusement il était trop tard.
Vous l'avez sans doute compris, le vieil homme n'était en réalité que la religion de Dieu, qu'Il a envoyé pour nous accompagner durant ce voyage nommé dounia (la vie).
Il ne tient qu'à nous de l'accepter durant notre voyage afin que la religion soit notre salut le jour où notre voyage sur terre se terminera, et témoignera pour nous que nous l'avons suivis...
L'effet bénéfique du Coran
Un vieil homme musulman vivait dans une ferme dans les montagnes avec son petit fils.
Chaque matin, son grand-père se réveillait tôt pour lire le Coran. Son petit fils voulait devenir comme son grand-père, et essaya de l'imiter dans tous ses gestes. Un jour, son petit fils lui demanda : « Grand père ! J'ai essayé de lire le Coran comme toi, mais je n'arrive pas à comprendre le sens des ayat. Et lorsque je comprends parfois, j'oublie aussitôt que je ferme le livre. Qu'est ce qu'il y a de bien à le Coran ? »
Le grand-père silencieux s'arrêta de mettre du charbon dans la corbeille en osier.
Il demanda à son petit fils : « Prends cette corbeille jusqu'à la rivière et ramène là moi remplie d'eau ».
Le garçon fit comme son grand-père lui demanda. Il remplit la corbeille, mais celle-ci se vida avant qu'il ne revienne à la maison.
Le grand père rit et dit : « Tu devrais être plus rapide la prochaine fois ».
Il renvoya son petit fils avec la corbeille pour essayer une nouvelle fois. Cette fois-ci le jeune garçon courut, mais la corbeille se vida encore avant de retourner à la maison.
Essoufflé, il dit à son grand-père qu'il était impossible de rapporter de l'eau dans une corbeille, et qu'il allait prendre un seau à sa place.
Le grand-père lui dit : « Je ne veux pas de l'eau dans un seau, mais dans une corbeille, c'est juste qu'il faut re-essayer encore ». Et l'enfant parti retenter sa chance. Le jeune garçon plongea encore la corbeille dans la rivière, couru, mais quand il arriva à la maison, la corbeille était encore vide.
Essoufflé il dit à son grand-père : « T'as vu grand-père, c'est inutile! »
Le vieil homme regarda son petit fils et lui dit : « Regarde la corbeille ».
Le jeune garçon regarda la corbeille et pour la première fois il réalisa qu'elle était différente.
D'une corbeille sale et poussiéreuse, toute noire de charbon, elle s'était transformée en une belle corbeille toute propre.
« Mon fils, c'est la même chose quand tu lis le Coran. Il se peut que tu ne comprennes pas ou que tu ne te rappelles pas de tout ce que tu lis, mais quand tu lis le Coran, c'est ton cœur qui se nettoie de tous les péchés qui l'ont noirci. »
La jeunesse de l'imam Malik
Voici l'histoire édifiante attribuée à l’Imâm Mâlik Ibn Dînâr -(qu’Allâh lui fasse Miséricorde) :
« J'ai commencé ma vie, égaré, porté sur le vin et enclin à commettre tous les actes de désobéissances.
Je pratiquais l'usure, j'agressais les gens et je commettais tous les péchés possibles.
Les gens m'évitaient à cause de mon comportement.
Cependant un jour j'ai voulu me marier et avoir une fille.
De ce fait je me suis marié, et j'ai eu une fille à qui j'ai donné le nom de Fatima.
Je l'ai aimé d'un grand amour.
A chaque fois qu'elle grandissait, la foi augmentait dans mon cœur et le péché y diminuait.
Parfois en me voyant tenir un verre de vin dans ma main elle s'approchait de moi et me le renversait alors qu'elle n'avait que 2 ans.
C’était comme si Allah lui inspiré de faire cela.
Plus Fatima grandissait plus ma foi augmentait et plus je m'éloignais du péché.
Mais lorsque Fatima atteignit l'âge de trois ans elle mourut -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-.
Je suis alors devenu pire que je ne l'étais, je n'avais pas la patience des croyants qui pouvait m'aider à supporter cette épreuve.
Mon comportement est devenu pire qu'avant, et le diable s'est joué de moi comme il a voulu.
Un jour il (le diable) m'a suggéré de m'enivrer comme je ne l'avais jamais fait auparavant.
J'ai pris alors du vin et je n'ai cessé d'en boire toute la nuit au point que je voyais toutes sortes de rêves.
C'est alors que j'ai eu cette vision :
Je me suis vu le jour de la Résurrection, alors que le soleil a disparu que les mers ce sont transformée en feu et que la terre avait tremblé violemment.
Les gens étaient rassemblés pour le jugement dernier.
Ils formaient des groupes et des groupes et moi j'étais au milieu d'eux.
C'est alors que j'ai entendu un homme crier :
« Ô toi vient passer en jugement devant le tout puissant. »
J'ai vu le visage de cet homme devenir noir de peur.
Tout à coup le monde s'est caché à ma vue, et il ne resta personne à l'endroit du jugement.
Ensuite j'ai vu un gros serpent terrifiant venir vers moi la bouche ouverte.
Je me suis sauvé à sa vue et j'ai couru autant que j'ai pu pousser par la peur.
J'ai rencontré sur mon chemin un vieillard frêle et je lui ai dit :
« Sauve-moi de ce serpent ! »
Il m'a répondu :
« Ô mon fils je suis très faible et je ne peux rien pour toi, va cependant dans cette direction, peut être que tu pourras lui échapper. »
J'ai suivi son conseil et j'ai pris la direction indiquée, poursuivit par le serpent.
Mais j'ai trouvé devant moi un grand feu.
Je me suis alors dit :
« J'échappe au serpent, pour tomber dans le feu ? »
Je suis revenu en courant, tandis que le serpent se rapprochait de moi, et j'ai trouvé le vieillard frêle qui m'avait indiquait cette direction.
Je lui ai dit :
« Je t'adjure devant Allah aide moi. »
Il pleura alors de compassion à la vue de mon état et me dit :
« Je suis faible comme tu le vois et je ne peux rien pour toi, va cependant du coté de cette montagne peut être que tu pourras lui échapper. »
J'ai suivi son conseil et j'ai couru vers la montagne alors que le serpent était sur le point de m'attraper.
En montant au sommet de la montagne j'ai vu des petits enfants qui en me voyant se mirent à crier :
« Ô Fatima rejoint ton père, rejoint ton père ! »
J'ai su alors qu'il s'agissait de ma fille.
Je me suis alors réjoui donc d'avoir une fille qui est morte à l'âge de trois ans, et qui vient pour me sauver de cette situation.
Elle m'a pris alors par sa main droite, et a repoussé le serpent par sa main gauche tandis que j'étais comme un mort tellement j'avais peur.
Ensuite, elle s'est mise sur mes genoux, comme elle le faisait dans le bas monde en me disant :
« O père le moment n'est il pas venu pour les cœurs des croyants de s'humilier en entendant le rappel d'Allah ? »
J'ai dis alors :
« O ma fille qui est ce serpent ? »
Elle m'a dit :
« Ce sont tes mauvaises actions père tu les as engraissées et fait grossir jusqu'a qu'elles ont failli te dévorer, ne sais tu pas, père que les mauvaises actions de ce monde se matérialisent le jour de la Résurrection ? »
J'ai dit :
« Et le vieillard frêle ? »
Elle m'a répondu :
« Ce sont tes bonnes actions, tu l'as affaibli et rendu frêle jusqu'a ce qu'il a pleuré devant ton état en ne pouvant pas te venir en aide. Si tu ne m’avais pas enfanté et si je n'étais pas morte en bas âge rien ne t'aurai sauvé de ce serpent. »
J'ai entendu :
« Le moment n'est il pas venu pour les cœurs des croyants de s'humilier en entendant le Rappel d'Allah »
(Sourate 57, verset 16)
Je me suis réveillé alors en criant :
« Oui le moment est venu Seigneur ! Oui le moment est venu Seigneur ! ». »
Après cette vision Mâlik Ibn Dînâr -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- se réveilla terrorisé suite à quoi, il prit la décision ferme de se repentir. Il devint ainsi parmi les plus grands vertueux savants de cette communauté.
Qu'Allah nous accorde à toutes et tous le repentir général
Amîne
Le partage du repas
Une histoire a été rapportée au sujet d'un homme. Un jour il s'est assis avec son épouse pour manger du poulet grillé. Un mendiant a alors frappé à la porte et quand l'homme est allé lui répondre, il a grondé le mendiant et l'a chassé.
Par la volonté d'Allah, ce même homme est devenu pauvre après et a été privé de tout ce qu'il avait; en raison de sa pauvreté, il a dû divorcer son épouse.
Elle s'est mariée à un autre homme et un jour où elle s'asseyait avec son nouveau mari pour manger du poulet grillé, quelqu'un frappa à la porte. L'homme dit à son épouse:
"Donne ce poulet à l'homme à la porte." Quand elle l'a ouvert, elle a été choquée de se rendre compte que c'était son premier mari. Elle lui a donné le poulet et est retournée à son mari en pleurant. Son mari lui a demandé pourquoi elle pleurait? Elle l'a informé que l'homme à la porte était son mari précédent. Elle lui a alors raconté au sujet de l'histoire du mendiant que son mari précédent avait grondé et chassé et à cela son mari lui répondit:
"Par Allah, c'était moi ce mendiant".
Rien est éternel ici bas, il faut partager le peu qu'on a.
Qu' allah nous préserve de l'avarice et de l'égoïsme et nous accorde un coeur généreux. amine
Le naufragé
Le seul survivant d'un naufrage s'est échoué seul sur une minuscule île inhabité.
Il se mit à appeler Allah à l'aide avec ferveur, tout en scrutant chaque jour l'horizon à la recherche des secours, sans aucun résultat.
Epuisé, il se finit par se résigner à construire une hutte avec les restes de l'épave. Il réussit au moins à se mettre à l'abri, des éléments.
Mais un jour, de retour de la chasse, il arriva à sa hutte pour la voir en proie aux flammes, de large volute de fumée s'échappant vers le ciel. Le pire
était arrivé : tout était perdu. Il était frappé de consternation et de colére.
"Allah, comment as-Tu pu me faire ça! " cria-t-il.
Le lendemain matin, toutefois, il fut réveillé par le bruit d'un navire approchant la plage. Ils venaient à son secours.
"Comment avez-vous su que j'étais là?" s'étonna l'homme à la face des secours.
"Nous avons aperçu vos signaux de fumée" dirent-ils.
Il est facile de se décourager quand les choses vont mal. Mais nous ne devrions pas perdre espoir, car Allah travaille à la réalisation de nos vies, même dans la douleur et la souffrance.
Souvenez vous que la prochaine fois que votre petite hutte brûle, cela pourrait bien être les signaux de fumée qui vous améneront le Grand Secours d'Allah.
Le mérite de nos mères
Un homme se dirigeait vers la Mecque pour le Hajj et il portait sa maman durant le pélerinage sur son dos.
Il demanda alors au Prophète :
« Ô Messager d’Allah, est-ce que j’ai rendu son droit à ma maman ? »
Alors il répondit : « Même pas d’un cri qu’elle a poussé lorsqu’elle t’a porté et mis au monde! ».
L’homme, étonné, s’est écrié « Comment cela se fait-il ô Messager d’Allah ? ».
Le Messager répondit : « Tu la portes en attendant sa mort alors qu’elle t’a porté en attendant ta vie ! »
Dieu le Très haut a dit :
"Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans.” Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination." S31 V14
Le collier perdu
Il était une fois un homme pieux qui se trouvait à La Mecque. Il n’avait plus d’argent, il souffrait de la faim, il était presque sur le point de mourir. Pendant qu’il marchait dans une des ruelles de La Mecque, il trouva un collier de valeur, très précieux. Il prit donc le bijou et se rendit à la sainte Mosquée.
Là, il trouva un homme qui cherchait le collier. Ce dernier lui décrivit le bijou sans se tromper ; l’homme pieux lui donna donc le collier en espérant recevoir quelque chose en retour mais le propriétaire prit le bijou et partit sans rien lui donner... L’homme pieux fit cette invocation : "Ô mon Dieu, j’ai renoncé à ce collier pour Toi, remplace-le moi par quelque chose de meilleur."
Plus tard, l’homme partit en direction de la mer, il monta dans une barque mais un ouragan se déchaîna et l’embarcation fut détruite. L’homme pieux s’accrocha à un morceau de bois, il flottait ainsi à la surface de l’eau, le vent le faisait dériver jusqu’à ce qu’il atteignit une île. Là, il trouva une mosquée où des gens priaient, il pria donc puis se mit à lire le Coran. Les gens de l’île lui dire : "Tu lis le Coran ?"
Il répondit : "Oui"
Ils dirent : "Enseigne le Coran à nos enfants, s’il te plait"
Il commença donc à leur enseigner et recevait un salaire pour cela. Lorsque les gens virent qu’il savait également écrire, ils lui demandèrent d’apprendre l’écriture à leurs enfants, ce qu’il fit et il en fut rémunéré.
Les habitants de l’île dirent à l’homme pieux : "Il y a ici une orpheline dont le père, qui est décédé, était un homme de bien. Voudrais-tu l’épouser ?"
Il répondit : "D’accord."
Il se maria donc et trouva que sa femme portait le même collier que celui qu’il avait trouvé à La Mecque ! Il lui demanda alors : "Quelle est l’histoire de ce bijou ?"
Elle lui raconta que son père, un jour, perdit ce collier à La Mecque et qu’un homme le lui avait rendu. Son père, depuis ce jour, invoquait Dieu, dans la prosternation, de donner à sa fille un époux comme cet homme qui lui avait rendu le collier. L’homme pieux dit alors à sa femme : "Je suis cet homme..."
L’homme pieux a résisté à la tentation de garder le collier pour lui alors qu’il avait très faim et avait besoin d’argent. L’épreuve était difficile mais il a tenu bon et Dieu Le Généreux Qui donne sans compter, lui a accordé plusieurs récompenses, à savoir : le meilleur travail possible c’est-à-dire enseigner le Coran, un endroit pour vivre et une épouse. Soubhanallah :
Il ne faut pas désespérer de l'aide d'Allah, même dans les situations les plus difficiles. Regarde cet homme, il a failli mourir de faim puis de noyade mais Dieu l’a sauvé de tous ces dangers al hamdoulillah...
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Le fait d’apprendre et de savoir faire quelque chose permet de trouver un travail. Cet homme savait lire et écrire, et cela lui a permis de travailler dans l’île. Chacun de nous est bon dans quelque chose, à nous de trouver dans quoi afin de développer le ou les dons que Dieu nous donne afin de participer au bien de tous.
Dieu Le Très Haut aime les patients et les pieux et répond à leurs invocations. Ainsi, lorsque l’homme pieux ne reçut rien pour avoir rendu le collier, il ne s’est pas énervé contre le propriétaire du bijou, au contraire, il a patienté et a invoqué Dieu. Allah, Le Généreux par excellence, a répondu à sa demande avec une générosité incroyable, digne de Sa Majesté. D’ailleurs la réponse de Dieu à l’invocation de l’homme pieux est un très grand miracle qui nous enseigne qu’il ne faut jamais désespérer de la miséricorde et des bienfaits de notre Créateur Unique et Tout Puissant Qui fait ce qu’Il veut, comme Il le veut et quand Il le veut car Il est capable de tout et que rien ne Lui est impossible. Louange à Lui pour l’éternité.
Que Dieu vous guide sur le droit chemin, ainsi que vos familles, qu’Il vous facilite le jeûne du mois de Ramadan, qu’Il vous aime, vous protège et qu’Il vous accorde le meilleur ici-bas et dans l’au-delà Amine.
La sadaqa d'Ahmed et Khadija
Khadija et son frère, Ahmad, sont tous excités à l’idée de l’approche du mois prochain. Ce sera le Ramadan et ensuite l’Eid, des moments pour apprendre à apprécier les choses qu'ils ont eues, et penser à d'autres qui n'ont pas autant.
Ils ont tous les deux épargné leur argent toute au long de l'année. Khadija, s’assit sur son lit et vide sa tirelire. Les pièces de monnaie s’éparpillent sur sa couverture. « C'est beaucoup d'argent. Maman nous dit que nous sommes censés aider quelqu'un. Elle veut que nous regardions combien nous avons et que nous pensions à quelqu'un qui n'a pas beaucoup d’argent, et qu’ensuite nous fassions quelque chose de gentille pour lui ».
Khadija dit en rassemblant ses pièces de ses mains: « Vides ta tirelire, Ahmad !».
Une grande quantité de pièces de monnaie se renverse sur leur lit. « Waouh! Nous pouvons faire beaucoup pour quelqu'un avec tout cet argent, » dit Ahmad en souriant. « C'est un moment si extraordinaire. Je suis heureux qu’on puisse aider les autres. »
« Mais nous devons le faire secrètement, Ahmad. Nous devons trouver quelqu'un et lui faire quelque chose de très gentille sans qu’il ne sache que c’est nous qui l’avons faite. Qui devrait-on choisir? » Demande Khadija.
«Que penses-tu de nos voisins, Akila, et Ibrahim. J'ai noté qu'ils ont des chaussures trouées » dit Ahmad ».
« C’est une bonne idée. Nous pourrions acheter de nouvelles chaussures pour eux. Ils ne sont pas aussi chanceux que nous. Nous avons beaucoup de chaussures, n’est-ce pas? » Remarqua Khadija.
« J'ai trois paires. Et toi, tu en as plus. Achetons de nouvelles chaussures pour eux pour le Eid » dit Ahmad avec enthousiasme.
Khadija et Ahmad allèrent voir leur mère. Elle était occupée à la cuisine. En voyant ses enfants arrivés à la cuisine elle dit : « Je vais faire des pizzas pour ce soir, c’est ce que vous aimez le plus durant le Ramadan ».
« Papa est à la Masjid, pour la salah. Quand il retournera à la maison, après le coucher du soleil, nous aurons un certain temps pour se retrouver ensemble. En attendant, vous les petits, on dirait que vous avez quelque chose derrière la tête. »
« Nous voulons aider les pauvres. Ahmad et moi avons épargné notre argent tout le long de l'année et nous voulons aider Akila et Ibrahim, nos voisins » répliqua Khadija.
Ahmad, tout excité, l’interrompu : « nous voulons les acheter des chaussures. »
La mère fit un sourire à ses beaux enfants. Elle est si fière d’eux.
« N'as-tu pas faim maman ? » demande Ahmad. Il savait qu'elle n'avait rien mangé et bu depuis l'aube en raison du jeûne.
«Un petit peu, mais je suis bien. Ne t’inquiètes pas pour moi. Quand tu seras plus grand, tu comprendras mieux et tu pourras jeûner aussi, » explique-t-elle à Ahmad qui était âgé seulement de quatre ans.
« Vous aimeriez que je vous emmène au magasin pour acheter les chaussures ? » demanda-t-elle.
« Toi ! Maman? Est-ce correcte? » S’étonna Khadija.
« Pourquoi ? naturellement. Partons » dit-elle.
Ils entrèrent dans un magasin de chaussures. Khadija choisit une paire de chaussures pour Akila, et Ahmad, une autre pour Ibrahim. Ils sont tous les deux si fiers d’avoir épargné leur argent et de pouvoir aider quelqu’un. Quelques temps après, ils rentrent à la maison. Ils enveloppent les boîtes de chaussure dans du papier brun et commencent à attendre impatiemment la nuit. Ils pourront livrer leurs cadeaux dans l’obscurité.
Le soleil commence à glisser derrière l'horizon. Un peu plus tard, leur père rentre à la maison. Il y a du alîm (potage), des pâtés, des samoussas...et des pizzas pour le dîner. La mère appelle ses enfants : « Khadija Ahmad ! Venez mangez vos pizzas, et quelques dates fraîches ! » Les enfants vinrent en courant dans la cuisine. La mère les offre un grand morceau. Ils l’avalent rapidement car ils sont impatients de réaliser leur plan.
« Doucement », dit le père en riant.
Il fait nuit. Ils enfilent leurs vestes, prennent les boîtes qu’ils avaient soigneusement enveloppées et se rendent tranquillement jusqu’à la maison d'Akila et d'Ibrahim. La mère chuchota : « Bien ! les enfants. Nous devons être très silencieux et agir rapidement. Ahmad, tu frappes à la porte après avoir posé les boîtes par terre et puis tu reviens ici en courant. Khadija et moi nous nous cacherons derrière ce buisson. Nous observerons comment ils viendront prendre leurs cadeaux. »
Khadija et Ahmad se mirent à rire nerveusement, tout joyeux. Khadija et sa mère se cachent tandis qu’Ahmad avance sur la pointe des pieds jusqu'à la porte. Il pose les deux boîtes devant le porche, et frappe à la porte. Puis il se met à courir, courir, courir… aussi rapidement qu'il peut et rejoint sa mère et Khadija.
« Shhh, » chuchote sa mère.
« Quelqu'un a ouvert la porte. »
Akila et Ibrahim sortent de la maison.
« Regarde là ! Il y a des boîtes. Quelqu'un les a laissés ici » dit Ibrahim.
Il prend les boîtes avec hésitation et étonnement. Il les ouvre gentiment et découvre ce qu’il y a à l’intérieur. A ce moment les deux enfants réalisent ce qui s’est passé. Quelqu’un les a offert un cadeau. Et quel cadeau ! Ils se mettent à pleurer de joie. Il est tellement heureux. Leurs pauvres vieilles chaussures leur faisaient tellement mal. Ils regardent autour d’eux pour savoir qui les a offerts ce moment de bonheur. Il fait très noir. Ibrahim jette un regard vers le ciel. C’est leur cadeau de Eid qui leur vient d’Allah. Ils prennent les boîtes et rentrent à l'intérieur. Ils avaient laissé la porte ouverte pendant qu'ils ouvraient leurs boîtes et la clarté de leur petite demeure illuminait leur visage angélique. Khadija et Ahmad ont vu les larmes de joie couler sur leurs joues innocentes.
Quelques minutes plus tard, Khadija et Ahmad, accompagnés de leur mère, rentrent tranquillement à leur maison.
Ahmad saute de joie. «Papa! Papa! Nous l'avons fait ! »
Khadija ajoute toute heureuse: « Et en plus, ils ne nous ont pas vus, Papa ! Ils ne savent pas que c’est nous. »
Les parents regardent leurs enfants avec une tendresse profonde. Ils sont si fiers d’eux. Ils savent que leurs enfants ont appris la vraie signification de la générosité et du sacrifice.
Le lendemain matin, le jour de Eid, quand ils sont sortis rendre visite à leurs amis, ils ont aperçu Akila et Ibrahim. Ils portaient tous deux leurs chaussures toutes neuves. Personne n'a rien dit. Ils ont juste souri, parce que c’était leur plus beau Eid.
« Sept personnes qu’Allah accordera un ombre sous son ombre le jour où il n'y aura aucune ombre exceptée l’ombre d’Allah… et un homme qui a donné quelque chose secrètement en charité tels que sa main gauche ne savait pas ce que sa main droite donnait… » (Rapporté par Mouslim et Boukhari)