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Bébé Muslim, l'islam pour les enfants musulmans
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3 mai 2015

L'homme et ses 2 loups

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Un vieil homme dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s'était montré injuste avec lui :
" Laisse-moi te raconter une histoire...Il m'arrive aussi, parfois, d'être très en colère contre ceux qui se conduisent mal et qui ne font rien pour bien se comporter. Mais être en colère c'est fatiguant, et ne sert à rien. C'est comme avaler du poison et vouloir que ton ennemi en meure. J'ai souvent combattu ces sentiments "
Il continua :
" C'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi; le premier est bon et ne me fait aucun mal. Il vit gentiment avec tout ce qui l'entoure et ne s'énerve pas quand il n'y a pas besoin de s'énerver. Il combat juste quand il le faut, et il le fait de manière juste. Mais l'autre loup, ahhhh...! Il est plein de colère. La plus petite chose lui donne la rage et il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison. Il n'est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespéré, en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi, parce que tous deux veulent controler mon esprit."
Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda :
" Lequel des deux loups l'emporte, grand-père ? "
Le grand-père sourit et répondit doucement :
"Celui que je nourris."

 

On a tous ces deux loups en nous. Quand tu t'énerves, le méchant loup grandit et devient encore plus fort : alors tu t'énerveras toujours plus souvent, et toujours plus fort. En revanche, quand tu t'efforces à être gentil et calme, le gentil loup devient plus fort, et plus tu es gentil plus le gentil loup grandit : a la fin il sera si grand que le méchant loup ne pourra plus rien faire contre lui!

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3 mai 2015

Le lion qui se croyait mouton

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Il était une fois, un bébé lion qui perdit très jeune sa mère et se retrouva seul. Triste, abandonné, il marcha seul à la recherche d’une aide ou de quelqu'un pour s'occuper de lui... jusqu’à ce qu’il trouva un troupeau de moutons. Il alla avec eux et, comme les moutons l’acceptèrent, il grandit auprès d’eux.
Ainsi, le bébé lion fut élevé par les moutons à tel point qu’il mangeait de l’herbe et qu’il bêlait "bêêêêêê" comme un mouton.
Le bébé lion devint un superbe lion à la crinière flamboyante, qui mangeait de l'herbe et buvait de l'eau, tout en vivant parmi "ses frères" moutons.

Un jour, alors que le lion broutait de l'herbe parmi les moutons, arriva un vieux lion descendu de la montagne. Ce dernier fut très étonné de voir qu’un lion se vivait tranquillement au milieu d’un troupeau de moutons, en train de manger de l’herbe.
Il décida donc d’aller lui parler et lui demanda :
"- Pourquoi est ce que tu vis comme un mouton ?".
"- Mais je suis un mouton" lui répondit-il.
"- Non, fiston, tu es un lion comme moi, tu n’as rien d’un mouton ! "

Comme le jeune lion ne le croyait pas, le vieux lion lui demanda de le suivre et l’emmena jusqu’à un lac. Il lui dit :
"- Regarde-toi ! Tu n’es pas un mouton, tu es de ma famille, tu es un lion !"

En regardant son reflet sur l’eau, le jeune lion lui répondit qu’en effet, il n’était pas un mouton, mais bel et bien un lion. Le vieux lion lui dit :
"- Rugis, comme ca tu sauras que tu es bien un lion !"

C’est alors qu’il retint son souffle avant de pousser un énorme rugissement... Il prit alors conscience de qui il était vraiment !

Petite sœur, petit frère, à travers cette petite histoire, on peut comprendre plusieurs choses : une personne,  comme un animal, peut oublier qui il est s’il est élevé ou s’il grandit dans une autre famille, ou dans un autre groupe que le sien. De la même manière, un musulman qui habite et fréquente tous les jours des non-musulmans ? Ce sera beaucoup plus difficile pour lui de parler d’islam et de pratiquer, d’où l’importance de se retrouver avec des musulmans pour entretenir sa foi et augmenter ses connaissances pour ne pas oublier qui on est vraiment.

3 mai 2015

La barrière de la colère

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Il était une fois un jeune garçon appelé Tariq qui avait très, très mauvais caractère. Quand sa maman l'appelait pour se lever le matin pour aller à l'école, il se mettait à crier : " Je suis debout, laisse-moi tranquille ! " - même s'il venait tout juste d'ouvrir les yeux.

S'il avait envie de spaghetti alors que sa maman avait fait du riz, il se mettait en colère contre elle parce qu'elle ne lui avait pas demandé son avis avant de faire le dîner.


Si jamais sa petite sœur touchait à ses jouets, il lui criait après. Il DÉTESTAIT que quelqu'un touche à SES affaires, surtout si c'était sa petite sœur.



Si son ami ratait le ballon dans un match de football et que leur équipe perdait, il se mettait à crier de très vilains mots. Alors, son ami décida de ne plus être ami avec lui. Bon, tant pis, c'était la faute de son ami de toute façon, et qui a besoin d'amis ?

Un jour, son père revint d'un long voyage pendant que Tariq était en train de fabriquer un petit bateau sur la table.

Son père entra en s'écriant : " As-salamou `alaykoum, je suis de retour ! "


La maman de Tariq et sa petite sœur se précipitèrent joyeusement pour l'accueillir.

À ce moment, un coup de vent souffla par la porte ouverte et fit tomber le voile que Tariq venait de coller à son bateau. Tariq, furieux, se mit à crier : " Fermez cette porte ! Vous avez détruit mon bateau ! "

Le père, la mère et la petite sœur de Tariq le regardèrent, stupéfaits.

Personne ne parla à Tariq pendant un moment. Le père de Tariq but une tasse de café tout en bavardant avec sa femme et sa fille, qui avaient un tas de choses à lui raconter.

Ensuite, lorsque la maman de Tariq alla préparer le dîner, le père de Tariq l'appela et le fit aller avec lui dans le garage derrière la maison.


Il lui dit : " Tariq, tu vois ces clous ? Tu vois ce marteau ? Eh bien, je veux que tu prennes un clou et que tu ailles le planter dans la barrière, pour te punir de t'être mis en colère tout à l'heure quand le courant d'air a démoli ton bateau. Et à partir de maintenant, je veux que tu plantes un clou à chaque fois que tu te mettras en colère. "

Tariq ne comprenait pas pourquoi il devait planter un clou, mais il fit ce que son père lui avait ordonné. C'était difficile de bien taper sur le clou, et une fois il se tapa sur le doigt au lieu de taper sur le clou. Il se mit en colère contre le marteau et le jeta par terre. Alors, son père lui fit planter un autre clou pour s'être encore mis en colère.


Le lendemain matin, Tariq faillit être en retard pour l'école parce qu'il avait dû planter cinq clous pour avoir crié après sa mère, son père et sa sœur pour cinq raisons différentes au le petit déjeuner. À la fin de la journée, il avait planté 37 clous, et il commençait à en avoir assez de planter des clous. Mais quand même,il arrivait déjà mieux à les planter sans se taper sur les doigts.

Jour après jour, Tariq continua à planter des clous. Pourquoi son père y tenait-il tellement ? Quand il regardait la barrière avec tous les clous dedans, Tariq se sentait gêné de voir toutes ces preuves de ses mauvaises actions.


Certains enfants à l'école connaissaient l'histoire de la barrière, car il leur en avait parlé sans le faire exprès. Ils l'appelaient " la barrière de la colère ".
Ils demandaient souvent à Tariq de la leur montrer, mais il ne voulait pas.

Mais petit à petit, il s'aperçut qu'en pensant à la barrière, il arrivait plus facilement à tenir sa langue. Peu à peu, il commença à crier moins souvent. Et quand il criait, il arrivait à s'arrêter plus vite.

Puis, un soir, il était en train de construire un château avec son jeu de construction, sa petite sœur, qui s'était approchée pour regarder, fit tomber son gâteau sur le château et tout tomba. Tariq se leva d'un bond, prit son souffle pour se mettre à crier, puis au lieu de dire quelque chose de méchant, il s'exclama tout d'un coup : " Bon, je vais chercher un clou ! "

Son père vint près de lui pendant que Tariq plantait le nouveau clou dans la barrière. Puis ils se mirent à discuter des progrès que Tariq avait faits : il plantait de moins en moins de clous maintenant. Il recommençait même à se faire des amis. C'était bien agréable d'avoir des amis ! Mais cela prenait du temps parce qu'ils se rappelaient comment il se fâchait avant, et ils ne lui faisaient pas encore confiance.


" Je suis content de ne plus devoir planter autant de clous, Papa. Ça ne fait pas beau, tous ces clous dans la barrière ", dit Tariq.

Alors, son père proposa que Tariq puisse enlever un clou chaque fois qu'il passerait toute une journée sans se mettre en colère. Jour après jour, Tariq attendait avec impatience d'enlever un clou de la barrière avant la prière de `Icha. C'était souvent difficile de les arracher, et il devait faire un gros effort. Mais cela faisait du bien d'enlever les traces de ses mauvaises actions.

Enfin, le jour arriva où il enleva le dernier clou. Il appela toute la famille pour assister à ce grand événement. Il se sentait très fier.

Sa maman, très heureuse, l'embrassa et lui promit de préparer son dessert préféré.


Cependant, son père dit : " Tu as bien agi, mon fils. Mais regarde tous ces petits trous dans la barrière. La barrière ne sera plus jamais comme avant. Quand tu dis de méchantes choses quand tu es en colère, elles laissent des traces, exactement comme dans la barrière. Tu peux enfoncer un couteau dans quelqu'un, puis le retirer : tu auras beau lui demander pardon, la blessure restera. Eh bien, une blessure en paroles fait autant de mal qu'une blessure du corps. "

Toute la famille regarda solennellement la barrière. C'était un témoignage de la bataille de Tariq contre lui-même. Puis son père le serra dans ses bras et lui dit : " Que Dieu t'aide à devenir un homme fort, mon fils. "

Le prophète mohamed aleyhi salat wa salam a dit :
"L'homme fort n'est pas celui qui bat son adversaire, mais l'homme fort est celui qui maitrise sa colere".
rapporté par al boukhary

3 mai 2015

La princesse perdue

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Un jour, une princesse se promenait seule dans la forêt. La nuit commença à tomber, et elle se rendit compte alors qu’elle était loin de chez elle et se mit à pleurer car elle n’arrivait plus à retrouver son chemin.

Seule dans cette forêt, elle avait froid, faim et très peur. Elle marchait pour retrouver son chemin quand soudain, elle aperçut une lumière au loin.

Elle s’en approcha et vit une petite maison ; elle toqua à la porte et un jeune homme lui répondit ; il s’étonna de voir une jeune fille si tard, en pleine nuit, et lui demanda ce qui lui était arrivé.

Elle répondit en pleurnt qu’elle s’était perdue, et il la fit donc entrer chez lui.

Il vivait tout seul ; il se rappela cette phrase : « Quand deux personnes sont seules, Shaytan est la troisième personne ».

Il lui donna à manger, à boire ainsi que des vêtements chauds et lui montra une chambre ou elle passerait la nuit.

Il s’assura qu’elle ne manquait de rien, puis il partit faire la prière. Shaytan lui dit de se dépêcher, car la princesse est seule dans l’autre pièce : c’est une belle fille, parfumée, séduisante...

Pour combattre Shaytan, le jeune homme enchaîna une prière, puis une autre, puis encore une autre, pendant une bonne partie de la nuit.

Mais Shaytan continuait toujours à lui dire qu'il fallait aller voir la princesse, et commettre un péché.

C’est alors qu’il alluma une bougie, mit son doigt dans la flamme pendant quelques secondes jusqu’à ressentir une violente brûlure, puis il retourna faire la prière jusqu’au lendemain matin. Comme il faisait jour, il ramena la princesse chez elle ; celle-ci raconta tout ce qui s’était passé à son père, et lui dit qu’elle avait vu le jeune homme mettre son doigt dans la flamme d’une bougie, et avoir très mal.

Le Roi appela alors le jeune homme et lui demanda pourquoi il s’était volontairement brûlé le doigt. Le jeune homme répondit que c’était une affaire entre lui et Allah. Mais le Roi voulait absolument comprendre et força le jeune homme à répondre. Alors, il expliqua :
« La punition du péché est le feu de l’Enfer : pour m’empêcher de commettre un péché, j’ai voulu ressentir la sensation du feu : c’est pour cela que j’ai mis mon doigt dans la petite flamme de la bougie ; ceci m’a fait mal, même si c’était une toute petite flamme, alors j’ai pu imaginer un petit instant la punition du feu de l’Enfer, qui est beaucoup plus douloureux que le feu de notre monde ! »
Le pauvre jeune homme avait le doigt tout brûlé...

La princesse, qui avait tout entendu, se convertit à l’Islam et, touchée par la délicatesse de ce jeune homme, l’épousa.

3 mai 2015

La mosquée Cocorico

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3 mai 2015

La grenouille qui mettait en garde

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3 mai 2015

Alim et le vieil homme

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3 mai 2015

Qui a caché le mouton de l'aid?

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Quelques jours avant la fête de l'Aïd al-Adha, Selma sortit sa nouvelle robe pour la montrer à sa grand-mère en disant :
- Comme je suis contente que tu sois venue passer l'Aïd al-Adha avec nous ! Dis-moi, grand-mère, que penses-tu de ma robe ? N'est-ce pas qu'elle est jolie ?
La grand-mère dit en riant :
- Quelle jolie robe !
Puis elle se tut, soudain plongée dans ses pensées.
- Qu'est-ce que tu as, grand-mère ? demanda Maher.
- Rien, Maher, répondit la grand-mère. Mais parler de l'Aïd m'a fait penser à une histoire qui m'est arrivée quand j'avais l'âge de Selma.
- Raconte, grand-mère, raconte ! s'exclamèrent en chœur Maher et Selma.


Et la grand-mère raconta :

" J'avais sept ans. Un jour, comme j'aidais ma mère, une Bédouine vint nous proposer d'acheter un agneau que nous pourrions élever pour le sacrifier le jour de l'Aïd.
Je m'approchai de l'agneau et je me mis à jouer avec. Comme j'étais contente quand ma mère a décidé de l'acheter !
J'emmenais l'agneau promener dans la campagne, je le décorais de fleurs, je lui racontais mes secrets.
Un jour, j'entendis ma mère et ma tante parler en désignant mon mouton du " mouton de l'Aïd ", et discuter de comment elles allaient le faire cuire. Pour la première fois, je compris alors ce que cela voulait dire, que mon mouton soit " le mouton de l'Aïd " !
Le cœur lourd, j'emmenai le mouton brouter l'herbe. Il ne savait pas ce qui l'attendait, il sautait ici et là en bêlant : " Bêê… bêê… "
À ce moment-là, je décidai d'essayer de sauver mon ami. Je l'emmenai à une grotte que j'étais la seule à connaître, je l'y attachai et je repartis à la maison.

Ma mère me demanda où était le mouton et je dis qu'il s'était perdu. Ma mère s'écria :
- Le mouton de l'Aïd s'est perdu ! Comment cela ? Mais il était avec toi, Fatoum ! Dis-moi où il est ! Où ?
Je baissai la tête et je refusai de répondre.
Mes frères cherchèrent longtemps, longtemps… mais sans le trouver.
Mon grand-père (que Dieu ait son âme) m'aimait beaucoup. Je courus me cacher près de lui en pleurant et en disant :
- Pourquoi devons-nous sacrifier le mouton, grand-père ? Pourquoi ?
Il me prit dans ses bras et me dit doucement :
- Te rappelles-tu l'histoire de notre prophète Ibrahim (la paix soit sur lui) ? Comment l'ange Gabriel lui a donné un mouton à sacrifier à la place de son fils Ismaïl ?

Je hochai la tête, tout en continuant à pleurer.
Mon grand-père poursuivit :
- Le jour de l'Aïd al-Adha, ma chérie, tous les musulmans sacrifient un mouton comme l'a fait Ibrahim (la paix soit sur lui). Ils distribuent une partie de la viande aux pauvres, puis les familles se rassemblent autour du repas pour fêter l'Aïd.
Je répondis en pleurant :
- Oui… oui… Mais si tu savais, grand-père, comme j'aime ce petit mouton ! Il est devenu mon ami. Je t'en prie, aide-moi, grand-père !
- Que Dieu nous pardonne ! s'exclama mon grand-père. Les adultes n'auraient pas dû laisser une petite fille comme toi s'attacher au mouton de l'Aïd ! Allez, sèche tes larmes, ma petite, je vais essayer de t'aider… Mais attention Fatoum : ne t'attache plus jamais au mouton de l'Aïd !
- Promis, grand-père, promis ! répondis-je.
Mon grand-père se tut un instant, puis il appela ma mère et lui demanda :
- Que penses-tu, ma fille, si nous élevions " l'agneau de Fatoum " pour avoir un troupeau qui nous donnerait du lait ?
Ma mère commença par protester, puis elle finit par accepter.

Mon grand-père se tourna vers moi et me dit :
- Sèche tes larmes, petite Fatoum, et passe-moi ma bourse qui est dans mon coffre, pour que je donne à ta mère de quoi nous acheter un autre mouton pour l'Aïd.
Toute joyeuse, je couvris mon grand-père de baisers en disant :
- Promis, grand-père ! Promis, je ne m'attacherai plus au mouton de l'Aïd !
Le matin de l'Aïd, je mis ma robe neuve, je jouai avec mes frères, je mangeai des bonbons. Comme d'habitude, le repas de l'Aïd fut somptueux ! Ce fut, mes chers enfants, une fête que je n'oublierai jamais. "

- Et qu'est devenu ton petit mouton, grand-mère ? demanda Maher.
La grand-mère répondit :
- Il a grandi, nous l'avons élevé avec d'autres et nous avons eu du lait et du fromage…
Selma dit à sa grand-mère en riant :
- Je ne savais pas, grand-mère, que tu étais si coquine quand tu étais petite !
La grand-mère répondit, les yeux brillants :
- Le vrai coquin, mes chéris, c'était votre père quand il était petit !
- Raconte, grand-mère, raconte ! s'écria Maher.
- Non, maman, non ! s'exclama Papa en riant.
- Mais si, je vais raconter ! dit la grand-mère en riant doucement.
Toute la famille se mit à rire, et s'apprêta à écouter le récit des bêtises du papa quand il était petit…

3 mai 2015

Tout est un bienfait d'Allah

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Il y a très longtemps vivait dans un grand palais un Roi musulman. Il était toujours accompagné de son fidèle ami et conseiller, un homme très sage qui aimait Allah et qui donnait des conseils au Roi quand il avait des problèmes.

A chaque fois qu’un malheur arrivait au Roi, son ami le consolait en lui disant :

- « Ce n’est pas grave, Roi, c’est un bien d’Allah ! ».

Le roi ne comprenait pas toujours et il lui arrivait de se facher. Un jour, en allant à la chasse, le Roi se blessa et perdit 2 doigts. Tout le monde criait :

- « Quel malheur !! Pauvre Roi !! »

Sauf l'ami du roi qui s’approcha et lui dit :

- « Mon Roi, ne pleurez pas comme ça ! Ce n’est pas trop grave, il vous reste encore des doigts ; c’est un bienfait d’Allah !! »

Le Roi avait très mal et se mit très en colère :

- « Conseiller ! Tes paroles ne me plaisent pas ! Au lieu de me consoler, tu dis que ce qui me fait mal est un bienfait d’Allah ! Qu’on l’emmène en prison !!! » .

Le Roi prit un nouveau conseiller et oublia celui qu ’ il avait fait jeté en prison. Des années plus tard , il partit dans la forêt se promener avec toute sa troupe quand des cannibales sauvages les attaqua. Le chef des sauvages ordonna :

- « Capturez moi tous les hommes en bonne santé. Par contre, ceux qui ne sont pas complets, libérez les car je n’aime pas les handicapés !! »

Tout le monde fut capturé, sauf le Roi car il lui manquait 2 doigts. Triste, il rentra seul au château. C’est alors qu’il se rappela que son premier Conseiller était toujours en prison et alla vite le rechercher .

« Ô, mon brave Conseiller, pardonne moi de t’avoir laissé si longtemps en prison . Tes paroles étaient pleines de vérité ! Je suis en vie grâce aux 2 doigts qui me manquent : c’est un bienfait d’Allah mais je n’avais pas compris tout de suite’ Acceptes tu mes excuses, car c’est toi le plus sage !! »

Le conseiller, heureux que le Roi avait compris que tous les malheurs qui lui étaient arrivés était un bien pour lui de la part d’Allah, lui répondit :

- « Mon Roi, ne t’excuse pas de m’avoir mis en prison, c’est un bienfait pour moi !! ».

Le Roi, étonné, lui dit :

- « Mais, tu n’es pas faché contre moi ?? Je t’ai puni pour rien et ce, pendant des années. »

Le Conseiller, toujours aussi sage, lui répondit en souriant :

- « Mon Roi ! Si j’étais resté auprès de vous, les cannibales m’auraient fait prisonnier et je serais mort !! Tout est un bienfait d’Allah, même si on ne le comprend pas tout de suite ! ».

3 mai 2015

La tirelire pour les pauvres

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Les enfants se rassemblèrent autour de Papa pour l'écouter lire le Coran. La petite Karima s'assoit confortablement sur les genoux de Papa, son endroit préféré. Idris et Amine s'assoient face à leur père. C'était leur moment à eux avec Papa : même si Papa était fatigué, il faisait toujours un effort pour lire un peu avec ses enfants.

Papa se mit à lire le verset 38 de la sourate 30 :
" Donne son dû au proche, au pauvre et au voyageur. Cela est meilleur pour ceux qui recherchent la face de Dieu. Voilà ceux qui connaîtront le succès. "

Idris se leva, tout excité : lui aussi avait une idée.
- Je sais ce qu'on pourrait faire. On pourrait aussi remplir une caisse spéciale où on mettrait toutes les choses dont on n'a plus besoin !
Toute la famille se lança dans le projet. Grand-mère, qui avait jusque-là écouté en silence, dit :
- Je ferai des gâteaux et si vous, les enfants, vous les vendez à la mosquée, nous mettrons l'argent dans la tirelire.
- Nous allons tous réfléchir à des moyens d'économiser de l'argent pour le mettre dans la tirelire, proposa Maman.

Idris dit :
- J'ai lu dans les journaux qu'il y a beaucoup d'enfants pauvres qui n'ont même pas de quoi manger chaque jour. Et si nous mettions de côté de l'argent pour leur envoyer ?
- Oui ! s'exclama Amine. On pourrait faire une tirelire spéciale pour les pauvres avec cette boîte. On y mettra de l'argent tous les jours, et quand elle sera pleine on donnera l'argent aux pauvres.

Quand vous rentrez à la maison, mettez toute la petite monnaie qui vous reste dans la tirelire.
Ne gaspillez pas d'argent à acheter des choses dont vous n'avez pas besoin.
Vendez à une brocante les objets dont vous ne vous servez pas.
Fabriquez des cartes de vœux ou de jolis objets pour les vendre.
Proposez vos services aux autres.
Donnez une partie de votre argent de poche chaque semaine.

Le lendemain, en rentrant du travail, Papa s'arrêta à la station-service. Comme il avait soif, il alla vers le distributeur de boissons. Au moment de mettre sa pièce dans la machine, il se rappela la tirelire. Il retourna à sa voiture sans acheter à boire et se dit : " Je vais attendre jusqu'à la maison et boire un verre d'eau incha Allah. "
Arrivé à la maison, Papa alla tout droit à la tirelire et y déposa sa pièce d'un euro en disant : " al-hamdoulillah ! "
Amine jeta un coup d'œil dans la tirelire et fut étonné d'y trouver déjà un euro.
- D'où vient cet euro, Maman ? demanda-t-il curieux.
Maman raconta à Amine comment Papa avait décidé d'attendre d'être à la maison pour boire.

Le lendemain, à la récréation, Amine économisa lui aussi un euro en buvant au robinet au lieu de prendre une boisson au distributeur. En rentrant à la maison, il fut tout content de déposer son euro dans la tirelire ! Il décida de faire pareil tous les jours, afin d'économiser l'argent pour les enfants pauvres.

Le samedi, Maman se rendit au supermarché pour faire les courses de la semaine. Elle acheta du lait, du fromage, des fruits et des légumes. Elle dit aux enfants :
- On ne va pas acheter de bonbons ni de coca, et juste une tablette de chocolat.
- Pas de bonbons ni de coca ! s'exclama Idris.
- Une seule tablette de chocolat suffit ! s'exclama Amine, gardons l'argent pour les enfants pauvres!
- Exactement Amine, dit Maman.
Et de retour à la maison, elle déposa dans la tirelire les dix euros qu'elle avait économisés en évitant d'acheter les sucreries.


Le lendemain, Idris mit deux euros dans la tirelire.
- Al-hamdoulillah, dit Maman. Qu'est-ce que c'est, ces deux euros ?
- Je les ai économisés sur mon argent de poche de ce mois, al-hamdoulillah, répondit Idris.
Idris et Amine vendirent les gâteaux de Grand-mère à leurs amis à la mosquée, et ils leur parlèrent de la tirelire qu'ils préparaient pour les enfants pauvres. Leurs amis trouvèrent que c'était une bonne idée, et chacun se mit à faire pareil!

Au bout d'un mois, la tirelire était pleine et toute la famille se réunit pour compter l'argent. Il y avait 123 euros et soixante centimes, ma cha Allah ! La caisse spéciale était elle aussi pleine de vêtements et de jouets dont les enfants ne se servaient plus.
- Demain, in cha Allah, nous irons porter l'argent et les affaires à une organisation qui les enverra aux enfants pauvresdu monde entier, dit Papa.
- Et nous allons continuer tous les mois à remplir notre tirelire, in cha Allah, dirent en chœur les enfants.

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