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Bébé Muslim, l'islam pour les enfants musulmans
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Test Coucou
10 mars 2016

Le mérite de nos mères

Sans titre 5

 

Un homme se dirigeait vers la Mecque pour le Hajj et il portait sa maman durant le pélerinage sur son dos.

Il demanda alors au Prophète :
« Ô Messager d’Allah, est-ce que j’ai rendu son droit à ma maman ? »


Alors il répondit : « Même pas d’un cri qu’elle a poussé lorsqu’elle t’a porté et mis au monde! ».

L’homme, étonné, s’est écrié « Comment cela se fait-il ô Messager d’Allah ? ».

Le Messager répondit : « Tu la portes en attendant sa mort alors qu’elle t’a porté en attendant ta vie ! »

 

 

Dieu le Très haut a dit :
"Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans.” Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination." S31 V14

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10 mars 2016

Le collier perdu

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Il était une fois un homme pieux qui se trouvait à La Mecque. Il n’avait plus d’argent, il souffrait de la faim, il était presque sur le point de mourir. Pendant qu’il marchait dans une des ruelles de La Mecque, il trouva un collier de valeur, très précieux. Il prit donc le bijou et se rendit à la sainte Mosquée.

Là, il trouva un homme qui cherchait le collier. Ce dernier lui décrivit le bijou sans se tromper ; l’homme pieux lui donna donc le collier en espérant recevoir quelque chose en retour mais le propriétaire prit le bijou et partit sans rien lui donner... L’homme pieux fit cette invocation : "Ô mon Dieu, j’ai renoncé à ce collier pour Toi, remplace-le moi par quelque chose de meilleur."

Plus tard, l’homme partit en direction de la mer, il monta dans une barque mais un ouragan se déchaîna et l’embarcation fut détruite. L’homme pieux s’accrocha à un morceau de bois, il flottait ainsi à la surface de l’eau, le vent le faisait dériver jusqu’à ce qu’il atteignit une île. Là, il trouva une mosquée où des gens priaient, il pria donc puis se mit à lire le Coran. Les gens de l’île lui dire : "Tu lis le Coran ?"

Il répondit : "Oui"

Ils dirent : "Enseigne le Coran à nos enfants, s’il te plait"

Il commença donc à leur enseigner et recevait un salaire pour cela. Lorsque les gens virent qu’il savait également écrire, ils lui demandèrent d’apprendre l’écriture à leurs enfants, ce qu’il fit et il en fut rémunéré.

Les habitants de l’île dirent à l’homme pieux : "Il y a ici une orpheline dont le père, qui est décédé, était un homme de bien. Voudrais-tu l’épouser ?"

Il répondit : "D’accord."

Il se maria donc et trouva que sa femme portait le même collier que celui qu’il avait trouvé à La Mecque ! Il lui demanda alors : "Quelle est l’histoire de ce bijou ?"

Elle lui raconta que son père, un jour, perdit ce collier à La Mecque et qu’un homme le lui avait rendu. Son père, depuis ce jour, invoquait Dieu, dans la prosternation, de donner à sa fille un époux comme cet homme qui lui avait rendu le collier. L’homme pieux dit alors à sa femme : "Je suis cet homme..."

 

 

 

 

L’homme pieux a résisté à la tentation de garder le collier pour lui alors qu’il avait très faim et avait besoin d’argent. L’épreuve était difficile mais il a tenu bon et Dieu Le Généreux Qui donne sans compter, lui a accordé plusieurs récompenses, à savoir : le meilleur travail possible c’est-à-dire enseigner le Coran, un endroit pour vivre et une épouse. Soubhanallah :

Il ne faut pas désespérer de l'aide d'Allah, même dans les situations les plus difficiles. Regarde cet homme, il a failli mourir de faim puis de noyade mais Dieu l’a sauvé de tous ces dangers al hamdoulillah...
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Le fait d’apprendre et de savoir faire quelque chose permet de trouver un travail. Cet homme savait lire et écrire, et cela lui a permis de travailler dans l’île. Chacun de nous est bon dans quelque chose, à nous de trouver dans quoi afin de développer le ou les dons que Dieu nous donne afin de participer au bien de tous.

Dieu Le Très Haut aime les patients et les pieux et répond à leurs invocations. Ainsi, lorsque l’homme pieux ne reçut rien pour avoir rendu le collier, il ne s’est pas énervé contre le propriétaire du bijou, au contraire, il a patienté et a invoqué Dieu. Allah, Le Généreux par excellence, a répondu à sa demande avec une générosité incroyable, digne de Sa Majesté. D’ailleurs la réponse de Dieu à l’invocation de l’homme pieux est un très grand miracle qui nous enseigne qu’il ne faut jamais désespérer de la miséricorde et des bienfaits de notre Créateur Unique et Tout Puissant Qui fait ce qu’Il veut, comme Il le veut et quand Il le veut car Il est capable de tout et que rien ne Lui est impossible. Louange à Lui pour l’éternité.

Que Dieu vous guide sur le droit chemin, ainsi que vos familles, qu’Il vous facilite le jeûne du mois de Ramadan, qu’Il vous aime, vous protège et qu’Il vous accorde le meilleur ici-bas et dans l’au-delà Amine.

10 mars 2016

La sadaqa d'Ahmed et Khadija

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Khadija et son frère, Ahmad, sont tous excités à l’idée de l’approche du mois prochain. Ce sera le Ramadan et ensuite l’Eid, des moments pour apprendre à apprécier les choses qu'ils ont eues, et penser à d'autres qui n'ont pas autant.


Ils ont tous les deux épargné leur argent toute au long de l'année. Khadija, s’assit sur son lit et vide sa tirelire. Les pièces de monnaie s’éparpillent sur sa couverture. « C'est beaucoup d'argent. Maman nous dit que nous sommes censés aider quelqu'un. Elle veut que nous regardions combien nous avons et que nous pensions à quelqu'un qui n'a pas beaucoup d’argent, et qu’ensuite nous fassions quelque chose de gentille pour lui ».

Khadija dit en rassemblant ses pièces de ses mains: « Vides ta tirelire, Ahmad !».


Une grande quantité de pièces de monnaie se renverse sur leur lit. « Waouh! Nous pouvons faire beaucoup pour quelqu'un avec tout cet argent, » dit Ahmad en souriant. « C'est un moment si extraordinaire. Je suis heureux qu’on puisse aider les autres. »


« Mais nous devons le faire secrètement, Ahmad. Nous devons trouver quelqu'un et lui faire quelque chose de très gentille sans qu’il ne sache que c’est nous qui l’avons faite. Qui devrait-on choisir? » Demande Khadija.


«Que penses-tu de nos voisins, Akila, et Ibrahim. J'ai noté qu'ils ont des chaussures trouées » dit Ahmad ».
« C’est une bonne idée. Nous pourrions acheter de nouvelles chaussures pour eux. Ils ne sont pas aussi chanceux que nous. Nous avons beaucoup de chaussures, n’est-ce pas? » Remarqua Khadija.


« J'ai trois paires. Et toi, tu en as plus. Achetons de nouvelles chaussures pour eux pour le Eid » dit Ahmad avec enthousiasme.
Khadija et Ahmad allèrent voir leur mère. Elle était occupée à la cuisine. En voyant ses enfants arrivés à la cuisine elle dit : « Je vais faire des pizzas pour ce soir, c’est ce que vous aimez le plus durant le Ramadan ».


« Papa est à la Masjid, pour la salah. Quand il retournera à la maison, après le coucher du soleil, nous aurons un certain temps pour se retrouver ensemble. En attendant, vous les petits, on dirait que vous avez quelque chose derrière la tête. »
« Nous voulons aider les pauvres. Ahmad et moi avons épargné notre argent tout le long de l'année et nous voulons aider Akila et Ibrahim, nos voisins » répliqua Khadija.

Ahmad, tout excité, l’interrompu : « nous voulons les acheter des chaussures. »

La mère fit un sourire à ses beaux enfants. Elle est si fière d’eux.
« N'as-tu pas faim maman ? » demande Ahmad. Il savait qu'elle n'avait rien mangé et bu depuis l'aube en raison du jeûne.
«Un petit peu, mais je suis bien. Ne t’inquiètes pas pour moi. Quand tu seras plus grand, tu comprendras mieux et tu pourras jeûner aussi, » explique-t-elle à Ahmad qui était âgé seulement de quatre ans.
« Vous aimeriez que je vous emmène au magasin pour acheter les chaussures ? » demanda-t-elle.
« Toi ! Maman? Est-ce correcte? » S’étonna Khadija.
« Pourquoi ? naturellement. Partons » dit-elle.


Ils entrèrent dans un magasin de chaussures. Khadija choisit une paire de chaussures pour Akila, et Ahmad, une autre pour Ibrahim. Ils sont tous les deux si fiers d’avoir épargné leur argent et de pouvoir aider quelqu’un. Quelques temps après, ils rentrent à la maison. Ils enveloppent les boîtes de chaussure dans du papier brun et commencent à attendre impatiemment la nuit. Ils pourront livrer leurs cadeaux dans l’obscurité.


Le soleil commence à glisser derrière l'horizon. Un peu plus tard, leur père rentre à la maison. Il y a du alîm (potage), des pâtés, des samoussas...et des pizzas pour le dîner. La mère appelle ses enfants : « Khadija Ahmad ! Venez mangez vos pizzas, et quelques dates fraîches ! » Les enfants vinrent en courant dans la cuisine. La mère les offre un grand morceau. Ils l’avalent rapidement car ils sont impatients de réaliser leur plan.

« Doucement », dit le père en riant.


Il fait nuit. Ils enfilent leurs vestes, prennent les boîtes qu’ils avaient soigneusement enveloppées et se rendent tranquillement jusqu’à la maison d'Akila et d'Ibrahim. La mère chuchota : « Bien ! les enfants. Nous devons être très silencieux et agir rapidement. Ahmad, tu frappes à la porte après avoir posé les boîtes par terre et puis tu reviens ici en courant. Khadija et moi nous nous cacherons derrière ce buisson. Nous observerons comment ils viendront prendre leurs cadeaux. »


Khadija et Ahmad se mirent à rire nerveusement, tout joyeux. Khadija et sa mère se cachent tandis qu’Ahmad avance sur la pointe des pieds jusqu'à la porte. Il pose les deux boîtes devant le porche, et frappe à la porte. Puis il se met à courir, courir, courir… aussi rapidement qu'il peut et rejoint sa mère et Khadija.


« Shhh, » chuchote sa mère.
« Quelqu'un a ouvert la porte. »


Akila et Ibrahim sortent de la maison.
« Regarde là ! Il y a des boîtes. Quelqu'un les a laissés ici » dit Ibrahim.


Il prend les boîtes avec hésitation et étonnement. Il les ouvre gentiment et découvre ce qu’il y a à l’intérieur. A ce moment les deux enfants réalisent ce qui s’est passé. Quelqu’un les a offert un cadeau. Et quel cadeau ! Ils se mettent à pleurer de joie. Il est tellement heureux. Leurs pauvres vieilles chaussures leur faisaient tellement mal. Ils regardent autour d’eux pour savoir qui les a offerts ce moment de bonheur. Il fait très noir. Ibrahim jette un regard vers le ciel. C’est leur cadeau de Eid qui leur vient d’Allah. Ils prennent les boîtes et rentrent à l'intérieur. Ils avaient laissé la porte ouverte pendant qu'ils ouvraient leurs boîtes et la clarté de leur petite demeure illuminait leur visage angélique. Khadija et Ahmad ont vu les larmes de joie couler sur leurs joues innocentes.


Quelques minutes plus tard, Khadija et Ahmad, accompagnés de leur mère, rentrent tranquillement à leur maison.
Ahmad saute de joie. «Papa! Papa! Nous l'avons fait ! »
Khadija ajoute toute heureuse: « Et en plus, ils ne nous ont pas vus, Papa ! Ils ne savent pas que c’est nous. »


Les parents regardent leurs enfants avec une tendresse profonde. Ils sont si fiers d’eux. Ils savent que leurs enfants ont appris la vraie signification de la générosité et du sacrifice.


Le lendemain matin, le jour de Eid, quand ils sont sortis rendre visite à leurs amis, ils ont aperçu Akila et Ibrahim. Ils portaient tous deux leurs chaussures toutes neuves. Personne n'a rien dit. Ils ont juste souri, parce que c’était leur plus beau Eid.


« Sept personnes qu’Allah accordera un ombre sous son ombre le jour où il n'y aura aucune ombre exceptée l’ombre d’Allah… et un homme qui a donné quelque chose secrètement en charité tels que sa main gauche ne savait pas ce que sa main droite donnait… » (Rapporté par Mouslim et Boukhari)

10 mars 2016

Layla demande pardon à Allah

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Maman et Layla partent faire les courses au magasin. Layla a vu un paquet de bonbons qu'elle adore, alors Layla demande à Maman de lui en acheter.
Mais Maman n'est pas d'accord! Elle dit à Layla:
"Non, benti, il y a déjà des bonbons à la maison, on ne va pas en racheter, il faut d'abord finir les bonbons de la maison!"


Alors Layla, qui veut beaucoup ses bonbons, se met très en colère.
Elle crie, se roule par terre, et frappe Maman!
Sobhan'Allah, c'est très mal de frapper sa Oummi!


Layla et Maman finissent les courses et rentrent à la maison. Layla s'est calmée et elle demande pardon à Maman. Maman lui répond :
"Je te pardonne ma chérie, mais tu sais, quand tu fais une bêtise, il faut avant tout que tu demandes pardon à Allah. Répètes après moi : As-ta-ghfi-ru-Llah" (faire répéter à l'enfant)


Layla répète : "AstaghfiruLlah" Maman est contente, elle sourit à Layla et lui dit :
"Al HamdouliLlah, maintenant Allah est très fier de toi."

10 mars 2016

La valeur du temps

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Dieu nous a donné la vie, le temps et la réflexion. Chacun d’entre nous est libre d’investir ce capital comme il l’entend.

On raconte qu’un modeste pêcheur tira un jour de l’eau un gros poisson.

Revenu chez lui, il découvrit dans le ventre de l’animal un joyau extraordinaire. Il alla chez un riche commerçant et lui proposa d’échanger sa découverte contre quelque argent. Le marchand, qui était honnête, lui dit après avoir examiné la magnifique perle : « Même si je te donnais tout ce que je possède, je ne pourrais payer le trésor que tu as trouvé ! Va plutôt voir le Roi ! »


Le pêcheur fut introduit auprès du roi et lui proposa le joyau. Ce dernier lui dit : « Le bien dont tu disposes est inestimable. J’ouvrirai pour toi mes coffres pendant une demi-journée, six heures exactement. Tu seras libre de prendre ce que tu veux en échange du joyau que tu as trouvé ! »
L’homme entra dans la salle des coffres et des trésors du roi, et il fut ébloui.

Dans une pièce, il y avait de la nourriture en grande quantité, composés des mets les plus exquis et des boissons les plus délicieuses. Dans une autre salle, il y avait des lits moelleux bordés de soie et de velours. Dans un autre espace enfin, il y avait de l’or, de l’argent et des perles en grande quantité.


« Une demi-journée, pensa-t-il en se frottant le ventre, c’est bien plus qu’il n’en faut pour emporter ce qui assurera ma subsistance le reste de mes jours. » Il choisit donc de commencer par passer à table, et fit bonne chère. »


L’envie de faire un bon somme suivit. « Une petite sieste est bienvenue, décida-t-il en bâillant, et j’aurai d’autant plus de force pour ramasser à la pelle tout ce dont j’aurai besoin. » Il s’assoupit le sourire aux lèvres, emporté par ses rêves de possession !


« Holà !, lui cria-t-on soudain à l’oreille, lève-toi, paresseux ! La sixième heure est passée ! » C’est par cette annonce qu’il fut douloureusement réveillé. Il supplia qu’on lui accordât quelques minutes afin de ramasser quelque chose.
« Sors de là, imbécile, ton heure est venue ! »


Et le malheureux pêcheur fut expulsé du palais les mains vides !


Voici à présent le sens de ce conte : le joyau, c’est l’âme de tout être humain, dont le prix est inestimable. La salle des nourritures correspond aux plaisirs de la vie, et celle du sommeil à l’inconscience et la négligence. Les pièces d’or et les perles sont les bonnes actions que l’on emporte dans l’au-delà. Lorsque la mort arrive, beaucoup d’hommes sont surpris, alors qu’elle est inéluctable. Et beaucoup passent leur jeunesse à commettre des erreurs, à remettre à plus tard leurs devoirs, en se disant qu’ils répareront le mal qu’ils ont fait dans leurs vieux jours…


L’Islam nous a mis en garde contre at-tamannî, mot arabe qui peut avoir un sens péjoratif lorsqu’il traduit les fausses espérances auxquelles l’homme s’accroche pour donner un sens à sa vie. Au lieu d’affronter la réalité, il se projette dans des rêves de pouvoir, ou de voyages, ou de richesses accumulées, ou de liaisons amoureuses. Mais ses rêves n’ont aucune consistance. Les espoirs de l’homme qui, au contraire, est habité par la volonté de s’engager sincèrement, tournent autour de trois choses : le savoir, la foi, et les actions qui rapprochent de Dieu.


Il est grand temps de prendre conscience de nos responsabilités, et d’agir sans plus attendre.


Avant que la mort ne réveille chacun d’entre nous…

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10 mars 2016

La valeur du dhikr

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Dans son livre sur les hauts faits et qualités de l'Imam Ahmed Ibn Hanbal (l'un des 4 grands Imams de la Oummah), l'Imam Ibnou Al Jawzi dit :
Il avait fait un voyage, il fit la prière dans une mosquée et voulut y rester pour y passer la nuit.
Le gardien de la mosquée vint lui dire :
~ Il faut quitter la mosquée.
~ Mais mon frère, je n'ai où aller !
~ Tu dois sortir, c'est interdit de dormir d'y dormir.
~ Mais mon frère ...
~ Tu dois sortir !

Alors, l'Imam quitta la mosquée et se mit à regarder à droite et à gauche ne sachant pas où aller. Puis, il s'assit à l'extérieur de la mosquée, sur le seuil. Le gardien vint fermer la porte de la mosquée, et lorsqu'il vit l'Imam sur le seuil, il lui demanda de partir.

~ Mais mon frère, je n'ai où aller !
~ Ne reste pas ici, tu dois partir !

Il ne savait toujours pas que cet homme était l'Imam Ahmed Ibn Hanbal. Le gardien grossier empoigna le pied de l'Imam et le tira jusqu'au milieu de la route. L'Imam Ahmed Ibn Hanbal restait interloqué face à un tel comportement : C'est la première fois que quelq'un le traitait comme ça !
Il était là, à réfélchir où est-ce qu'il pouvait bien aller, puis il vit le local d'un boulanger en face de la mosquée. Le boulanger avait vu le Shaykh Imam au milieu de la rue, alors il l'appela :
~ Ô Shaykh, viens, tu peux dormir dans ma boulangerie.

L'Imam Ibn Hanbal entra dans la boulangerie et s'assit. Il remarqua que le boulanger n'arrêtait pas de dire les formules de Dhikr (: évocations d'ALLAH TA3ALA), en mélangeant la pâte, en confectionnant des boules, en les déposant déposant au four. Il répétait sans cesse : << Astaghfiru ALLAH, Sbhan ALLAH Wa BiHAMDIH, Sbhan ALLAH L3AZHIM, La Ilaha Illa ALLAH ... >>.
L'Imam lui demanda :
~ Depuis combien de temps fais-tu ainsi ?
~ Ainsi comment ?
~ Je parle du Dhikr que tu fais sans cesse ...
~ Ah, ça fait des années que je suis ainsi : au lieu de rester silencieux, je fais Dhikr !
~ Et tu n'es pas fatigué ?
~ Non, j'ai pris l'habitude !
~ Et quelle forme de bénédiction en as-tu trouvé dans ta vie pour évoquer ALLAH autant ?
(: est-ce que le fais d'évoquer ALLAH autant, de LE Vénérer et de LE Glorifier sans cesse, laisse des traces dans ta vie ?)
~ Chaque fois que j'ai demandé quelque chose à ALLAH, IL me l'a accordée !
~ Sbhan ALLAH ! Chaque fois que tu as demandé quelque chose à ALLAH, IL te l'a accordé !
~ Ah oui, je le jure ! Chaque fois que je LUI ai demandé quelque chose, IL me l'a accordé à part une seule que j'attends encore ...
~ Et qu'est-ce c'est comme demande ?
~ Je LUI ai demandé de m'accorder de voir Ahmed Ibn Hanbal !

Alors, l'Imam Ahmed Ibn Hanbal lui dit :
~ ALLAH vient de t'exaucer ! Je suis Ahmed Ibn Hanbal et on m'a trainé par les pied jusqu'à ta boulangerie.
(: En fait, ce sont tes invocations qui m'ont fait expulser de la mosquée ! )

Le boulanger était très content, il s'est occupé avec hospitalité de l'Imam Ahmed Ibn Hanbal ... }


[ tiré d'une conférence du Shaykh Mohammed Al 3Arifi ]


<< Astaghfiru ALLAH, wa Sbhan ALLAH, wa Al Hamdu LILLAHI, wa ALLAHU AKBAR, wa La Ilaha Illa ALLAH, wa La Hawla Wa La Qowwata Illa BiLLAH ... >>

Une Magnifique histoire qui donne des frissons, qui fait du bien à entendre et à savoir, une histoire avec une sagesse et un conseil qui vous seront bénéfique Bî Idhnî ALLAH TA3ALA !

Qu'ALLAH SBHANOU WA TA3ALA nous comptes parmi les pieux et les pieuses ! ALLAHUMMA AMÎN !

10 mars 2016

Jean-Jacques et Sébastien

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Jean-Jacques et Sébastien, deux chrétiens, se perdent dans le désert, marchent pendant des heures et s'épuisent de soif et de fatigue. Alors qu'ils sont au point de perdre complètement l'espoir et s'abandonner à leur sort, ils aperçoivent le minaret d'une petite mosquée...

Ils accourent vers la mosquée et Jean-Jacques dit à Sébastien :

"Ce sont des musulmans, je vais leur dire que je m'appelle Muhammad, alors ils vont bien s'occuper de moi".

 

Mais Sébastien n'est pas d'accord : "Non, moi je dirai la vérité et il arrivera ce qui devra arriver".

L'imam de la mosquée les voit et s'approche d'eux : "Bienvenus mes frères. Que puis-je pour vous ?"

 

Jean-Jacques supplia : "SVP, aidez-nous. Nous avons soif et faim, ça fait longtemps qu'on marche dans le désert".

Jean-Jacques hésite un peu, mais il continue : "Je m'appelle Muhammad", et il pince son ami Sébastien.

Sébastien répliqua, en jetant un regard coléreux à Jean-Jacques : "Moi, je m'appelle Sébastien "

"Entrez, entrez et mettez-vous à l'ombre", invita gentiment l'imam.

Puis il s'absenta un moment et revint avec un plateau avec des dattes fraîches, de l'eau, du lait et du pain :

"Voilà pour Sébastien. Quant à toi Muhammad, la chaleur t'a fait oublier que c'est le mois de Ramadan. Alors un peu de patience, Il ne reste que quelques heures avant le coucher de soleil !"


Comme c'est bien de dire la vérité ! Voici le salaire du mensonge."

10 mars 2016

Les 3 fils de Jamila

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C'est l'histoire d'une maman, appelons-la Jamila, et de ses trois enfants Youssef, Brahim et Mouhamed.


Jamila, comme la plupart des mamans, aime énormément ses enfants.
Les enfants, comme la plupart des enfants, savent que leur maman les aime, mais ils ne savent pas à quel point (comme nous tous).

Youssef, Brahim et Mouhamed sont des enfants comme les autres. Et donc il leur arrive de faire des petites bêtises quand leur maman a le dos tourné.


Jamila est très intelligente, grâce à Allah (swt), et elle sait exactement comment faire pour que ses trois enfants ne fassent pas de bêtises et pour qu'ils fassent plein de bonnes choses.


Voyons tout d'abord ce qu'elle fait avec Youssef.

Youssef est un petit têtu qui n'en fait qu'à sa tête. Il n'est pas mauvais mais juste un peu faible et il n'arrive pas à résister quand il voit qu'on le met dans un environnement qui favorise les bêtises.

Une des bêtises préférées deYoussef est, par exemple, de jouer avec le feu.
Et pour que Youssef fasse ses devoirs tous les jours, qu'il fasse sa part de corvées ménagères, il faut être très patient car il déteste se fatiguer. C'est plus facile de se laisser aller d'après lui.

Jamila connaît très bien comment marche Youssef car c'est elle qui l'a fait et elle connaît à la fois ses qualités et ses defauts.

Parce qu'elle connaît tout de lui, en particulier ses faiblesses, Jamila sait que la seule chose qui peut stopper Youssef de faire des bêtises ou l'encourager à faire ses devoirs, c'est de le menacer avec des punitions.

Elle a beau expliquer à Youssef de ne pas faire de bêtises, mais ça ne sert à rien, il n'y a vraiment que les punitions qui marchent. Et elle a beau l'encourager à faire ses devoirs, ça ne marche pas.
Il n'y a que les menaces qui marchent.

Ainsi, Youssef connaît exactement la liste de bêtises à ne pas faire et la liste de devoirs à faire. Il sait aussi pourquoi il ne faut pas faire ces bêtises, mais ça ne lui suffit pas pour arrêter. Il sait pourquoi il devrait faire ses devoirs, mais ça ne lui suffit pas pour les faire. Il est juste un peu faible et paresseux.

Youssef connaît aussi les punitions qui vont avec les bêtises et avec le fait de ne pas faire ses devoirs. Il a très très peur de ces punitions et c'est pourquoi quand Jamila parle de punitions, Youssef arrête tout de suite les bêtises et fait ses devoirs.

Certains penseront que Jamila n'aime pas son fils Youssef, mais ce n'est pas vrai. Au contraire, Jamila l'aime énormément et donc elle essaie de tout son coeur de le protéger car elle sait (et il sait) que les bêtises ne feront que du mal à son fils et que les devoirs ne lui feront que du bien.

Ainsi, pour ne pas qu'il joue avec le feu et pour qu'il fasse ses devoirs, Jamila dit à Youssef qu'il sera consigné dans sa chambre pendant une semaine.
Jamila ne ment pas et si Youssef joue avec le feu ou qu'il ne fait pas ses devoirs et obtient une mauvaise note, elle le punira comme prévu. Encore une fois, ce sera par amour et non par haine qu'elle le punira. Elle ne veut que du bien pour son fils.


Brahim, lui, est un enfant différent.

Pour ne pas faire de bêtises ou pour faire ses devoirs, Jamila n'a pas à lui dire qu'il sera puni. Elle doit juste lui promettre une récompense. Ah ça !! Les récompenses, ça marche très bien avec Brahim !
Si Brahim fais ses devoirs et reste loin des problèmes, Jamila lui donne ce qu'elle lui a promis. La récompense peut-être immédiate ou peut-être différée, dans le cas où Jamila promet à Brahim de lui offrir un gros cadeau (par exemple une voiture) quelques temps après.

Jamila préfère avoir affaire à un enfant comme Brahim plutôt qu'un enfant comme Youssef, mais elle les aime tous les deux.
A la fin, s'ils sont obéissants, la seule différence entre les deux enfants est que Youssef ne sera pas puni alors que Brahim non seulement ne sera pas puni, mais en plus se retrouvera avec une belle récompense.
Si Youssef est intelligent, il comprendra vite qu'il a intérêt à copier son frère Brahim.

Mais attention, Brahim n'est pas parfait car il faut quand même que sa maman l'encourage pour qu'il fasse bien.



Mouhamed, lui, n'a rien à voir avec ses deux frères.


Jamila n'a pas besoin de le menacer pour qu'il ne fasse pas de bêtises ou pour qu'il fasse ses devoirs.
Et elle n'a pas besoin de lui promettre des récompenses non plus.


Pourquoi ?


Tout simplement parce que Mouhamed sait que les bêtises ne lui feront que du mal et que les devoirs qu'il a à faire ne lui seront que bénéfiques.

Ainsi, Mouhamed marche tout seul. Tout seul il s'éloigne des bêtises et fait tout ce qu'il a à faire.


Tu sais pourquoi Mouhamed sait ce qu'il sait ?

Ce n'est pas parce qu'il est savant, car ce n'est qu'un enfant.
C'est en fait parce qu'il aime tellement sa mère qu'il lui fait confiance à 100% et donc qu'il là croit quand elle lui dit que les bêtises ne lui apporteront que le malheur et que les devoirs qu'il fait ne contribueront qu'à son bonheur.

Au début, Mouhamed était comme ses frères, mais après avoir vu que sa maman avait toujours raison quand elle lui donnait des conseils, il a simplement décidé de lui faire confiance, de lui obéir et de ne plus mettre en doute les conseils qu'elle lui donne.

Et pourquoi Mouhamed aime-t-il autant sa mère ?


Parce qu'elle l'a fait et qu'elle s'est toujours occupée de lui, dans les bons et les mauvais moments, et qu'il lui doit tout.

Bien sûr, le préféré de Jamila est Mouhamed car il avance tout seul et qu'il aime énormément sa mère. Mais Jamila aime aussi Youssef et Brahim et elle n'espère qu'une chose : qu'ils fassent comme Mouhamed c'est-à-dire qu'ils avancent d'eux-mêmes en s'éloignant des bêtises et en faisant leurs devoirs.

Maintenant, si tu remplaces le mot "Jamila" par "Allah", et le mot "enfants" par "créatures", tu verras que :


- Youssef est un musulman qui fait la prière, le jeûne, paie la zakat et s'éloigne des péchés car il a peur d'aller en Enfer.

- Brahim est un musulman qui fait la prière, le jeûne, paie la zakat et s'éloigne des péchés car il veut aller au Paradis.

- Mouhamed est un musulman qui fait la prière, le jeûne, paie la zakat et s'éloigne des péchés seulement parce qu'il aime Allah pour qui Il est.

Attention, les trois sont des musulmans et Incha'Allah les trois iront au Paradis. Mais ils n'ont pas le même niveau de foi, Mouhamed ayant la foi la plus grande et la plus noble.
-


Tous les musulmans sont, en gros, soit des "Youssef", soit des "Brahim", soit des "Mouhamed".

Et ce n'est qu'en étant plus pieux que l'on peut progresser et essayer de devenir des musulmans aussi pieux et croyants que Mouhamed.

Pour finir, je n'ai qu'une chose à dire :


Qu'Allah Le Très-Haut fasse de nous des "Mouhamed".

Mais n'oublie-pas qu'avant qu'Allah ne nous change, il faut que nous commencions par changer nous-mêmes.

Résumé du texte (pour les personnes pressées) :

Dans la vie, il y a :


- Des gens qu'on doit pousser ou caresser du bâton pour qu'ils avancent vers le Paradis et qu'ils s'éloignent de l'Enfer,

- Des gens devant à qui on doit balancer une carotte pour qu'ils avancent vers le Paradis et

- Des gens qui avancent tout seuls vers le Paradis parce qu'ils veulent être avec Allah (swt).


A mon avis, mieux vaut être quelqu'un qui avance tout seul. Et être avec Allah est la seule chose que je désire.



Il n'y a de Puissance ni de Force qu'en Allah. "

10 mars 2016

Ahmed et le ciel

Résultat de recherche d'images pour "ciel rose le matin"

 

Cet après-midi, Papa et Maman ont déposé Ahmed chez Mamie Fatima. Mamie Fatima est très contente de voir Ahmed, elle l'aime beaucoup et adore lui raconter des histoires et lui apprendre tout plein de choses. Ahmed fait un bisou à Mamie Fatima en arrivant, et il s'en va jouer dehors dans le jardin, avec son ballon. 

Pendant ce temps, Mamie Fatima prépare un bon tajine de poulet! Miam miam!

Plus tard, Ahmed s'ennuie et rentre voir Mamie Fatima. Justement, le repas est prêt! Mamie Fatima et Ahmed commencent à manger, mais avant, ils disent BismiLlah!


-Mamie, c'est vraiment très bon! Je me régale! dis Ahmed.
-C'est gentil wouldi, ca me fait plaisir, répond Mamie Fatima.
A la fin du repas, ils disent "AlhamdouliLlah", merci à Dieu qui nous a donné à manger. En plus c'était trop bon!
Ahmed part s'assoir sur le canapé et il commence à dessiner. Soudain, Mamie Fatima l'appelle:
-Ahmed! Ahmed, viens voir mon chéri!
Curieux, Ahmed se lève et s'en va près de Mamie Fatima, qui est assise près de la fenêtre. Mamie hisse Ahmed sur ses genoux et pointe son doigt vers le ciel:
-Regarde Ahmed, dit-elle, la nuit commence à tomber, le ciel est tout rose.
-Waouh ! crie Ahmed, comme c'est beau!
-C'est la création d'Allah, tout à l'heure le ciel était bleu, maintenant il est rose! Sobhan'Allah! Dis-le toi aussi : sobhan'Allah (faire dire a l'enfant)
-Soban'Hallah! répète Ahmed.
-Haha ! Non Ahmed, c'est sobhan'Allah! corrige Mamie Fatima. Ca veut dire gloire à Allah! Il peut créer tout ce qu'il veut, et rendre le ciel rose alors qu'il était bleu!
-Allah est vraiment fort ! s'exclame Ahmed. C'est le plus grand de tous! Allahu akbar!

10 mars 2016

Le vieil homme qui faisait mal ses ablutions

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Un jour, deux jeunes frères partirent à la mosquée, afin de prier. Là-bas, leur attention fut attirée par une personne âgée qui faisait mal ses ablutions. Les deux frères se consultèrent à voix basse, l’un dit alors : “On ne peut pas le laisser ainsi car le musulman est le miroir de son frère.”

L’autre lui répondit : “Tu as raison, il faut absolument lui montrer comment bien faire les ablutions, mais il est important de le conseiller d’une façon qui ne blesse pas ses sentiments.”

Les deux frères se mirent à réfléchir afin de trouver une idée appropriée. Ils allèrent vers le vieil homme et lui dirent : “ Oncle ! Comme vous le voyez, nous sommes deux jeunes et nous ne sommes pas d’accord entre nous sur la manière de faire l’ablution de façon correcte. Nous voulons faire l’ablution devant vous afin que vous jugiez entre nous et corrigiez nos fautes. Nous donnez-vous la permission ?”

L’homme répondit : “Oui, avec plaisir.”

Un des deux jeunes se mit donc à bien faire ses ablutions, ensuite le deuxième fit la même chose.

L’homme comprit alors où les jeunes voulaient en venir et il saisit qu’ils désiraient lui apprendre, avec intelligence, politesse et sagesse, la façon correcte de faire les ablutions. Il leur dit alors : “Vous avez certes raison, c’est moi qui était dans l’erreur.” Il les remercia puis s’en alla heureux de l’intelligence de ces deux jeunes et de leur politesse pour conseiller les autres.



Cette histoire, pleine de sagesse, nous apprend que voir les erreurs d’un frère plus âgé et l’aider à se corriger demande de l’aimer, de le respecter et de vouloir le bien pour lui. En effet, si on aime pour Dieu, on a peur de blesser, on fait donc attention à la façon de lui exposer le problème à régler.

Il faut également réfléchir sur la méthode à suivre afin d’éduquer sans bousculer car les personnes d’un certain age sont sensibles et n’acceptent pas toujours le conseil des plus jeunes. Dans ce récit, nous voyons que les jeunes ont réfléchi, se sont concertés avant d’agir et la façon méthode douce et sage qu’ils ont utilisée leur a, à la fin, value d’être remerciés par le vieil homme.

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