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Bébé Muslim, l'islam pour les enfants musulmans
Bébé Muslim, l'islam pour les enfants musulmans
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30 juillet 2015

Chaque enfant naît musulman

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Al-Bukhârî a mentionné d'après Abû Hurayrah que le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :

" Tout enfant naît portant en lui la foi de l'Islâm, et ce sont ses parents qui font de lui un Juif, Un chrétien, ou un Zoroastrien. "

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30 juillet 2015

Les mauvais traitements infligés aux enfants

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Un enfant traité par ses parents ou ses éducateurs de façon cruelle ou méprisante en gardera des séquelles, et des conséquences négatives ne manqueront pas d'apparaître dans sa conduite, notamment un repli sur lui-même et un sentiment permanent d'angoisse.

L'Îslâm exhorte les personnes en charge d'éducation à se montrer bienveillantes et à faire preuve d'un comportement correct, afin que les enfants dont elles ont la responsabilité grandissent de manière droite et en se sentant appréciés et mis en valeur.

L'Îslâm exhorte les gens en général à se traiter mutuellement avec miséricorde, en faisant preuve de patience et de bienveillance.

Allâh (Exalté soit-Il) a dit :

" Mais si tu avais été rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. "

[Qu'ràn Âl-Imrân;159]

Et Al-Bukhârî a mentionné que le Prophète Alayhi salat wa salam a dit :

" En vérité Allâh aime la douceur en toute chose. "

Abû Dâwûd et At-Tirmidî ont mentionné que le Prophète Alayhi salat wa salam a dit :

" Ceux qui font miséricorde le font grâce au Tout-Miséricordieux. Soyez miséricordieux envers ceux qui sont sur terre, afin que Celui Qui est dans les Cieux vous accorde Sa Miséricorde. "

30 juillet 2015

La bonté envers nos enfants

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Muslim Al Hanafi a dit :

"Sois bon envers ton enfant, cela est plus à même de susciter sa bonté envers toi"

[Al 3iyal (1/305)]

30 juillet 2015

L'acquisition des bonnes manières

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Les règles qui vont suivre ne sont évidemment pas à apprendre à l'enfant directement, mais plutot par notre propre comportement. Par exemple, lorsqu'il éternuera, commencez cette leçon! Rappelez-lui dêtre discret, de dire Al Hamdoulilah et ensuite dites lui Yarhamuk Allah, et précisez qu'il faut attendre que la personne ait dit Al Hamdoulilah pour lui souhaiter Yarhamuk Allah (j'espère que vous m'avez comprise) et qu'on ne doit pas le souhaiter au sexe opposé. Procédez ainsi pour toutes les autres lecons inchallah, à cet age la l'enfant est parfaitement capable de mémoriser ces règles de vie et de les appliquer au quotidien.

 

 

LORSQU ON ETERNUE :

 

1) il faut utiliser les invocations que la Sunnah a mise à notre disposition :
Al-Bukhârî a mentionné d'après Abû Hurayrah Radi 'Allâh anhu que Le Prophète Alayhi salat wa salam a dit :

" Lorsque l'un d'entre vous éternue, qu'il dise : " Louange à Allâh . " Alors son compagnon devra lui dire : " Qu'Allâh te fasse Miséricorde. " Celui qui a éternué dira à ce moment : " Qu'Allâh te guide et t'accorde la paix de l'âme. "

2) On ne doit pas dire : " Qu'Allâh te bénisse. " tant que celui qui a éternué n'a pas éxalté Allâh ; ainsi Muslima cité ces paroles D'Abû Mûsâ Radi 'Allâh anhu :

" J'ai entendu Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam déclaré : " Si l'un parmi vous éternue, puis récite la louange d'Allâh, alors dîtes-lui : " Qu'Allâh te bénisse. " Mais s'il ne le dit pas, alors n'appelez pas la bénédiction d'Allâh sur lui. "

Il n'y a aucun inconvénient si des personnes présentes à cet instant-là s'exclament : " Qu'Allâh soit loué. " afin de remémorer à celui qui a éternué qu'il doit se montrer reconnaissant à l'égard d'Allâh.

3) Il convient de placer sa main ou son mouchoir sur sa bouche et d'atténuer autant que possible le bruit de l'éternuement.

4) Il est bon de déclarer " Qu'Allâh te bénisse " par trois fois. De nombreux savants de l'Islâm recommandent que ceux qui sont assis aux côtés de celui qui a éternué invoquent Allâh en sa faveur.

5) Il faut dire à un non-musulman qui éternue : " Qu'Allâh vous guide et vous accorde une âme paisible. "

6) Un homme ne doit pas dire à une jeune femme qui lui est étrangère : " Qu'Allâh te bénisse. "

 

 

LORSQUON BAILLE :

1) Il fait résister à l'envie de bailler autant que possible, ainsi al-Bukhârî a mentionné d'après Abû Hurayrah Radi 'Allâh anhu, que Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :

" Allâh Tout-Puissant aime l'éternuement et déteste les baillements. Quand l'un parmi vous éternue et remercie Allâh Tout-Puissant, il incombe à chaque musulman présent de lui dire : " Qu'Allâh te fasse Miséricorde. " En ce qui concerne les baillements, ils sont l'oeuvre du Diable ; si l'un d'entre vous en ressent l'envie, il doit résister car lorsqu'il baille, le Diable rit de lui. "

2) Il est malséant de bailler bruyamment ; ainsi Muslim, Ahmad, et at-Tirmîdhî ont mentionné que Le Prophète Alayhi salat wa salam a dit :

" Allâh aime que Son serviteur éternue et Il n'aime pas qu'il baille. Si l'un d'entre vous est saisi d'un baillement, qu'il ne dise pas " ha ", car cela provient du Diable qui se moque alors de lui. "

 

 

LORS DES VISITES AUX MALADES :

Il est très important que le jeune musulman apprenne à sentir la douleur qui afflige les autres et à leur apporter un soutien moral. Par conséquent l'Islâm a fait de la visite aux malades un devoir pour les croyants :

Al-Bukhârî et Muslim ont mentionné d'après al-Bara Ibn 'Azib Radi 'Allâh anhu :
" Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam nous a ordonnés de visiter les malades, de suivre les enterrements, de dire à celui qui éternue : " Qu'Allâh te fasse Miséricorde ", de secourir celui qui a été victime d'une injustice, de répondre aux invitations et nous saluer mutuellement. "

Al-Bukhârî et Muslim ont mentionné d'après Abû Hurayrah Radi 'Allâh anhu que Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :
" Les obligations d'un musulman à l'égard d'un autre musulman sont au nombre de cinq : répondre à son salut, le visiter quand il est malade, suivre son enterrement, répondre à son invitation et dire : " Qu'Allâh te fasse Miséricorde " lorsqu'il éternue. "

5) L'Islâm préconise de demander à la famille du malade des renseignements sur son état ; ainsi al-Bukhârî a mentionné d'après Ibn 'Abbâs Radi 'Allâh anhu qu'au moment de l'agonie du Prophète Alayhi salat wa salam, les gens demandèrent à 'Alî Ibn Abî Tâlib, alors qu'il sortait de la maison du Prophète Alayhi salat wa salam :
" Ô Abâ al-Hasan, comment va Le Messager d'Allâh ce matin ? Il répondit : " Il est soulagé ce matin, qu'Allâh soit loué. "

6) Il est recommandé de s'asseoir près de la tête du malade ; ainsi al-Bukhâri a cité ces propos de Ibn 'Abbâs :
" Lorsque le Messager d'Allâh visitait une personne malade, il s'asseyait auprès de sa tête et disait : " Je supplie Allâh, Seigneur du Trône Sublime, de te guérir. " Et si le malade n'était pas aux affres de la mort, il ne tardait pas à guérir. "

7) Il convient de rendre le malade optimiste en évoquant des perspectives de guérison et de vie longue.

8) Les visiteurs ne doivent pas oublier de demander au malade d'invoquer Allâh en leur faveur.

9) Il est nécessaire de rappeler au malade de réciter : " Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allâh " s'il se sent à l'agonie ; ainsi Muslim a cité ces propos rapportés par Abù Sa'îd al-Khudrî radi 'Allâh anhu :
" Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :
" Faites réciter à ceux d'entre vous qui sont mourants : " Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allâh. "

 

LORSQUON PLAISANTE:

L'Islâm, de par ses nobles principes, commande au musulman d'être amical, souriant, d'abord aisé et de posséder des manières non repoussantes, de façon à être aimé par les gens dès qu'il se trouve au sein d'un groupe, et à les attirer vers lui.

Mais il n'est pas permis à un musulman de dépasser certaines limites dans l'amusement et les plaisanteries, et elles sont exposées ci-dessous :

1) Il ne faut pas dépasser les limites du raisonnable, puisque l'excès dans les loisirs et les plaisanteries risque fort de détourner les Musulmans de leurs tâches essentielles, à savoir l'adoration d'Allâh, la mise en pratique de Ses commandements et l'établissement d'une société vertueuse. Par ailleurs, l'exagération dans le rire et la dérision cause un préjudice aux coeurs, elle attise la haine et amène les jeunes à bafouer les anciens.

2) Il faut prendre garde à ne pas blesser moralement une autre personne lors d'une plaisanterie, ce qui reviendrait à transgresser les droits d'autrui.

3) Dire des mensonges et fabriquer de faux témoignages sont des actes prohibés :

Abû Dâwûd, at-Tirmîdhî, An-Nasâ'î et al-Bayhaqî ont mentionné d'après Ibn Hâkim, citant la parole suivante de son grand-père :
" J'ai entendu Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam dire : " Malheur à celui qui ment pour faire rire les gens, malheur à lui, malheur à lui. "

 

 

LORSQUON DISCUTE:

L'enfant doit être très tôt sensibilisé et éduqué de manière à savoir parler et à savoir écouter les autres de façon qui sied à l'Islâm.

1) Savoir s'exprimer en Arabe classique, puisque c'est la langue du Qu'ràn et celle du meilleur des hommes Muhammad Alayhi salat wa salam. Il est injuste de lui tourner le dos notamment pour lui préférer des dialectes qui n'en sont que des formes éloignées, ayant une faible relation avec l'original.

2) Il convient de parler posément, afin que celui qui écoute puisse comprendre son interlocuteur, et que l'auditoire puisse saisir le message véhiculé par le discours et y réfléchir, lors d'une assemblée.

3) Ne pas éxagerer dans l'éloquence :

Abû Dawûd et at-Tirmîdhî ont mentionné d'après Ibn 'Umar Radi 'Allâh anhu que Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :
" Allâh n'aime pas celui qui éxagère dans le verbe, celui qui utilise sa langue à la manière des vaches. "

4) Il convient d'adapter le style et le sujet du discours à la mentalité et à la tranche d'âge de l'auditoire.

5) Il faut s'efforcer d'intéresser l'auditoire et de rendre attractif le discours, en évitant les sujets ennuyeux ou inconvenants.

6) Il convient d'écouter attentivement celui qui parle, par respect.

7) Celui qui prononce un discours doit regarder tout son auditoire et non seulement une partie, afin que tous se considèrent concernés et sentent qu'il se soucie de chacun d'entre eux.

8) Essayer d'interagir avec l'auditoire pendant et après le discours, afin d'éviter que l'ennui et la fatigue ne s'installent.

 

 

DANS UNE ASSEMBLEE OU UNE REUNION:

1) De serrer la main des personnes présentes :

At-Tirmîdhî, Ibn Majâh et d'autres ont mentionné d'après al-Bara Radi 'Allâh anhu que le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :
" Lorsque deux musulmans qui se rencontrent se serrent la main, Allâh leur pardonnera sûrement leurs péchés avant qu'ils ne se séparent. "

2) Il convient de s'asseoir là où l'homme de séance ou de maison nous l'indique, car il est le mieux à même de connaître la place adéquate pour chacun de ses hôtes.

3) Il faut s'asseoir près au même niveau que les gens, et non devant eux, car certains pourraient être gênés par le fait que les nouveaux arrivant leur tournement le dos.

4) Il ne faut pas s'asseoir entre deux personnes à moins qu'elles ne voient pas d'inconvénient à cela.

5) Le nouvel arrivant doit prendre place à l'endroit convenable qui est le plus proche de lui, mais s'il s'agit d'un musulman de grand renom, notamment pour son savoir, il n'y a pas d'objection pour que les autres invités ou bien l'homme de maison ou de séance le fassent asseoir à une place qui tienne compte de son rang, puisque le Prophète Alayhi salat wa salam a dit :
" À chacun la place qi lui revuent de droit. "

6) Deux personnes ne doivent pas parler en privé en tête à tête à voix basse en présence d'une tierce personne. La raison en est que cette dernière peut voir naître en elle des mauvaises pensées et des soupçons. Mais s'il n'y a pas risque de suspicion, alors les tête à tête sont tolérés, même si plusieurs autres personnes sont présentes.

7) Une personne qui quitte sa place pour un motif urgent est en droit de récupérer sa place à son retour.

8) Un participant à une réunion doit demander l'autorisation avant de quitter sa place.

9) Il convient de réciter l'invocation en quittant sa place ; Ainsi al-Hâkim a mentionné la parole suivante rapporté par Abû Barzah Radi 'Allâh anhu :
" Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam avait pour habitude de réciter, lorsqu'il voulait quitter une assemblée : " Gloire et Louange à Toi Ô Allâh [= Subhânaka Allahûmma wa Bi-hamdika]. J'atteste qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Toi. Je me repens à Toi et j'implore Ton pardon. ". Un homme demanda : " Ô Messager d'Allâh, tu dis quelque chose que tu ne disais pas auparavant. " Le Prophète Alayhi salat wa salam déclara : " C'est une expiation pour les pêchés commis au sein de l'assemblée. "

 

LORSQUON DEMANDE LA PERMISSION D ENTRER:

1) Il convient de commencer par adresser un salut, avant de demander la permission d'entrer.

2) Il faut décliner son identité.

3) La demande peut être répétée deux fois, avec des intervalles de temps correspondant à l'accomplissement de quatre rak'àt-s, de peur que celui dont on demande la permission soit en train de prier ou se trouve dans la salle de bain.

4) Il ne faut pas frapper à la porte violemment.

5) Il convient de se tenir en retrait par rapport à la porte, de peur qu'une femme soit présente pendant l'ouverture de la porte, puisque justement la demande de permission est effectuée pour éviter de regarder sans prévenir à l'intérieur de la maison.

6) Il faut partir si l'occupant des lieux le demande, et ce en accord avec cette parole d'Allâh :

" Et si l'on vous dit de partir, partez ; cela est plus pur pour vous. "

[Qu'ràn, An-Nûr, 28]

 

LORSQUON SALUE :

1) L'Islâm nous ordonne le salut mutuel, d'après les versets Qu'ràniques suivants :
" Ô vous qui croyez ! N'entrez pas dans des maisons autres que les vôtres avant de demander la permission et de saluer leurs habitants. " [Qu'ràn, An-Nûr, 27]

" Si on vous adresse une salutation, adressez une salutation meilleure ou bien, simplement, rendez le salut. " [Qu'ràn, An-Nisâ', 86]

Le Prophète Alayhi salat wa salam a prescrit le salut mutuel.
Al-Bukhârî et Muslim ont mentionné d'après 'Abd-Allâh Ibn 'Amr al-'Âs qu'un homme a demandé au Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam :
" Quel est l'acte le plus noble en Islâm ? "
Le Prophète Alayhi salat wa salam a répondu :
- " Offrir de la nourriture, et saluer quiconque vous connaissez et quiconque n'est pas connu de vous. "

Muslim a également mentionné, d'après Abû Hurayrah Radi 'Allâh anhu, que Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :
" Vous n'entrerez pas au Paradis tant que vous n'aurez pu cru, et vous ne serez pas croyants tant que vous ne vous aimerez pas mutuellement. Vous indiquerai-je un acte qui vous fera vos aimer mutuellement ? Échangez des salutations de paix. "

2) Les enfants doivent apprendre à saluer comme suit :

Le salut agrée consiste à dire :
" Que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allâh soient sur vous. "
( Assalâm Alaykoûm Wa Rahmatoûllâh wa Barakâtuhû)
Et il faut répondre :
" Et sur vous également la paix, la miséricorde, et les bénédictions d'Allâh. "
( Wa alaykoûm Assalâm wa Rahmatoûllâh wa Barakâtuhû)

3) Il y a un protocole à suivre dans le salut, à savoir :

Les cavaliers doivent saluer ceux qui se déplacent à pieds, ceux qui se déplacent à pied doivent saluer ceux qui sont assis, les petits groupes doivent saluer les groupes les plus nombreux, et les jeunes doivent saluer les anciens.

4) Les enfants ne doivent pas saluer les gens d,une façon étrangère à l'Islâm :

At-Tirmîdhî a mentionné d'après Amr Ibn Chu'ayb, qui le tenait de son père et de son grand-père, cette parole du Prophète Alayhi salat wa salam :
" Celui qui imite les non-Musulmans n'est pas des nôtres. N'imitez jamais les Juifs ou les Chrétiens ; Les Juifs se saluent en se pointant du doigt, et les Chrétiens se saluent avec la paume de la main. "

5) Les éducateurs doivent prendre l'initiative de saluer les enfants :

Al-Bukhârî et Muslim ont mentionné qu'Anas Radi 'Allâh anhu était passé près de jeunes garçons et les avait salués, et qu'il avait rapporté que le Prophète Alayhi salat wa salam agissait aussi de la sorte. "

6) Les enfants doivent répondre au salut des non-Musulmans par la forme suivante :
" Et de même pour vous. " (Wa Alayk)

Al-Bukhârî et Muslim ont mentionné d'après Anas Radi 'Allâh anhu que Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :
" Lorsque les Gens du Livre vous saluent, répondez : " Et sur vous de même. "

Il nous a également enseigné de ne prendre l'initiative de saluer les incroyants.

7) Les enfants doivent prendre conscience que le salut adressé à autrui est une Sunnah, mais que la réponse à un salut est wâjib (obligatoire) :

Allâh Azzawajal dit :
"Si on vous adresse une salutation, adressez une salutation meilleure ou bien, simplement, rendez le salut ; Certes Allâh tient compte de tout. " [Qu'ràn, An-Nisâ', 86]

L'éducateur doit enseigner à l'enfant qu'en certaines circonstances le salut est blâmable, notamment lorsque celui qui est salué est en train d'accomplir l'ablution, ou se trouvce dans la salle de bain, ou est en train de manger, de réciter le Qu'ràn, de célébrer les louanges d'Allâh, de déclamer la talbiyyah durant le Pèlerinage, de délivrer un sermon du Vendredi ou tout autre sermon, de donner une leçon dans une mosquée ou ailleurs, d'appeler à la prière, que ce soit le grand appel que le petit appel, et dans d'autres cas semblables. Et les éducateurs se doivent de respecter scrupuleusement ce à quoi ils s'efforcent d'obtenir de leurs enfants, afin de leur servir de modèle pour leur vie sociale et leur manière de traiter avec les autres.

 

 LORSQUON MANGE OU BOIT:

1) Se laver les mains avant et après le repas.

Abû Dawûd et At-Tirmîdhî ont mentionné d'après Salman al-Farisi que le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :
" La bénédiction de la nourriture réside dans le fait d'effectuer une ablution avant et après avoir mangé. "

2) Mentionner le Nom d'Allâh au début du repas et Le remercier à la fin.

Abû Dawûd et At-Tirmîdhî ont mentionné d'après A'isha Radi 'Allâh anha que Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :
" Que chacun d'entre vous mentionne le Nom du Tout-Puissant lorsqu'il s'apprête à manger. Et s'il oublie de le mentionner au début du repas, qu'il dise : " Au Nom d'Allâh, en premier et en dernier. "

L'Imâm Ahmad a rapporté qu'à chaque fois que Le Prophète Alayhi salat wa salam mangeait ou buvait, il prononçait les paroles suivantes à la fin du repas :
" Louange à Allâh, Qui nous a donné à manger et à boire, et Qui a fait de nous des Musulmans. "

3) Ne pas mépriser a nourriture qui nous est offerte, quelle que soit cette nourriture.

Al-Bukhârî et Muslim ont mentionné le fat suivant d'après Abû Hurayrah Radi 'Allâh anhu :
" Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam n'a jamais exprimé de mépris pour une quelconque nourriture ; s'il l'aimait il en mangeait, et s'il ne l'aimait pas il se contentait de ne pas y toucher. "

4) Manger de la main droite de la partie du plat qui se trouve immédiatement devant nous.

Muslim a mentionné que 'Umar Ibn Abî Salamah Radi 'Allâh anhu a dit :
" Alors que je mangeais assis sur les genoux du Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam quand j'étais un petit garçon, plongeant ma main partout dans le plat, le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam me dit : " Ô mo garçon, mentionne le nom d'Âllâh et prends la nourriture qui se trouve le plus près de toi. "

5) Ne pas manger en position allongée.

Al-Bukhârî a mentionné d'après Abû Juhaynah Wahb Ibn 'Abd-Allâh que Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :
" Je ne mange jamais alors que je suis allongé. "

6) Il est recommandé de parler pendant le repas :

Il a été rapporté que Le Prophète Alayhi salat wa salam avait pour habitude de parler à Ses Compagnons Radi 'Allâh anhoum tandis qu'ils partageait un repas.

7) Invoquer la bénédiction d'Allâh en faveur de l'hôte après le repas :

Abû Dâwûd et At-Tirmîdhî ont mentionné d'après Anas Radi 'Allâh anhu que Le Prophète Alayhi salat wa salam est venu rendre visite à Sa'd Ibn 'Ubadah, et que ce dernier lui a offert du pain et de l'huile ; Le Prophète Alayhi salat wa salam en a mangé et il a dit : " Puissent les jeûneurs rompre leur jeûne dans ta maison, et puissent les gens pieux manger de ta nourriture, et puissent les anges invoquer la bénédiction d'Allâh sur toi. "

8) Ne pas commencer à manger avant les gens plus âgés :

Muslim a rapporté que Hudayfah radi 'Allâh anhu a dit :
" Lorsque nous nous trouvions en compagnie du Prophète Alayhi salat wa salam, nous ne commencions pas à manger avant lui. "

9) Ne négliger aucune partie de la nourriture présentée :

Muslim a rapporté d'après Anas radi 'Allâh anhu :
" Le Prophète Alayhi salat wa salam avait pour habitude de lécher les trois doigts avec lesquels il mangeait, et il disait : " Si un morceau de pain tombe de la main de l'un d'entre vous, qu'il le ramasse, le nettoie et le mange, car il ne faut pas le laisser à Satan " et il nous a bien recommandé d'essuyer le plat, en disant : " Vous ne savez pas dans quelle partie de votre nourriture se trouve la bénédiction. "

30 juillet 2015

Les pleurs des enfants pendant la prière

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Ceci est un sujet sur lequel j’aimerai attirer l’attention qui a un rapport bénéfique avec la science٫ les permissions liées à la religion٫ la bonté et aussi les bénéfices qu’il convient au musulman de tirer des règles religieuses en ce qui concerne l’éducation des enfants.

 

Ce sujet concerne les pleurs de l’enfant lorsque sa mère est en prière, qu’elle soit chez elle ou à la mosquée lors de la prière en commun. Et beaucoup de mères sont éprouvées par cela.  Donc nous allons mentionner quelques remarques importantes.

 

Premièrement :

Fait partie de la sunna que l’imam allège sa prière lorsqu’il entend les pleurs d’un enfant. Et le Prophète (salla llahou aleihi wassalam) avait l’habitude de faire cela. Il (salla llahou aleihi wassalam) allégeait sa prière car il savait que cela préoccupait la mère de cet enfant.

 

Deuxièmement :

Les savants ont dit qu’il est permis à la femme de faire de petits mouvements dans la prière afin de faire taire son enfant. Et il est authentiquement rapporté que le Prophète (salla llahou aleihi wassalam) a fait des mouvements en prière, dans l’intérêt de la prière, sans que cela ne lui cause de préjudice ni au reste des prieurs. Il est authentiquement rapporté que le Prophète (salla llahou aleihi wassalam) a prié en portant Oumama, la fille de Zaynab. Il (salla llahou aleihi wassalam) l’a posé à terre lorsqu’Il (salla llahou aleihi wassalam) se prosternait et lorsqu’Il (salla llahou aleihi wassalam) se relevait Il (salla llahou aleihi wassalam) l’a reprenait. Cela prouve qu’Il(salla llahou aleihi wassalam) faisait des mouvements pendant la prière, alors qu’Il était Imam(salla llahou aleihi wassalam) . Et cela démontre que les petits mouvements lors de la prière ne nuisent pas à celle-ci. Et il y a peut-être certaines mères qui pensent que les petits mouvements en prière l’invalident alors qu’il n’en est rien. Comme nous venons de l’entendre concernant ce que faisait le Prophète.

 

Troisièmement :

Si la femme sait que son enfant va pleurer si elle le pose à ce moment là car il a besoin d’être allaité, qu’il est malade ou autre, il vaut mieux qu’elle retarde un peu la prière ou qu’elle ne prie avec le groupe pour que cela ne cause pas de tort au bébé et que cela ne dérange pas les autres prieurs.

Pour la femme, la prière en commun n’est pas une obligation, elle n’est même pas recommandée. Et la récompense pour la femme est plus élevée lorsqu’elle accomplit la prière chez elle.

 

Quatrièmement :

S’il n’est pas possible que l’enfant se taise sauf si sa mère l’allaite pendant qu’elle prie, ou alors qu’elle sorte de la prière. Lui est-il permis de l’allaiter alors qu’elle est en prière ? Certains savants sont d’avis que cela est permis. Il est permis qu’elle l’allaite alors qu’elle est debout en prière tant qu’elle ne se découvre pas. Cela fait partit des petits mouvements qui ne nuisent pas à la prière. Mais si elle sait qu’elle n’est pas capable de faire cela, est-il mieux pour elle de continuer à prier ou alors de couper sa prière ? Si elle sait que l’enfant ne va pas patienter et qu’il va continuer à pleurer jusqu’à ce que cela nuise et dérange les autres prieurs٫ il n’y a pas de doute que le mieux est qu’elle sorte de la prière. Elle sort de la prière et prie plus tard.

 

Voici les quelques remarques sur lesquelles j’ai voulu attirer l’attention afin que l’on puisse profiter de ces règles religieuses. Aussi car il est possible que certaines femmes avec la grande importance qu’elles donnent à faire le bien ou le fait qu’elle ne soit pas au courant de ces facilités, pensent que faire une des trois choses mentionnées annule la prière et va en contradiction avec la bienfaisance. De ce fait, elles ne font pas ces choses là. Alors qu’en réalité la miséricorde d’Allah est bien plus grande ainsi que sa compassion pour Ses serviteurs. Et Sa bienfaisance englobe toute chose. C’est pour cela que j’ai mentionné ces points.

 

Et Allah est plus savant.

 

Fin du rappel de Cheikh Abdullah Al Adani

Le 21 de Safar 1428 à Dar Al Hadith de Shihr.

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30 juillet 2015

L'obligation d'éduquer ceux dont on a la charge

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Abû Dawûd et d'autres savants ont mentionné que Le Messager d'Allâh Alayhi salat wa salam a dit :
" C'est un très grand péché pour quelqu'un que de détruire ceux dont il a la charge. "

Le même Hadith mentionné par Muslim dit :
" C'est un très grand péché pour quelqu'un que de rogner sur le nécessaire de ceux dont il a la charge. "

 

Comprenez par là de négliger l'éducation de ses enfants.

30 juillet 2015

Eduquer son enfant dans le bien

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" Le jeune enfant est un dépot entre les mains de ses parents, et son coeur pur est semblable à un joyau précieux. Donc si on lui enseigne le bien et qu'on l'exhorte à le faire, cette tendance s'entretiendra en lui, et il en sera satisfait danscette vie et dans l'Au-delà. Mais si on le plonge dans une atmosphère de dépravation, et si on le néglige comme on néglige les animaux, il connaître la misère morale et ira à sa perte. On ne peut le protéger qu'au moyen d'une éducation correcte, en lui enseignant la voie droite. "

L'Imâm al-Ghazâlî

30 juillet 2015

Ne pas brusquer ses enfants

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Selon Abdoullâh Ibn Chiddad, selon son père : « Le Prophète sallallahu alayhi wa sallam est venu à nous pour faire Az-dhohr ou al-‘Asr alors qu’il portait Hasan ou Housayn, il s’avança donc et commença la prière alors qu’il le portait… quand il s’est prosterné il dura longtemps, j’ai alors relevé ma tête et j’ai vu l’enfant sur le dos du Prophète sallallahu alayhi wa sallam qui était en prosternation, je me suis alors remis en prosternation. Quand il finit la prière les gens ont dit : « ô Prophète tu es resté si longtemps en prosternation que nous avons cru qu’il t’était arrivé quelque chose ou que tu recevais la révélation ». Il dit : « Non ce n’est pas ça, mon petit-fils s’est mis sur mon dos et j’ai détesté le brusquer en me relevant et j’ai attendu qu’il en ait assez » ». (Ahmad, An-Nasâi, al-Hâkim qui dit authentique, et le rejoint ad-Dhahabi)

29 juillet 2015

Les 4 femmes

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Il était une fois un riche commerçant qui avait 4 femmes.

La 4ème femme, C'est celle qu'il aimait le plus. Il l'ornait avec de luxueuses robes et la traitait avec délicatesse. Il prenait grand soin d'elle et ne lui offrait que le meilleur.

La 3ème femme, elle aussi il l'aimait beaucoup Il était très fier d'elle et voulait toujours la mettre en valeur auprès de ses amis. Cependant, le commerçant craignait toujours le fait qu'elle puisse partir avec un autre homme.

Il aimait aussi sa 2ème femme. C'était une personne très prévenante, toujours patiente et elle était la confidente du commerçant. Chaque fois qu'il rencontrait des problèmes, il se tournait vers elle et elle l'aidait toujours à s'en sortir.

La 1ère femme était une partenaire très loyale, elle avait aussi bien contribuée à maintenir ses richesses qu'à prendre grand soin de sa maison. Pourtant, le commerçant ne l'aimait pas beaucoup alors qu'elle, l'aimait profondément. Il lui prêtait à peine attention.

 

Un jour, le commerçant tomba malade. Il avait le pressentiment qu'il allait mourir bientôt. Il pensa à sa luxueuse vie et se disait, "maintenant j'ai 4 femmes, mais quand je mourrais, je serai seul, quel solitaire je serai !"

Il demanda donc à sa 4ème femme : "Je t'aime le plus, je t'ai doté des plus fins habits et pris grand soin de toi. Maintenant que je meurs, voudras-tu me suivre pour me tenir compagnie ?" - "Nulle part !" Répondit la 4ème femme. Et elle s'en alla sans un autre mot. La réponse coupa le coeur du commerçant comme un couteau tranchant.

Le triste commerçant demanda alors à sa 3ème femme : "Je t'ai beaucoup aimé toute ma vie. Maintenant que je meurs, voudras-tu me suivre et me tenir compagnie?" - "Non !" Répondit la 3ème femme. "La vie est si belle ici ! Je me remarierais quand tu mourras !" Le coeur du commerçant se brisa.

Alors il demanda à sa 2ème femme : "Je me suis toujours tourné vers toi et tu m'as toujours aidé. Maintenant j'ai à nouveau besoin de ton aide. Quand je mourrais, est ce que tu me suivras et tu me tiendras compagnie?" - "Je suis désolée, je ne peux pas t'aider !" Répondit la 2ème femme. "Dans le meilleur des cas, je ne peux que t'accompagner vers la tombe" La réponse tomba comme du tonnerre et le commerçant fût dévasté.

Alors appela une voix : "J'irai avec toi, je te suivrai là où tu iras".

Le commerçant leva les yeux, ce fut sa 1ère femme. Elle était si maigre, comme si elle souffrait de malnutrition. Très touché, le commerçant disait : "J'aurais du prendre beaucoup mieux soin de toi pendant que je pouvais!" …

 

Réellement "nous avons tous 4 femmes" dans notre vie !

La 4ème femme, c'est « notre corps », nous nous donnons tant de mal pour prendre soin de lui, il sera detruit quand nous mourrons.

Notre 3ème femme c'est nos biens et nos richesses. Quand nous mourrons, Ils iront à d'autres.

La 2ème femme, c'est notre famille et nos amis. Très proche de nous comme ils l'avaient été durant notre vie, le mieux qu'ils puissent pour nous c'est de nous accompagner à la tombe.

La 1ère femme, quelque chose que nous ne pouvons pas voir, c'est notre âme.

Souvent négligée, oubliée, dans notre quête de biens matériels et de plaisirs insatiables.

Parfumé, embellis par le bien et les bonnes actions, ou laide et nauséabonde par les péchés et mauvaises actions, c'est la seule qui nous suivra réellement là où nous irons.

C'est peut-être une bonne idée de l'éduquer, la cultiver et la fortifier maintenant, plutôt que d'attendre jusqu'à ce que nous soyons sur notre lit de mort pour le regretter. Non ?

29 juillet 2015

Le rêve

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Un homme vit dans un rêve qu'un lion le pourchassait. Il courut jusqu'à un arbre, grimpa dessus, et s’assit sur une branche. Il jeta un regard vers le sol et aperçu le lion qui l'avait suivi et attendait calmement qu'il descende...

Il regarda ensuite derrière lui, et aperçu deux rats rongeant la racine de la branche sur laquelle il était assis. L'un des deux rats était noir, l'autre était blanc. La branche était prête à tomber sur le sol d'un moment à l'autre. Mais elle tardait à céder. L'homme vit alors un énorme serpent noir s'installer juste en dessous de lui, et ouvrir grand sa bouche en attendant qu'il ne tombe dedans.

L'homme chercha alors quelque chose sur quoi il pourrait s'accrocher pour échapper à ses prédateurs. Il vit alors, sur une branche au dessus de lui, une ruche dont les gouttes de miel tombaient l'une après l'autre. Il voulut alors en goutter une. Elle lui parût délicieuse. Il en voulut une autre, puis encore une autre. Il se concentra pour éviter les abeilles et ainsi récupérer le nectar. Enfin il se perdit dans la douceur du miel, oubliant les deux rats grignotant la branche, oubliant le lion couché sur le sol, et oubliant le serpent ouvrant sa bouche juste en dessous de lui.

L'homme se réveilla.

Pour comprendre la signification de son rêve, il alla voir un pieux musulman à qui Allah a accordé la science. Il lui dit:

Le lion que tu as vu est ta mort. Elle te suivra où que tu ailles même si tu l'oublies. Le rat noir est la nuit, le blanc est le jour. Ils te tournent autour l'un après l'autre, et grignotent le temps qu'il te reste à vivre pour te rapprocher de la mort.

"L'énorme serpent noir est ta tombe. Elle est là, elle attend juste que tu tombes. La ruche est le monde, son miel est la luxure et les jouissances du monde. Nous cherchons à obtenir ces luxures, nous y goûtons , puis très vite nous y prenons goût. Jusqu'à ce que cette quête devienne une priorité.

Nous nous perdons alors dans ce monde, et nous oublions le temps, nous oublions la mort, et nous oublions notre tombe."

 

Qu' Allah réveille tous les musulmans de leur sommeil et nous sauver avant qu'il ne soit trop tard. Amine.

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