10 mars 2016

Layla demande pardon à Allah

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Maman et Layla partent faire les courses au magasin. Layla a vu un paquet de bonbons qu'elle adore, alors Layla demande à Maman de lui en acheter.
Mais Maman n'est pas d'accord! Elle dit à Layla:
"Non, benti, il y a déjà des bonbons à la maison, on ne va pas en racheter, il faut d'abord finir les bonbons de la maison!"


Alors Layla, qui veut beaucoup ses bonbons, se met très en colère.
Elle crie, se roule par terre, et frappe Maman!
Sobhan'Allah, c'est très mal de frapper sa Oummi!


Layla et Maman finissent les courses et rentrent à la maison. Layla s'est calmée et elle demande pardon à Maman. Maman lui répond :
"Je te pardonne ma chérie, mais tu sais, quand tu fais une bêtise, il faut avant tout que tu demandes pardon à Allah. Répètes après moi : As-ta-ghfi-ru-Llah" (faire répéter à l'enfant)


Layla répète : "AstaghfiruLlah" Maman est contente, elle sourit à Layla et lui dit :
"Al HamdouliLlah, maintenant Allah est très fier de toi."

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La valeur du temps

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Dieu nous a donné la vie, le temps et la réflexion. Chacun d’entre nous est libre d’investir ce capital comme il l’entend.

On raconte qu’un modeste pêcheur tira un jour de l’eau un gros poisson.

Revenu chez lui, il découvrit dans le ventre de l’animal un joyau extraordinaire. Il alla chez un riche commerçant et lui proposa d’échanger sa découverte contre quelque argent. Le marchand, qui était honnête, lui dit après avoir examiné la magnifique perle : « Même si je te donnais tout ce que je possède, je ne pourrais payer le trésor que tu as trouvé ! Va plutôt voir le Roi ! »


Le pêcheur fut introduit auprès du roi et lui proposa le joyau. Ce dernier lui dit : « Le bien dont tu disposes est inestimable. J’ouvrirai pour toi mes coffres pendant une demi-journée, six heures exactement. Tu seras libre de prendre ce que tu veux en échange du joyau que tu as trouvé ! »
L’homme entra dans la salle des coffres et des trésors du roi, et il fut ébloui.

Dans une pièce, il y avait de la nourriture en grande quantité, composés des mets les plus exquis et des boissons les plus délicieuses. Dans une autre salle, il y avait des lits moelleux bordés de soie et de velours. Dans un autre espace enfin, il y avait de l’or, de l’argent et des perles en grande quantité.


« Une demi-journée, pensa-t-il en se frottant le ventre, c’est bien plus qu’il n’en faut pour emporter ce qui assurera ma subsistance le reste de mes jours. » Il choisit donc de commencer par passer à table, et fit bonne chère. »


L’envie de faire un bon somme suivit. « Une petite sieste est bienvenue, décida-t-il en bâillant, et j’aurai d’autant plus de force pour ramasser à la pelle tout ce dont j’aurai besoin. » Il s’assoupit le sourire aux lèvres, emporté par ses rêves de possession !


« Holà !, lui cria-t-on soudain à l’oreille, lève-toi, paresseux ! La sixième heure est passée ! » C’est par cette annonce qu’il fut douloureusement réveillé. Il supplia qu’on lui accordât quelques minutes afin de ramasser quelque chose.
« Sors de là, imbécile, ton heure est venue ! »


Et le malheureux pêcheur fut expulsé du palais les mains vides !


Voici à présent le sens de ce conte : le joyau, c’est l’âme de tout être humain, dont le prix est inestimable. La salle des nourritures correspond aux plaisirs de la vie, et celle du sommeil à l’inconscience et la négligence. Les pièces d’or et les perles sont les bonnes actions que l’on emporte dans l’au-delà. Lorsque la mort arrive, beaucoup d’hommes sont surpris, alors qu’elle est inéluctable. Et beaucoup passent leur jeunesse à commettre des erreurs, à remettre à plus tard leurs devoirs, en se disant qu’ils répareront le mal qu’ils ont fait dans leurs vieux jours…


L’Islam nous a mis en garde contre at-tamannî, mot arabe qui peut avoir un sens péjoratif lorsqu’il traduit les fausses espérances auxquelles l’homme s’accroche pour donner un sens à sa vie. Au lieu d’affronter la réalité, il se projette dans des rêves de pouvoir, ou de voyages, ou de richesses accumulées, ou de liaisons amoureuses. Mais ses rêves n’ont aucune consistance. Les espoirs de l’homme qui, au contraire, est habité par la volonté de s’engager sincèrement, tournent autour de trois choses : le savoir, la foi, et les actions qui rapprochent de Dieu.


Il est grand temps de prendre conscience de nos responsabilités, et d’agir sans plus attendre.


Avant que la mort ne réveille chacun d’entre nous…

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La valeur du dhikr

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Dans son livre sur les hauts faits et qualités de l'Imam Ahmed Ibn Hanbal (l'un des 4 grands Imams de la Oummah), l'Imam Ibnou Al Jawzi dit :
Il avait fait un voyage, il fit la prière dans une mosquée et voulut y rester pour y passer la nuit.
Le gardien de la mosquée vint lui dire :
~ Il faut quitter la mosquée.
~ Mais mon frère, je n'ai où aller !
~ Tu dois sortir, c'est interdit de dormir d'y dormir.
~ Mais mon frère ...
~ Tu dois sortir !

Alors, l'Imam quitta la mosquée et se mit à regarder à droite et à gauche ne sachant pas où aller. Puis, il s'assit à l'extérieur de la mosquée, sur le seuil. Le gardien vint fermer la porte de la mosquée, et lorsqu'il vit l'Imam sur le seuil, il lui demanda de partir.

~ Mais mon frère, je n'ai où aller !
~ Ne reste pas ici, tu dois partir !

Il ne savait toujours pas que cet homme était l'Imam Ahmed Ibn Hanbal. Le gardien grossier empoigna le pied de l'Imam et le tira jusqu'au milieu de la route. L'Imam Ahmed Ibn Hanbal restait interloqué face à un tel comportement : C'est la première fois que quelq'un le traitait comme ça !
Il était là, à réfélchir où est-ce qu'il pouvait bien aller, puis il vit le local d'un boulanger en face de la mosquée. Le boulanger avait vu le Shaykh Imam au milieu de la rue, alors il l'appela :
~ Ô Shaykh, viens, tu peux dormir dans ma boulangerie.

L'Imam Ibn Hanbal entra dans la boulangerie et s'assit. Il remarqua que le boulanger n'arrêtait pas de dire les formules de Dhikr (: évocations d'ALLAH TA3ALA), en mélangeant la pâte, en confectionnant des boules, en les déposant déposant au four. Il répétait sans cesse : << Astaghfiru ALLAH, Sbhan ALLAH Wa BiHAMDIH, Sbhan ALLAH L3AZHIM, La Ilaha Illa ALLAH ... >>.
L'Imam lui demanda :
~ Depuis combien de temps fais-tu ainsi ?
~ Ainsi comment ?
~ Je parle du Dhikr que tu fais sans cesse ...
~ Ah, ça fait des années que je suis ainsi : au lieu de rester silencieux, je fais Dhikr !
~ Et tu n'es pas fatigué ?
~ Non, j'ai pris l'habitude !
~ Et quelle forme de bénédiction en as-tu trouvé dans ta vie pour évoquer ALLAH autant ?
(: est-ce que le fais d'évoquer ALLAH autant, de LE Vénérer et de LE Glorifier sans cesse, laisse des traces dans ta vie ?)
~ Chaque fois que j'ai demandé quelque chose à ALLAH, IL me l'a accordée !
~ Sbhan ALLAH ! Chaque fois que tu as demandé quelque chose à ALLAH, IL te l'a accordé !
~ Ah oui, je le jure ! Chaque fois que je LUI ai demandé quelque chose, IL me l'a accordé à part une seule que j'attends encore ...
~ Et qu'est-ce c'est comme demande ?
~ Je LUI ai demandé de m'accorder de voir Ahmed Ibn Hanbal !

Alors, l'Imam Ahmed Ibn Hanbal lui dit :
~ ALLAH vient de t'exaucer ! Je suis Ahmed Ibn Hanbal et on m'a trainé par les pied jusqu'à ta boulangerie.
(: En fait, ce sont tes invocations qui m'ont fait expulser de la mosquée ! )

Le boulanger était très content, il s'est occupé avec hospitalité de l'Imam Ahmed Ibn Hanbal ... }


[ tiré d'une conférence du Shaykh Mohammed Al 3Arifi ]


<< Astaghfiru ALLAH, wa Sbhan ALLAH, wa Al Hamdu LILLAHI, wa ALLAHU AKBAR, wa La Ilaha Illa ALLAH, wa La Hawla Wa La Qowwata Illa BiLLAH ... >>

Une Magnifique histoire qui donne des frissons, qui fait du bien à entendre et à savoir, une histoire avec une sagesse et un conseil qui vous seront bénéfique Bî Idhnî ALLAH TA3ALA !

Qu'ALLAH SBHANOU WA TA3ALA nous comptes parmi les pieux et les pieuses ! ALLAHUMMA AMÎN !

Posté par Assya Hayati à 14:10 - - Permalien [#]

Jean-Jacques et Sébastien

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Jean-Jacques et Sébastien, deux chrétiens, se perdent dans le désert, marchent pendant des heures et s'épuisent de soif et de fatigue. Alors qu'ils sont au point de perdre complètement l'espoir et s'abandonner à leur sort, ils aperçoivent le minaret d'une petite mosquée...

Ils accourent vers la mosquée et Jean-Jacques dit à Sébastien :

"Ce sont des musulmans, je vais leur dire que je m'appelle Muhammad, alors ils vont bien s'occuper de moi".

 

Mais Sébastien n'est pas d'accord : "Non, moi je dirai la vérité et il arrivera ce qui devra arriver".

L'imam de la mosquée les voit et s'approche d'eux : "Bienvenus mes frères. Que puis-je pour vous ?"

 

Jean-Jacques supplia : "SVP, aidez-nous. Nous avons soif et faim, ça fait longtemps qu'on marche dans le désert".

Jean-Jacques hésite un peu, mais il continue : "Je m'appelle Muhammad", et il pince son ami Sébastien.

Sébastien répliqua, en jetant un regard coléreux à Jean-Jacques : "Moi, je m'appelle Sébastien "

"Entrez, entrez et mettez-vous à l'ombre", invita gentiment l'imam.

Puis il s'absenta un moment et revint avec un plateau avec des dattes fraîches, de l'eau, du lait et du pain :

"Voilà pour Sébastien. Quant à toi Muhammad, la chaleur t'a fait oublier que c'est le mois de Ramadan. Alors un peu de patience, Il ne reste que quelques heures avant le coucher de soleil !"


Comme c'est bien de dire la vérité ! Voici le salaire du mensonge."

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Les 3 fils de Jamila

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C'est l'histoire d'une maman, appelons-la Jamila, et de ses trois enfants Youssef, Brahim et Mouhamed.


Jamila, comme la plupart des mamans, aime énormément ses enfants.
Les enfants, comme la plupart des enfants, savent que leur maman les aime, mais ils ne savent pas à quel point (comme nous tous).

Youssef, Brahim et Mouhamed sont des enfants comme les autres. Et donc il leur arrive de faire des petites bêtises quand leur maman a le dos tourné.


Jamila est très intelligente, grâce à Allah (swt), et elle sait exactement comment faire pour que ses trois enfants ne fassent pas de bêtises et pour qu'ils fassent plein de bonnes choses.


Voyons tout d'abord ce qu'elle fait avec Youssef.

Youssef est un petit têtu qui n'en fait qu'à sa tête. Il n'est pas mauvais mais juste un peu faible et il n'arrive pas à résister quand il voit qu'on le met dans un environnement qui favorise les bêtises.

Une des bêtises préférées deYoussef est, par exemple, de jouer avec le feu.
Et pour que Youssef fasse ses devoirs tous les jours, qu'il fasse sa part de corvées ménagères, il faut être très patient car il déteste se fatiguer. C'est plus facile de se laisser aller d'après lui.

Jamila connaît très bien comment marche Youssef car c'est elle qui l'a fait et elle connaît à la fois ses qualités et ses defauts.

Parce qu'elle connaît tout de lui, en particulier ses faiblesses, Jamila sait que la seule chose qui peut stopper Youssef de faire des bêtises ou l'encourager à faire ses devoirs, c'est de le menacer avec des punitions.

Elle a beau expliquer à Youssef de ne pas faire de bêtises, mais ça ne sert à rien, il n'y a vraiment que les punitions qui marchent. Et elle a beau l'encourager à faire ses devoirs, ça ne marche pas.
Il n'y a que les menaces qui marchent.

Ainsi, Youssef connaît exactement la liste de bêtises à ne pas faire et la liste de devoirs à faire. Il sait aussi pourquoi il ne faut pas faire ces bêtises, mais ça ne lui suffit pas pour arrêter. Il sait pourquoi il devrait faire ses devoirs, mais ça ne lui suffit pas pour les faire. Il est juste un peu faible et paresseux.

Youssef connaît aussi les punitions qui vont avec les bêtises et avec le fait de ne pas faire ses devoirs. Il a très très peur de ces punitions et c'est pourquoi quand Jamila parle de punitions, Youssef arrête tout de suite les bêtises et fait ses devoirs.

Certains penseront que Jamila n'aime pas son fils Youssef, mais ce n'est pas vrai. Au contraire, Jamila l'aime énormément et donc elle essaie de tout son coeur de le protéger car elle sait (et il sait) que les bêtises ne feront que du mal à son fils et que les devoirs ne lui feront que du bien.

Ainsi, pour ne pas qu'il joue avec le feu et pour qu'il fasse ses devoirs, Jamila dit à Youssef qu'il sera consigné dans sa chambre pendant une semaine.
Jamila ne ment pas et si Youssef joue avec le feu ou qu'il ne fait pas ses devoirs et obtient une mauvaise note, elle le punira comme prévu. Encore une fois, ce sera par amour et non par haine qu'elle le punira. Elle ne veut que du bien pour son fils.


Brahim, lui, est un enfant différent.

Pour ne pas faire de bêtises ou pour faire ses devoirs, Jamila n'a pas à lui dire qu'il sera puni. Elle doit juste lui promettre une récompense. Ah ça !! Les récompenses, ça marche très bien avec Brahim !
Si Brahim fais ses devoirs et reste loin des problèmes, Jamila lui donne ce qu'elle lui a promis. La récompense peut-être immédiate ou peut-être différée, dans le cas où Jamila promet à Brahim de lui offrir un gros cadeau (par exemple une voiture) quelques temps après.

Jamila préfère avoir affaire à un enfant comme Brahim plutôt qu'un enfant comme Youssef, mais elle les aime tous les deux.
A la fin, s'ils sont obéissants, la seule différence entre les deux enfants est que Youssef ne sera pas puni alors que Brahim non seulement ne sera pas puni, mais en plus se retrouvera avec une belle récompense.
Si Youssef est intelligent, il comprendra vite qu'il a intérêt à copier son frère Brahim.

Mais attention, Brahim n'est pas parfait car il faut quand même que sa maman l'encourage pour qu'il fasse bien.



Mouhamed, lui, n'a rien à voir avec ses deux frères.


Jamila n'a pas besoin de le menacer pour qu'il ne fasse pas de bêtises ou pour qu'il fasse ses devoirs.
Et elle n'a pas besoin de lui promettre des récompenses non plus.


Pourquoi ?


Tout simplement parce que Mouhamed sait que les bêtises ne lui feront que du mal et que les devoirs qu'il a à faire ne lui seront que bénéfiques.

Ainsi, Mouhamed marche tout seul. Tout seul il s'éloigne des bêtises et fait tout ce qu'il a à faire.


Tu sais pourquoi Mouhamed sait ce qu'il sait ?

Ce n'est pas parce qu'il est savant, car ce n'est qu'un enfant.
C'est en fait parce qu'il aime tellement sa mère qu'il lui fait confiance à 100% et donc qu'il là croit quand elle lui dit que les bêtises ne lui apporteront que le malheur et que les devoirs qu'il fait ne contribueront qu'à son bonheur.

Au début, Mouhamed était comme ses frères, mais après avoir vu que sa maman avait toujours raison quand elle lui donnait des conseils, il a simplement décidé de lui faire confiance, de lui obéir et de ne plus mettre en doute les conseils qu'elle lui donne.

Et pourquoi Mouhamed aime-t-il autant sa mère ?


Parce qu'elle l'a fait et qu'elle s'est toujours occupée de lui, dans les bons et les mauvais moments, et qu'il lui doit tout.

Bien sûr, le préféré de Jamila est Mouhamed car il avance tout seul et qu'il aime énormément sa mère. Mais Jamila aime aussi Youssef et Brahim et elle n'espère qu'une chose : qu'ils fassent comme Mouhamed c'est-à-dire qu'ils avancent d'eux-mêmes en s'éloignant des bêtises et en faisant leurs devoirs.

Maintenant, si tu remplaces le mot "Jamila" par "Allah", et le mot "enfants" par "créatures", tu verras que :


- Youssef est un musulman qui fait la prière, le jeûne, paie la zakat et s'éloigne des péchés car il a peur d'aller en Enfer.

- Brahim est un musulman qui fait la prière, le jeûne, paie la zakat et s'éloigne des péchés car il veut aller au Paradis.

- Mouhamed est un musulman qui fait la prière, le jeûne, paie la zakat et s'éloigne des péchés seulement parce qu'il aime Allah pour qui Il est.

Attention, les trois sont des musulmans et Incha'Allah les trois iront au Paradis. Mais ils n'ont pas le même niveau de foi, Mouhamed ayant la foi la plus grande et la plus noble.
-


Tous les musulmans sont, en gros, soit des "Youssef", soit des "Brahim", soit des "Mouhamed".

Et ce n'est qu'en étant plus pieux que l'on peut progresser et essayer de devenir des musulmans aussi pieux et croyants que Mouhamed.

Pour finir, je n'ai qu'une chose à dire :


Qu'Allah Le Très-Haut fasse de nous des "Mouhamed".

Mais n'oublie-pas qu'avant qu'Allah ne nous change, il faut que nous commencions par changer nous-mêmes.

Résumé du texte (pour les personnes pressées) :

Dans la vie, il y a :


- Des gens qu'on doit pousser ou caresser du bâton pour qu'ils avancent vers le Paradis et qu'ils s'éloignent de l'Enfer,

- Des gens devant à qui on doit balancer une carotte pour qu'ils avancent vers le Paradis et

- Des gens qui avancent tout seuls vers le Paradis parce qu'ils veulent être avec Allah (swt).


A mon avis, mieux vaut être quelqu'un qui avance tout seul. Et être avec Allah est la seule chose que je désire.



Il n'y a de Puissance ni de Force qu'en Allah. "

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Ahmed et le ciel

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Cet après-midi, Papa et Maman ont déposé Ahmed chez Mamie Fatima. Mamie Fatima est très contente de voir Ahmed, elle l'aime beaucoup et adore lui raconter des histoires et lui apprendre tout plein de choses. Ahmed fait un bisou à Mamie Fatima en arrivant, et il s'en va jouer dehors dans le jardin, avec son ballon. 

Pendant ce temps, Mamie Fatima prépare un bon tajine de poulet! Miam miam!

Plus tard, Ahmed s'ennuie et rentre voir Mamie Fatima. Justement, le repas est prêt! Mamie Fatima et Ahmed commencent à manger, mais avant, ils disent BismiLlah!


-Mamie, c'est vraiment très bon! Je me régale! dis Ahmed.
-C'est gentil wouldi, ca me fait plaisir, répond Mamie Fatima.
A la fin du repas, ils disent "AlhamdouliLlah", merci à Dieu qui nous a donné à manger. En plus c'était trop bon!
Ahmed part s'assoir sur le canapé et il commence à dessiner. Soudain, Mamie Fatima l'appelle:
-Ahmed! Ahmed, viens voir mon chéri!
Curieux, Ahmed se lève et s'en va près de Mamie Fatima, qui est assise près de la fenêtre. Mamie hisse Ahmed sur ses genoux et pointe son doigt vers le ciel:
-Regarde Ahmed, dit-elle, la nuit commence à tomber, le ciel est tout rose.
-Waouh ! crie Ahmed, comme c'est beau!
-C'est la création d'Allah, tout à l'heure le ciel était bleu, maintenant il est rose! Sobhan'Allah! Dis-le toi aussi : sobhan'Allah (faire dire a l'enfant)
-Soban'Hallah! répète Ahmed.
-Haha ! Non Ahmed, c'est sobhan'Allah! corrige Mamie Fatima. Ca veut dire gloire à Allah! Il peut créer tout ce qu'il veut, et rendre le ciel rose alors qu'il était bleu!
-Allah est vraiment fort ! s'exclame Ahmed. C'est le plus grand de tous! Allahu akbar!

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Le vieil homme qui faisait mal ses ablutions

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Un jour, deux jeunes frères partirent à la mosquée, afin de prier. Là-bas, leur attention fut attirée par une personne âgée qui faisait mal ses ablutions. Les deux frères se consultèrent à voix basse, l’un dit alors : “On ne peut pas le laisser ainsi car le musulman est le miroir de son frère.”

L’autre lui répondit : “Tu as raison, il faut absolument lui montrer comment bien faire les ablutions, mais il est important de le conseiller d’une façon qui ne blesse pas ses sentiments.”

Les deux frères se mirent à réfléchir afin de trouver une idée appropriée. Ils allèrent vers le vieil homme et lui dirent : “ Oncle ! Comme vous le voyez, nous sommes deux jeunes et nous ne sommes pas d’accord entre nous sur la manière de faire l’ablution de façon correcte. Nous voulons faire l’ablution devant vous afin que vous jugiez entre nous et corrigiez nos fautes. Nous donnez-vous la permission ?”

L’homme répondit : “Oui, avec plaisir.”

Un des deux jeunes se mit donc à bien faire ses ablutions, ensuite le deuxième fit la même chose.

L’homme comprit alors où les jeunes voulaient en venir et il saisit qu’ils désiraient lui apprendre, avec intelligence, politesse et sagesse, la façon correcte de faire les ablutions. Il leur dit alors : “Vous avez certes raison, c’est moi qui était dans l’erreur.” Il les remercia puis s’en alla heureux de l’intelligence de ces deux jeunes et de leur politesse pour conseiller les autres.



Cette histoire, pleine de sagesse, nous apprend que voir les erreurs d’un frère plus âgé et l’aider à se corriger demande de l’aimer, de le respecter et de vouloir le bien pour lui. En effet, si on aime pour Dieu, on a peur de blesser, on fait donc attention à la façon de lui exposer le problème à régler.

Il faut également réfléchir sur la méthode à suivre afin d’éduquer sans bousculer car les personnes d’un certain age sont sensibles et n’acceptent pas toujours le conseil des plus jeunes. Dans ce récit, nous voyons que les jeunes ont réfléchi, se sont concertés avant d’agir et la façon méthode douce et sage qu’ils ont utilisée leur a, à la fin, value d’être remerciés par le vieil homme.

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09 mars 2016

Le lépreux, le teigneux et l'aveugle

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Abou Hourayra (que Allah lui accorde Sa satisfaction) rapporte qu’il a entendu dire le Prophète saws dire :

Dieu a voulu une fois éprouver trois des enfants d’Israël : un lépreux (maladie qui mange la peau), un teigneux (maladie qui infecte les cheveux) et un aveugle (quelqu'un qui ne peut pas voir).

Il leur envoya donc un Ange (sous l’apparence humaine) qui alla trouver le lépreux et lui dit : "Quelle est la chose que tu aimerais le plus avoir ?"
Il lui dit : "Un beau teint et une peau saine. Je voudrais me débarrasser de ce qui provoque le dégoût des autres."
L’Ange lui passa la main sur le corps et voilà que partit son aspect repoussant et que lui fut donné un beau teint. Il lui demanda alors : "Quelle sorte de biens aimerais-tu le plus avoir ?"
L'homme dit : "Des chameaux".
L'Ange lui donna aussitôt une chamelle enceinte et lui dit : "Allah ibarak fiha"


Puis il alla trouver le teigneux et lui demanda : "Qu’aimerais-tu le plus avoir ?"
Il dit : "De beaux cheveux afin que les gens ne soient plus dégoutés de moi."
L’Ange lui passa la main sur la tête et il fut soigné et eut une belle chevelure. Il lui dit alors : "Quelle sorte de biens désirerais-tu le plus ?"
L'homme dit : "Un boeuf".
L'Ange lui donna une vache enceinte et lui dit : "Allah ibarak fiha !"


Il alla enfin trouver l’aveugle et lui demanda : "Quelle chose souhaiterais-tu le plus ?"
Il dit : "Qu’on me rende la vue afin que je puisse voir les autres."
L’Ange lui passa la main sur les yeux et voilà qu’il vit de nouveau. Il lui dit : "Quelle sorte de biens aimerais-tu le plus avoir ?"
Il dit : "Un mouton", et l'ange lui donna une brebis enceinte.

 

Chacun vit son animal donner naissance à beaucoup de petits. Si bien que l’un eut bientôt une vallée pleine de chameaux,
l’autre une vallée pleine de vaches et le dernier une vallée pleine de moutons.

Puis l’Ange alla trouver le lépreux en prenant son ancienne apparence, c'est-à-dire avec la peau abimée et dégoutante, et lui dit : "Je suis un malheureux voyageur qui n'a ni à manger ni à boire. Personne ne peut m'aider, sauf Dieu et toi. Aussi je te demande, au nom de Celui qui t’a donné ce beau teint, cette belle peau et ta richesse, de me donner un seul chameau pour que je puisse continuer mon voyage." Il lui répondit : "Je paie déjà assez d’impôts." L'ange, sous sa forme de voyageur, rétorqua : "Je crois que je te connais ; est-ce que tu ne serais pas cet ancien lépreux, repoussé par les autres et pauvre ?"
Le lépreux décida de mentir, et dit : "J’ai hérité toutes ces richesses de mes ancêtres." L'ange dit : "Si tu mens, que Dieu te remette la maladie et la pauvreté que tu avais !"

Puis il alla trouver le teigneux en prenant la forme qu'il avait avant. Il lui demanda la même chose qu’à son compagnon et lui posa les mêmes questions. Il eut les mêmes réponses. Il lui dit : "Si tu mens que Dieu te remette la maladie et la pauvreté que tu avais !"

Il alla enfin trouver le troisième sous l’apparence d’un pauvre aveugle, et lui dit : "Je suis un homme misérable et je voyage sans nourriture, ni eau, ni biens. Personne ne peut m'aider, sauf Dieu et toi. Aussi je te demande, au nom de Celui qui t’a rendu la vue, de me donner un seul mouton pour m'aider à finir mon voyage."
L'homme lui dit : "J’étais aveugle, c'est vrai, et Dieu m’a rendu la vue. Prends ce que tu veux et laisse ce que tu veux de mes moutons.
Par Dieu, je ne te demanderai jamais de me rendre un mouton que tu auras pris au nom de Dieu, glorifié et honoré." L’Ange lui dit alors : "Garde tes richesses car je ne suis là que pour vous mettre à l’épreuve. Ainsi donc Dieu est satisfait de toi, et a frappé de Sa colère tes deux compagnons."

 

Petite sœur, petit frère, par ce hadith unanimement reconnu authentique, on voit comment Allah a éprouvé trois personnes en leur donnant la santé et la richesse alors qu’ils étaient malades et pauvres. Les 2 premières personnes n’ont pas été reconnaissantes de ces bienfaits et ont encouru la colère de Dieu alors que l’aveugle, resté humble, reconnaît avoir été dans la misère et cède ses biens de suite. Cette histoire pleine d’enseignements nous apprend qu’il faut partager ses biens, surtout à la demande de gens nécessiteux et remercier Allah et se montrer reconnaissant envers Lui car c’est Lui Qui donne et c’est Lui Qui reprend.

Posté par Assya Hayati à 22:41 - - Permalien [#]

Le bol de lait

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Al Boukhâry a rapporté dans son authentique sahih, d'après Abou Houreyra le récit que je vais te raconter :
« J'étais tiraillé par la faim, dit Abou Houreyra, au point que je mettais souvent une pierre sur mon ventre pour le calmer. Un jour, je me mis sur le chemin des Compagnons. Abou Bakr passa alors. Je lui demandai l'explication d'un verset du Coran, en espérant juste qu'ils m'invitent avec lui.


Je fis pareil quand 'Omar passa, mais sans résultat. Puis passa enfin le prophète Mohammed saws, qui me reconnut.

- Abou Houreyra! s'exclama-t-il.

- Me voici, Envoyé d'Allah! dis-je.

- Rejoins-moi !

 

Je demandai l'autorisation d'entrer chez lui. Il me la donna. J'aperçus du lait dans un bol.

- D'où vient ce lait? demanda le Prophète aux gens dans la maison.

- C'est une famille qui nous l'a donné, lui répondirent-ils.

- Abou Hourayra ! me dit le Prophète.

- Me voici, Envoyé d'Allah !

- Va appeler les gens de la « Çouffa ».

Les gens de la Çouffa étaient des pauvres, qui n'avaient pas de maison, ni de biens. Quand on donnait quelque chose à l'Envoyé d'Allah, il en prenait pour lui et leur en envoyait également. Mais s'il s'agissait d'aumône (sadaqa), il la leur envoyait en entier, sans y toucher.

Je fus déçu, car j'espérais boire de ce lait, qui suffirait à me nourrir pour cette journée et cette nuit.
Mais il fallait bien obéir à Dieu et à Son Prophète et j'allai les appeler.

Ils vinrent, et après autorisation, ils rentrèrent dans la maison et s'assirent.

- Abou Houreyra, me dit le Prophète, prends le bol et donne-leur à boire !

C'est ce que je fis. Chaque homme prenait le bol et buvait jusqu'à ce qu'il n'ait plus soif. Ensuite, il le donnait au suivant et ainsi de suite, jusqu'au dernier.

A la fin, je le remis à l'Envoyé d'Allah qui le prit dans sa main. II restait encore du lait. II leva la tête, me regarda et sourit.

- Abou Houreyra, dit-il. Il ne reste que toi et moi.

- Tu dis vrai, Ô Envoyé de Dieu.

- Assieds-toi et bois, me dit-il.

Je m'assis donc et bus.

- Bois encore, dit-il.

Je bus.

- Encore! insista-t-il.

Je bus encore.

II ne cessa de répéter cela, qu'à la fin je lui dis :

- Je jure par Allah, que je n'en peux plus !

- Passe-moi le récipient, me dit-il.

II le prit et but le lait qui restait. »

 

Ceci est un miracle, qui s'est produit à l'époque de notre cher prophète. Un simple bol de lait a pu nourrir un groupe de personnes affamées, car il ne se vidait jamais! Soubhan'Allah !
Ce hadith nous montre, encore une fois, la noblesse et la grandeur de l'âme du Rassoul Allah, car il n'a accepté de boire que à la fin, après que tous les pauvres aient étés rassasiés. Il est un exemple pour nous, essayons de lui ressembler et d'être aussi généreux et bon que lui!

Posté par Assya Hayati à 19:58 - - Permalien [#]

L'homme pauvre

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Au cours d’une réunion habituelle, le Prophète saws était présent et ses compagnons étaient assis autour de lui, pour apprendre de nouvelles histoires sur l’Islam, entendre les mots de la sagesse et recevoir des conseils.


Puis, un homme habillé de chiffons apparut et salua l’assemblée : « Salam aleikoum ! »


Le Prophète saws leur avait enseigné que tous les Musulmans étaient des frères et que dans une assemblée, celui qui arrivait devait s’installer à l’endroit où il y avait de la place.


Et voilà que le pauvre homme vint s’asseoir à côté d’un homme très riche. L’homme riche rassembla alors tous les pans de son vêtement près de lui, pour éviter que le pauvre homme ne le touche. Le Prophète saws ayant vu ce qui se passait, demanda à l’homme riche :

 

« - Vous avez peut être peur que sa pauvreté ne vous touche ?

« - Non, Messager d’Allah, répondit l’homme.

« - Alors peut être avez vous peur qu’une partie de votre richesse s’en aille vers lui ?

« - Non, Messager d’Allah !

« - Ou vous craignez alors que vos vêtements ne se transforment, s’il les touchait ?

« - Non, Ô Messager d’Allah !

« - Et bien alors pourquoi avez vous tiré vos vêtements loin de lui ?

 

L’homme riche répondit : « Je suis désolé car c’est une chose que je n’aurais pas dû faire. J’ai fait une grosse erreur. Pour me faire pardonner, je lui donne la moitié de ma fortune... »

Ayant entendu ceci, le pauvre homme dit : « Ô Envoyé d’Allah, je refuse son offre ! »

Toutes les personnes présentes furent surprises par cette réponse et pensaient que le pauvre homme était vraiment bête de ne pas accepter l’argent qu’on lui proposait.


Mais il expliqua :

« - Ô Prophète d’Allah, je refuse son offre car j’ai peur de devenir, avec trop d’argent, un homme arrogant et qui me ferait réagir de la même façon que lui avec les autres personnes pauvres. »

 

 

Cette histoire nous apprend qu'être riche nous pousse à devenir arrogant envers les plus pauvres. Mais la richesse n'est qu'un bienfait d'Allah, et une épreuve également! C'est Lui qui nous la donne et Lui seul qui peut nous la reprendre. Nous devons toujours considérer que les hommes sont égaux. Un riche n'est pas meilleur qu'au pauvre, car si Dieu le veut, ce même riche pourrait devenir pauvre un jour !

Remercions Allah chaque jour de ce qu'Il nous offre, et soyons modestes, généreux et bienveillants avec tout le monde, riche ou pauvre !

Posté par Assya Hayati à 14:53 - - Permalien [#]