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Bébé Muslim, l'islam pour les enfants musulmans

Bébé Muslim, l'islam pour les enfants musulmans
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Test Coucou
13 mars 2016

La jeunesse de l'imam Malik

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Voici l'histoire édifiante attribuée à l’Imâm Mâlik Ibn Dînâr -(qu’Allâh lui fasse Miséricorde) :


« J'ai commencé ma vie, égaré, porté sur le vin et enclin à commettre tous les actes de désobéissances.
Je pratiquais l'usure, j'agressais les gens et je commettais tous les péchés possibles.
Les gens m'évitaient à cause de mon comportement.
Cependant un jour j'ai voulu me marier et avoir une fille.
De ce fait je me suis marié, et j'ai eu une fille à qui j'ai donné le nom de Fatima.
Je l'ai aimé d'un grand amour.
A chaque fois qu'elle grandissait, la foi augmentait dans mon cœur et le péché y diminuait.
Parfois en me voyant tenir un verre de vin dans ma main elle s'approchait de moi et me le renversait alors qu'elle n'avait que 2 ans.
C’était comme si Allah lui inspiré de faire cela.
Plus Fatima grandissait plus ma foi augmentait et plus je m'éloignais du péché.
Mais lorsque Fatima atteignit l'âge de trois ans elle mourut -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-.
Je suis alors devenu pire que je ne l'étais, je n'avais pas la patience des croyants qui pouvait m'aider à supporter cette épreuve.
Mon comportement est devenu pire qu'avant, et le diable s'est joué de moi comme il a voulu.
Un jour il (le diable) m'a suggéré de m'enivrer comme je ne l'avais jamais fait auparavant.
J'ai pris alors du vin et je n'ai cessé d'en boire toute la nuit au point que je voyais toutes sortes de rêves.
C'est alors que j'ai eu cette vision :
Je me suis vu le jour de la Résurrection, alors que le soleil a disparu que les mers ce sont transformée en feu et que la terre avait tremblé violemment.
Les gens étaient rassemblés pour le jugement dernier.
Ils formaient des groupes et des groupes et moi j'étais au milieu d'eux.


C'est alors que j'ai entendu un homme crier :
« Ô toi vient passer en jugement devant le tout puissant. »


J'ai vu le visage de cet homme devenir noir de peur.
Tout à coup le monde s'est caché à ma vue, et il ne resta personne à l'endroit du jugement.
Ensuite j'ai vu un gros serpent terrifiant venir vers moi la bouche ouverte.
Je me suis sauvé à sa vue et j'ai couru autant que j'ai pu pousser par la peur.


J'ai rencontré sur mon chemin un vieillard frêle et je lui ai dit :
« Sauve-moi de ce serpent ! »


Il m'a répondu :
« Ô mon fils je suis très faible et je ne peux rien pour toi, va cependant dans cette direction, peut être que tu pourras lui échapper. »


J'ai suivi son conseil et j'ai pris la direction indiquée, poursuivit par le serpent.
Mais j'ai trouvé devant moi un grand feu.


Je me suis alors dit :
« J'échappe au serpent, pour tomber dans le feu ? »


Je suis revenu en courant, tandis que le serpent se rapprochait de moi, et j'ai trouvé le vieillard frêle qui m'avait indiquait cette direction.


Je lui ai dit :
« Je t'adjure devant Allah aide moi. »


Il pleura alors de compassion à la vue de mon état et me dit :
« Je suis faible comme tu le vois et je ne peux rien pour toi, va cependant du coté de cette montagne peut être que tu pourras lui échapper. »


J'ai suivi son conseil et j'ai couru vers la montagne alors que le serpent était sur le point de m'attraper.


En montant au sommet de la montagne j'ai vu des petits enfants qui en me voyant se mirent à crier :
« Ô Fatima rejoint ton père, rejoint ton père ! »


J'ai su alors qu'il s'agissait de ma fille.
Je me suis alors réjoui donc d'avoir une fille qui est morte à l'âge de trois ans, et qui vient pour me sauver de cette situation.
Elle m'a pris alors par sa main droite, et a repoussé le serpent par sa main gauche tandis que j'étais comme un mort tellement j'avais peur.


Ensuite, elle s'est mise sur mes genoux, comme elle le faisait dans le bas monde en me disant :
« O père le moment n'est il pas venu pour les cœurs des croyants de s'humilier en entendant le rappel d'Allah ? »


J'ai dis alors :
« O ma fille qui est ce serpent ? »


Elle m'a dit :
« Ce sont tes mauvaises actions père tu les as engraissées et fait grossir jusqu'a qu'elles ont failli te dévorer, ne sais tu pas, père que les mauvaises actions de ce monde se matérialisent le jour de la Résurrection ? »


J'ai dit :
« Et le vieillard frêle ? »


Elle m'a répondu :
« Ce sont tes bonnes actions, tu l'as affaibli et rendu frêle jusqu'a ce qu'il a pleuré devant ton état en ne pouvant pas te venir en aide. Si tu ne m’avais pas enfanté et si je n'étais pas morte en bas âge rien ne t'aurai sauvé de ce serpent. »


J'ai entendu :
« Le moment n'est il pas venu pour les cœurs des croyants de s'humilier en entendant le Rappel d'Allah »
(Sourate 57, verset 16)
Je me suis réveillé alors en criant :
« Oui le moment est venu Seigneur ! Oui le moment est venu Seigneur ! ». »


Après cette vision Mâlik Ibn Dînâr -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- se réveilla terrorisé suite à quoi, il prit la décision ferme de se repentir. Il devint ainsi parmi les plus grands vertueux savants de cette communauté.


Qu'Allah nous accorde à toutes et tous le repentir général
Amîne

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13 mars 2016

Le partage du repas

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Une histoire a été rapportée au sujet d'un homme. Un jour il s'est assis avec son épouse pour manger du poulet grillé. Un mendiant a alors frappé à la porte et quand l'homme est allé lui répondre, il a grondé le mendiant et l'a chassé.
Par la volonté d'Allah, ce même homme est devenu pauvre après et a été privé de tout ce qu'il avait; en raison de sa pauvreté, il a dû divorcer son épouse.
Elle s'est mariée à un autre homme et un jour où elle s'asseyait avec son nouveau mari pour manger du poulet grillé, quelqu'un frappa à la porte. L'homme dit à son épouse:
"Donne ce poulet à l'homme à la porte." Quand elle l'a ouvert, elle a été choquée de se rendre compte que c'était son premier mari. Elle lui a donné le poulet et est retournée à son mari en pleurant. Son mari lui a demandé pourquoi elle pleurait? Elle l'a informé que l'homme à la porte était son mari précédent. Elle lui a alors raconté au sujet de l'histoire du mendiant que son mari précédent avait grondé et chassé et à cela son mari lui répondit:
"Par Allah, c'était moi ce mendiant".


Rien est éternel ici bas, il faut partager le peu qu'on a.

Qu' allah nous préserve de l'avarice et de l'égoïsme et nous accorde un coeur généreux. amine

13 mars 2016

Le naufragé

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Le seul survivant d'un naufrage s'est échoué seul sur une minuscule île inhabité.
Il se mit à appeler Allah à l'aide avec ferveur, tout en scrutant chaque jour l'horizon à la recherche des secours, sans aucun résultat.
Epuisé, il se finit par se résigner à construire une hutte avec les restes de l'épave. Il réussit au moins à se mettre à l'abri, des éléments.

Mais un jour, de retour de la chasse, il arriva à sa hutte pour la voir en proie aux flammes, de large volute de fumée s'échappant vers le ciel. Le pire
était arrivé : tout était perdu. Il était frappé de consternation et de colére.

"Allah, comment as-Tu pu me faire ça! " cria-t-il.

Le lendemain matin, toutefois, il fut réveillé par le bruit d'un navire approchant la plage. Ils venaient à son secours.

"Comment avez-vous su que j'étais là?" s'étonna l'homme à la face des secours.
"Nous avons aperçu vos signaux de fumée" dirent-ils.

Il est facile de se décourager quand les choses vont mal. Mais nous ne devrions pas perdre espoir, car Allah travaille à la réalisation de nos vies, même dans la douleur et la souffrance.

Souvenez vous que la prochaine fois que votre petite hutte brûle, cela pourrait bien être les signaux de fumée qui vous améneront le Grand Secours d'Allah.

10 mars 2016

Le mérite de nos mères

Sans titre 5

 

Un homme se dirigeait vers la Mecque pour le Hajj et il portait sa maman durant le pélerinage sur son dos.

Il demanda alors au Prophète :
« Ô Messager d’Allah, est-ce que j’ai rendu son droit à ma maman ? »


Alors il répondit : « Même pas d’un cri qu’elle a poussé lorsqu’elle t’a porté et mis au monde! ».

L’homme, étonné, s’est écrié « Comment cela se fait-il ô Messager d’Allah ? ».

Le Messager répondit : « Tu la portes en attendant sa mort alors qu’elle t’a porté en attendant ta vie ! »

 

 

Dieu le Très haut a dit :
"Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans.” Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination." S31 V14

10 mars 2016

Le collier perdu

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Il était une fois un homme pieux qui se trouvait à La Mecque. Il n’avait plus d’argent, il souffrait de la faim, il était presque sur le point de mourir. Pendant qu’il marchait dans une des ruelles de La Mecque, il trouva un collier de valeur, très précieux. Il prit donc le bijou et se rendit à la sainte Mosquée.

Là, il trouva un homme qui cherchait le collier. Ce dernier lui décrivit le bijou sans se tromper ; l’homme pieux lui donna donc le collier en espérant recevoir quelque chose en retour mais le propriétaire prit le bijou et partit sans rien lui donner... L’homme pieux fit cette invocation : "Ô mon Dieu, j’ai renoncé à ce collier pour Toi, remplace-le moi par quelque chose de meilleur."

Plus tard, l’homme partit en direction de la mer, il monta dans une barque mais un ouragan se déchaîna et l’embarcation fut détruite. L’homme pieux s’accrocha à un morceau de bois, il flottait ainsi à la surface de l’eau, le vent le faisait dériver jusqu’à ce qu’il atteignit une île. Là, il trouva une mosquée où des gens priaient, il pria donc puis se mit à lire le Coran. Les gens de l’île lui dire : "Tu lis le Coran ?"

Il répondit : "Oui"

Ils dirent : "Enseigne le Coran à nos enfants, s’il te plait"

Il commença donc à leur enseigner et recevait un salaire pour cela. Lorsque les gens virent qu’il savait également écrire, ils lui demandèrent d’apprendre l’écriture à leurs enfants, ce qu’il fit et il en fut rémunéré.

Les habitants de l’île dirent à l’homme pieux : "Il y a ici une orpheline dont le père, qui est décédé, était un homme de bien. Voudrais-tu l’épouser ?"

Il répondit : "D’accord."

Il se maria donc et trouva que sa femme portait le même collier que celui qu’il avait trouvé à La Mecque ! Il lui demanda alors : "Quelle est l’histoire de ce bijou ?"

Elle lui raconta que son père, un jour, perdit ce collier à La Mecque et qu’un homme le lui avait rendu. Son père, depuis ce jour, invoquait Dieu, dans la prosternation, de donner à sa fille un époux comme cet homme qui lui avait rendu le collier. L’homme pieux dit alors à sa femme : "Je suis cet homme..."

 

 

 

 

L’homme pieux a résisté à la tentation de garder le collier pour lui alors qu’il avait très faim et avait besoin d’argent. L’épreuve était difficile mais il a tenu bon et Dieu Le Généreux Qui donne sans compter, lui a accordé plusieurs récompenses, à savoir : le meilleur travail possible c’est-à-dire enseigner le Coran, un endroit pour vivre et une épouse. Soubhanallah :

Il ne faut pas désespérer de l'aide d'Allah, même dans les situations les plus difficiles. Regarde cet homme, il a failli mourir de faim puis de noyade mais Dieu l’a sauvé de tous ces dangers al hamdoulillah...
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Le fait d’apprendre et de savoir faire quelque chose permet de trouver un travail. Cet homme savait lire et écrire, et cela lui a permis de travailler dans l’île. Chacun de nous est bon dans quelque chose, à nous de trouver dans quoi afin de développer le ou les dons que Dieu nous donne afin de participer au bien de tous.

Dieu Le Très Haut aime les patients et les pieux et répond à leurs invocations. Ainsi, lorsque l’homme pieux ne reçut rien pour avoir rendu le collier, il ne s’est pas énervé contre le propriétaire du bijou, au contraire, il a patienté et a invoqué Dieu. Allah, Le Généreux par excellence, a répondu à sa demande avec une générosité incroyable, digne de Sa Majesté. D’ailleurs la réponse de Dieu à l’invocation de l’homme pieux est un très grand miracle qui nous enseigne qu’il ne faut jamais désespérer de la miséricorde et des bienfaits de notre Créateur Unique et Tout Puissant Qui fait ce qu’Il veut, comme Il le veut et quand Il le veut car Il est capable de tout et que rien ne Lui est impossible. Louange à Lui pour l’éternité.

Que Dieu vous guide sur le droit chemin, ainsi que vos familles, qu’Il vous facilite le jeûne du mois de Ramadan, qu’Il vous aime, vous protège et qu’Il vous accorde le meilleur ici-bas et dans l’au-delà Amine.

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10 mars 2016

La sadaqa d'Ahmed et Khadija

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Khadija et son frère, Ahmad, sont tous excités à l’idée de l’approche du mois prochain. Ce sera le Ramadan et ensuite l’Eid, des moments pour apprendre à apprécier les choses qu'ils ont eues, et penser à d'autres qui n'ont pas autant.


Ils ont tous les deux épargné leur argent toute au long de l'année. Khadija, s’assit sur son lit et vide sa tirelire. Les pièces de monnaie s’éparpillent sur sa couverture. « C'est beaucoup d'argent. Maman nous dit que nous sommes censés aider quelqu'un. Elle veut que nous regardions combien nous avons et que nous pensions à quelqu'un qui n'a pas beaucoup d’argent, et qu’ensuite nous fassions quelque chose de gentille pour lui ».

Khadija dit en rassemblant ses pièces de ses mains: « Vides ta tirelire, Ahmad !».


Une grande quantité de pièces de monnaie se renverse sur leur lit. « Waouh! Nous pouvons faire beaucoup pour quelqu'un avec tout cet argent, » dit Ahmad en souriant. « C'est un moment si extraordinaire. Je suis heureux qu’on puisse aider les autres. »


« Mais nous devons le faire secrètement, Ahmad. Nous devons trouver quelqu'un et lui faire quelque chose de très gentille sans qu’il ne sache que c’est nous qui l’avons faite. Qui devrait-on choisir? » Demande Khadija.


«Que penses-tu de nos voisins, Akila, et Ibrahim. J'ai noté qu'ils ont des chaussures trouées » dit Ahmad ».
« C’est une bonne idée. Nous pourrions acheter de nouvelles chaussures pour eux. Ils ne sont pas aussi chanceux que nous. Nous avons beaucoup de chaussures, n’est-ce pas? » Remarqua Khadija.


« J'ai trois paires. Et toi, tu en as plus. Achetons de nouvelles chaussures pour eux pour le Eid » dit Ahmad avec enthousiasme.
Khadija et Ahmad allèrent voir leur mère. Elle était occupée à la cuisine. En voyant ses enfants arrivés à la cuisine elle dit : « Je vais faire des pizzas pour ce soir, c’est ce que vous aimez le plus durant le Ramadan ».


« Papa est à la Masjid, pour la salah. Quand il retournera à la maison, après le coucher du soleil, nous aurons un certain temps pour se retrouver ensemble. En attendant, vous les petits, on dirait que vous avez quelque chose derrière la tête. »
« Nous voulons aider les pauvres. Ahmad et moi avons épargné notre argent tout le long de l'année et nous voulons aider Akila et Ibrahim, nos voisins » répliqua Khadija.

Ahmad, tout excité, l’interrompu : « nous voulons les acheter des chaussures. »

La mère fit un sourire à ses beaux enfants. Elle est si fière d’eux.
« N'as-tu pas faim maman ? » demande Ahmad. Il savait qu'elle n'avait rien mangé et bu depuis l'aube en raison du jeûne.
«Un petit peu, mais je suis bien. Ne t’inquiètes pas pour moi. Quand tu seras plus grand, tu comprendras mieux et tu pourras jeûner aussi, » explique-t-elle à Ahmad qui était âgé seulement de quatre ans.
« Vous aimeriez que je vous emmène au magasin pour acheter les chaussures ? » demanda-t-elle.
« Toi ! Maman? Est-ce correcte? » S’étonna Khadija.
« Pourquoi ? naturellement. Partons » dit-elle.


Ils entrèrent dans un magasin de chaussures. Khadija choisit une paire de chaussures pour Akila, et Ahmad, une autre pour Ibrahim. Ils sont tous les deux si fiers d’avoir épargné leur argent et de pouvoir aider quelqu’un. Quelques temps après, ils rentrent à la maison. Ils enveloppent les boîtes de chaussure dans du papier brun et commencent à attendre impatiemment la nuit. Ils pourront livrer leurs cadeaux dans l’obscurité.


Le soleil commence à glisser derrière l'horizon. Un peu plus tard, leur père rentre à la maison. Il y a du alîm (potage), des pâtés, des samoussas...et des pizzas pour le dîner. La mère appelle ses enfants : « Khadija Ahmad ! Venez mangez vos pizzas, et quelques dates fraîches ! » Les enfants vinrent en courant dans la cuisine. La mère les offre un grand morceau. Ils l’avalent rapidement car ils sont impatients de réaliser leur plan.

« Doucement », dit le père en riant.


Il fait nuit. Ils enfilent leurs vestes, prennent les boîtes qu’ils avaient soigneusement enveloppées et se rendent tranquillement jusqu’à la maison d'Akila et d'Ibrahim. La mère chuchota : « Bien ! les enfants. Nous devons être très silencieux et agir rapidement. Ahmad, tu frappes à la porte après avoir posé les boîtes par terre et puis tu reviens ici en courant. Khadija et moi nous nous cacherons derrière ce buisson. Nous observerons comment ils viendront prendre leurs cadeaux. »


Khadija et Ahmad se mirent à rire nerveusement, tout joyeux. Khadija et sa mère se cachent tandis qu’Ahmad avance sur la pointe des pieds jusqu'à la porte. Il pose les deux boîtes devant le porche, et frappe à la porte. Puis il se met à courir, courir, courir… aussi rapidement qu'il peut et rejoint sa mère et Khadija.


« Shhh, » chuchote sa mère.
« Quelqu'un a ouvert la porte. »


Akila et Ibrahim sortent de la maison.
« Regarde là ! Il y a des boîtes. Quelqu'un les a laissés ici » dit Ibrahim.


Il prend les boîtes avec hésitation et étonnement. Il les ouvre gentiment et découvre ce qu’il y a à l’intérieur. A ce moment les deux enfants réalisent ce qui s’est passé. Quelqu’un les a offert un cadeau. Et quel cadeau ! Ils se mettent à pleurer de joie. Il est tellement heureux. Leurs pauvres vieilles chaussures leur faisaient tellement mal. Ils regardent autour d’eux pour savoir qui les a offerts ce moment de bonheur. Il fait très noir. Ibrahim jette un regard vers le ciel. C’est leur cadeau de Eid qui leur vient d’Allah. Ils prennent les boîtes et rentrent à l'intérieur. Ils avaient laissé la porte ouverte pendant qu'ils ouvraient leurs boîtes et la clarté de leur petite demeure illuminait leur visage angélique. Khadija et Ahmad ont vu les larmes de joie couler sur leurs joues innocentes.


Quelques minutes plus tard, Khadija et Ahmad, accompagnés de leur mère, rentrent tranquillement à leur maison.
Ahmad saute de joie. «Papa! Papa! Nous l'avons fait ! »
Khadija ajoute toute heureuse: « Et en plus, ils ne nous ont pas vus, Papa ! Ils ne savent pas que c’est nous. »


Les parents regardent leurs enfants avec une tendresse profonde. Ils sont si fiers d’eux. Ils savent que leurs enfants ont appris la vraie signification de la générosité et du sacrifice.


Le lendemain matin, le jour de Eid, quand ils sont sortis rendre visite à leurs amis, ils ont aperçu Akila et Ibrahim. Ils portaient tous deux leurs chaussures toutes neuves. Personne n'a rien dit. Ils ont juste souri, parce que c’était leur plus beau Eid.


« Sept personnes qu’Allah accordera un ombre sous son ombre le jour où il n'y aura aucune ombre exceptée l’ombre d’Allah… et un homme qui a donné quelque chose secrètement en charité tels que sa main gauche ne savait pas ce que sa main droite donnait… » (Rapporté par Mouslim et Boukhari)

10 mars 2016

Layla demande pardon à Allah

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Maman et Layla partent faire les courses au magasin. Layla a vu un paquet de bonbons qu'elle adore, alors Layla demande à Maman de lui en acheter.
Mais Maman n'est pas d'accord! Elle dit à Layla:
"Non, benti, il y a déjà des bonbons à la maison, on ne va pas en racheter, il faut d'abord finir les bonbons de la maison!"


Alors Layla, qui veut beaucoup ses bonbons, se met très en colère.
Elle crie, se roule par terre, et frappe Maman!
Sobhan'Allah, c'est très mal de frapper sa Oummi!


Layla et Maman finissent les courses et rentrent à la maison. Layla s'est calmée et elle demande pardon à Maman. Maman lui répond :
"Je te pardonne ma chérie, mais tu sais, quand tu fais une bêtise, il faut avant tout que tu demandes pardon à Allah. Répètes après moi : As-ta-ghfi-ru-Llah" (faire répéter à l'enfant)


Layla répète : "AstaghfiruLlah" Maman est contente, elle sourit à Layla et lui dit :
"Al HamdouliLlah, maintenant Allah est très fier de toi."

10 mars 2016

La valeur du temps

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Dieu nous a donné la vie, le temps et la réflexion. Chacun d’entre nous est libre d’investir ce capital comme il l’entend.

On raconte qu’un modeste pêcheur tira un jour de l’eau un gros poisson.

Revenu chez lui, il découvrit dans le ventre de l’animal un joyau extraordinaire. Il alla chez un riche commerçant et lui proposa d’échanger sa découverte contre quelque argent. Le marchand, qui était honnête, lui dit après avoir examiné la magnifique perle : « Même si je te donnais tout ce que je possède, je ne pourrais payer le trésor que tu as trouvé ! Va plutôt voir le Roi ! »


Le pêcheur fut introduit auprès du roi et lui proposa le joyau. Ce dernier lui dit : « Le bien dont tu disposes est inestimable. J’ouvrirai pour toi mes coffres pendant une demi-journée, six heures exactement. Tu seras libre de prendre ce que tu veux en échange du joyau que tu as trouvé ! »
L’homme entra dans la salle des coffres et des trésors du roi, et il fut ébloui.

Dans une pièce, il y avait de la nourriture en grande quantité, composés des mets les plus exquis et des boissons les plus délicieuses. Dans une autre salle, il y avait des lits moelleux bordés de soie et de velours. Dans un autre espace enfin, il y avait de l’or, de l’argent et des perles en grande quantité.


« Une demi-journée, pensa-t-il en se frottant le ventre, c’est bien plus qu’il n’en faut pour emporter ce qui assurera ma subsistance le reste de mes jours. » Il choisit donc de commencer par passer à table, et fit bonne chère. »


L’envie de faire un bon somme suivit. « Une petite sieste est bienvenue, décida-t-il en bâillant, et j’aurai d’autant plus de force pour ramasser à la pelle tout ce dont j’aurai besoin. » Il s’assoupit le sourire aux lèvres, emporté par ses rêves de possession !


« Holà !, lui cria-t-on soudain à l’oreille, lève-toi, paresseux ! La sixième heure est passée ! » C’est par cette annonce qu’il fut douloureusement réveillé. Il supplia qu’on lui accordât quelques minutes afin de ramasser quelque chose.
« Sors de là, imbécile, ton heure est venue ! »


Et le malheureux pêcheur fut expulsé du palais les mains vides !


Voici à présent le sens de ce conte : le joyau, c’est l’âme de tout être humain, dont le prix est inestimable. La salle des nourritures correspond aux plaisirs de la vie, et celle du sommeil à l’inconscience et la négligence. Les pièces d’or et les perles sont les bonnes actions que l’on emporte dans l’au-delà. Lorsque la mort arrive, beaucoup d’hommes sont surpris, alors qu’elle est inéluctable. Et beaucoup passent leur jeunesse à commettre des erreurs, à remettre à plus tard leurs devoirs, en se disant qu’ils répareront le mal qu’ils ont fait dans leurs vieux jours…


L’Islam nous a mis en garde contre at-tamannî, mot arabe qui peut avoir un sens péjoratif lorsqu’il traduit les fausses espérances auxquelles l’homme s’accroche pour donner un sens à sa vie. Au lieu d’affronter la réalité, il se projette dans des rêves de pouvoir, ou de voyages, ou de richesses accumulées, ou de liaisons amoureuses. Mais ses rêves n’ont aucune consistance. Les espoirs de l’homme qui, au contraire, est habité par la volonté de s’engager sincèrement, tournent autour de trois choses : le savoir, la foi, et les actions qui rapprochent de Dieu.


Il est grand temps de prendre conscience de nos responsabilités, et d’agir sans plus attendre.


Avant que la mort ne réveille chacun d’entre nous…

10 mars 2016

La valeur du dhikr

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Dans son livre sur les hauts faits et qualités de l'Imam Ahmed Ibn Hanbal (l'un des 4 grands Imams de la Oummah), l'Imam Ibnou Al Jawzi dit :
Il avait fait un voyage, il fit la prière dans une mosquée et voulut y rester pour y passer la nuit.
Le gardien de la mosquée vint lui dire :
~ Il faut quitter la mosquée.
~ Mais mon frère, je n'ai où aller !
~ Tu dois sortir, c'est interdit de dormir d'y dormir.
~ Mais mon frère ...
~ Tu dois sortir !

Alors, l'Imam quitta la mosquée et se mit à regarder à droite et à gauche ne sachant pas où aller. Puis, il s'assit à l'extérieur de la mosquée, sur le seuil. Le gardien vint fermer la porte de la mosquée, et lorsqu'il vit l'Imam sur le seuil, il lui demanda de partir.

~ Mais mon frère, je n'ai où aller !
~ Ne reste pas ici, tu dois partir !

Il ne savait toujours pas que cet homme était l'Imam Ahmed Ibn Hanbal. Le gardien grossier empoigna le pied de l'Imam et le tira jusqu'au milieu de la route. L'Imam Ahmed Ibn Hanbal restait interloqué face à un tel comportement : C'est la première fois que quelq'un le traitait comme ça !
Il était là, à réfélchir où est-ce qu'il pouvait bien aller, puis il vit le local d'un boulanger en face de la mosquée. Le boulanger avait vu le Shaykh Imam au milieu de la rue, alors il l'appela :
~ Ô Shaykh, viens, tu peux dormir dans ma boulangerie.

L'Imam Ibn Hanbal entra dans la boulangerie et s'assit. Il remarqua que le boulanger n'arrêtait pas de dire les formules de Dhikr (: évocations d'ALLAH TA3ALA), en mélangeant la pâte, en confectionnant des boules, en les déposant déposant au four. Il répétait sans cesse : << Astaghfiru ALLAH, Sbhan ALLAH Wa BiHAMDIH, Sbhan ALLAH L3AZHIM, La Ilaha Illa ALLAH ... >>.
L'Imam lui demanda :
~ Depuis combien de temps fais-tu ainsi ?
~ Ainsi comment ?
~ Je parle du Dhikr que tu fais sans cesse ...
~ Ah, ça fait des années que je suis ainsi : au lieu de rester silencieux, je fais Dhikr !
~ Et tu n'es pas fatigué ?
~ Non, j'ai pris l'habitude !
~ Et quelle forme de bénédiction en as-tu trouvé dans ta vie pour évoquer ALLAH autant ?
(: est-ce que le fais d'évoquer ALLAH autant, de LE Vénérer et de LE Glorifier sans cesse, laisse des traces dans ta vie ?)
~ Chaque fois que j'ai demandé quelque chose à ALLAH, IL me l'a accordée !
~ Sbhan ALLAH ! Chaque fois que tu as demandé quelque chose à ALLAH, IL te l'a accordé !
~ Ah oui, je le jure ! Chaque fois que je LUI ai demandé quelque chose, IL me l'a accordé à part une seule que j'attends encore ...
~ Et qu'est-ce c'est comme demande ?
~ Je LUI ai demandé de m'accorder de voir Ahmed Ibn Hanbal !

Alors, l'Imam Ahmed Ibn Hanbal lui dit :
~ ALLAH vient de t'exaucer ! Je suis Ahmed Ibn Hanbal et on m'a trainé par les pied jusqu'à ta boulangerie.
(: En fait, ce sont tes invocations qui m'ont fait expulser de la mosquée ! )

Le boulanger était très content, il s'est occupé avec hospitalité de l'Imam Ahmed Ibn Hanbal ... }


[ tiré d'une conférence du Shaykh Mohammed Al 3Arifi ]


<< Astaghfiru ALLAH, wa Sbhan ALLAH, wa Al Hamdu LILLAHI, wa ALLAHU AKBAR, wa La Ilaha Illa ALLAH, wa La Hawla Wa La Qowwata Illa BiLLAH ... >>

Une Magnifique histoire qui donne des frissons, qui fait du bien à entendre et à savoir, une histoire avec une sagesse et un conseil qui vous seront bénéfique Bî Idhnî ALLAH TA3ALA !

Qu'ALLAH SBHANOU WA TA3ALA nous comptes parmi les pieux et les pieuses ! ALLAHUMMA AMÎN !

10 mars 2016

Jean-Jacques et Sébastien

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Jean-Jacques et Sébastien, deux chrétiens, se perdent dans le désert, marchent pendant des heures et s'épuisent de soif et de fatigue. Alors qu'ils sont au point de perdre complètement l'espoir et s'abandonner à leur sort, ils aperçoivent le minaret d'une petite mosquée...

Ils accourent vers la mosquée et Jean-Jacques dit à Sébastien :

"Ce sont des musulmans, je vais leur dire que je m'appelle Muhammad, alors ils vont bien s'occuper de moi".

 

Mais Sébastien n'est pas d'accord : "Non, moi je dirai la vérité et il arrivera ce qui devra arriver".

L'imam de la mosquée les voit et s'approche d'eux : "Bienvenus mes frères. Que puis-je pour vous ?"

 

Jean-Jacques supplia : "SVP, aidez-nous. Nous avons soif et faim, ça fait longtemps qu'on marche dans le désert".

Jean-Jacques hésite un peu, mais il continue : "Je m'appelle Muhammad", et il pince son ami Sébastien.

Sébastien répliqua, en jetant un regard coléreux à Jean-Jacques : "Moi, je m'appelle Sébastien "

"Entrez, entrez et mettez-vous à l'ombre", invita gentiment l'imam.

Puis il s'absenta un moment et revint avec un plateau avec des dattes fraîches, de l'eau, du lait et du pain :

"Voilà pour Sébastien. Quant à toi Muhammad, la chaleur t'a fait oublier que c'est le mois de Ramadan. Alors un peu de patience, Il ne reste que quelques heures avant le coucher de soleil !"


Comme c'est bien de dire la vérité ! Voici le salaire du mensonge."

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